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Une année noire pour l’euskara qui met le système immersif en péril.
Il apparaît évident que l’année 2013 fut très éprouvante pour Seaska. Par le biais du préfet de Pau et du Sous-préfet de Bayonne, l’administration Française a encore une fois démontré qu’elle pouvait agir de tout son poids contre l’euskara. En s’opposant de manière catégorique aux projets d’Hendaye, de Briscous et d’Hasparren le gouvernement porte un coup d’arrêt sans précédent au développement de l’enseignement de l’euskara et donc à sa pérennité. Ce refus remet en question une quinzaine de futurs projets dont Arberoa, Lekorne, Azkaine… Pire, il met en péril tout le système immersif actuel qui nous est cher dans la mesure où d’autres ikastola telles que celles de Senpere, Itsasu et Kanbo partagent des conditions récemment refusées à Briscous (location de terrains municipaux).
La solution viendra de nous, restons mobilisés !
Dans cet environnement plutôt sombre, les seules éclaircies sont venues des différentes mairies qui ont décidé de ne pas abdiquer dans leur volonté d’appuyer l’euskara et de la population qui a massivement manifesté son soutien lors, notamment, de IkasTalo Mani’Festa.
Seaska aura son combat à mener pour faire adopter une loi spécifique pour les écoles immersives…
En effet, dans les années à venir, Seaska aura un combat à mener auprès du gouvernement français afin que celui-ci adopte, enfin, une loi spécifique pour l’enseignement des langues régionales, pour que les mairies puissent soutenir «légalement» les nouveaux projets d’ikastola. D’autres minorités se mobilisent aussi et c’est sans doute ces mouvements qui porteront aussi leurs fruits : le 22 janvier, la proposition de loi constitutionnelle socialiste permettant de ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires sera débattue à l’Assemblée. Néanmoins, sa ratification sera longue et semée d’embûches.
…et nous, défenseurs de l’euskara, nous aurons le nôtre à mener de manière collective comme nous l’avons toujours fait.
En attendant, il ne faut pas se voiler la face, les gouvernants français ne feront rien pour l’euskara. Cette tâche nous revient à nous, défenseurs de l’euskara. Nous arriverons à réellement développer Seaska à condition de nous mobiliser tous ensemble dans un projet commun visant à aider les ikastola. Ainsi en est-il pour tous les grands projets collectifs du Pays Basque Nord, à savoir : Seaska, Herrikoa, GFA Lurra, EHLG, EHZ, Lurrama, Euskal Moneta, en passant par Lurzaindia, qui ont été créés sans soutien de la part des pouvoirs publics. Notre force, en tant qu’individus, réside dans le fait que nous ne sommes pas confrontés aux obstacles légaux qui empêchent les mairies d’agir.
Seaskaren Lagunak, un projet collectif à imaginer ensemble pour venir en aide à Seaska
La création de Seaskaren Lagunak nous permettra de trouver de nouvelles sources de financement pour les ikastola tels que le système de dons massif, le crowdfunding et tous les autres moyens que nous imaginerons ensemble. Il ne reste plus qu’à nous mobiliser pour faire vivre cet outil.
Si le sort de l’Euskara te préoccupe toi aussi, et comme Sustrai COLINA tu souhaites « Ikastola bat nahi dut Hendaian, Beskoitzen, Maulen, Garazin »[1] viens prendre part avec nous à l’assemblée constitutive de Seaskaren Lagunak !
Assemblée Constitutive de Seaskaren Lagunak
Samedi 18 Janvier à 10h00
Au siège de Seaska, Route de la Pouponnière
64250 Cambo
Andoni Alberdi (ancien élève d’Hendaiako Ikastola), Patxi Bergara (ancien élève d’Azkaingo Ikastola), Aize Duhalde (ancienne élève de Miarritzeko Ikastola), Elisa Etcheverry (ancienne élève de Miarritzeko Ikastola), Maialen Heguy-Lucu (ancienne élève d’Hazparneko Ikastola), Maia Larronde de Ajuriaguerra (ancienne élève d’Uztaritzeko Ikastola), Kepa Mouesca (ancien élève d’Uztaritzeko Ikastola), Eki Solorzano (ancien élève d’Azkaingo Ikastola)
Gure herria defenda dezagun
euskeraz egin dezagun, ni ere seaskaren lagun