Le score réel
de la liste EELV/RPS
Au résultat de la tête de liste Sauveur Bacho, soit 150 voix, il faut additionner les scores de ses colistiers Daniele Iriart 104 voix et Alice Leiziagezahar 86, soit un total de 340 voix. Auxquelles il faut honnètement ajouter une bonne vingtaine de votes nuls conséquence directe de la mauvaise utilisation du bulletin de liste Bacho. Chaque “grand” électeur pouvait en effet voter pour trois candidats. Or, 32 votes ont été déclarés nuls car on a trouvé dans des enveloppes non pas trois candidats mais trois bulletins, celui de la liste Bacho, avec ses trois candidats et deux autres bulletins individuels de concurrents. Il faut savoir en effet, que malgrè des affinités politiques entre candidats, seuls les abertzale/écolo se sont présentés dans une liste unique. Tous les autres candidats av-aient leurs propres bulletins individuels. Il y avait donc de quoi surprendre quelques étourdis… Sur les 32 bulletins nuls, les 3/4 comprenaient la liste entière Bacho.
Dans la continuité d’Andde Darraidou
L’Assemblée générale d’Abertzaleen Batasuna du 14 mai avait donné mission au Secrétariat d’explorer et de mettre en place une présence en solo aux Sénatoriales type Darraidou de septembre 2001 ou de donner corps à l’accord EELV et Peuples et Ré-gions solidaires. On sait que la présidente du Biltzar et maire de Saint-Pée-sur-Nivelle, Christine Bessonnart, n’a pas donné suite à nottre sollicitation pour reprendre la “formule Darraidou” et que Sauveur Bacho n’avait aucun goût pour une aventure individuelle.
Il faut saluer le soutien ardant de l’ancien maire d’Espelette et ancien président du Biltzar à la liste conduite par Sauveur Bacho. Nous reproduisons ci-après les résultats des sénatoriales de 2001 qui mettent en valeur son excellent score de 190 voix parmi 9 candidatures ce qui valorise le tout aussi excellent score de Sauveur Bacho aujourd’hui, avec 150 voix, au milieu d’un pannel du double de candidats concurrents, 17. Sans compter la présence cette fois-ci d’un candidat PNV, Jean Teilletxea, réalisant 50 voix dont la revendication centrale était, comme nous, une institution Iparralde.
L’accord du second tour
Hors de question pour nous de négocier les accords de second tour entre la poire et le fromage, avait clairement déclaré Sauveur Bacho lors de la campagne électorale. L’accord “national” entre EELV/RPS et le PS s’est donc normalement appliqué à Pau… non sans grincement de dents dans les rangs socialistes. Le député PS David Habib rappelait vers 13h n’être pas d’accord avec la main tendue aux écologistes et RPS et préféré un accord avec le communiste Olivier Dartigolles, qui finalement se maintiendra. D’autres socialistes ne voulaient pas exclure la sénatrice sortante Annie Jarraud-Vergnolle, qui elle aussi se maintiendra, malgrè les menaces d’exclusion du PS, fragilisant l’élection de Georges Labazée et gelant un certain nombre de voix de report sur Sauveur Bacho.
Malgrè les tentions internes au PS, l’accord conclu, bien avant le 25 septembre, était donc mis en œuvre et un texte commun PS et à EELV et RPS était largement distribué à l’entrée des bureaux de vote pour le second tour (voir fac-similé ci-joint).
Indigne d’une élection
On peut difficilement imaginer bien plus indigne pour la reception de 1.762 “grands électeurs” et l’organisation de leur bureau de votes à l’élection sénatoriale des Pyrénées-Atlantiques. La foire exposition de Pau est un ensemble de hangars peu esthétiques mal entretenu. De plus sale avec des conteneurs et des poubelles débordant sur les allées. A partir de midi on y creuvé de chaleur. Pas un seul coin d’accueil pour converser et se reposer entre amis devant passer toute une journée piégé par un vote obligatoire. Le seul café du complexe été débordé. Manque de personnel pour servir des centaines de clients agglutinés au comptoir et empêché de s’installer en terrasse faute de fauteuils. Vers 15h rupture de bière, de café et manque de tasses et de verres propres. Pas la moindre possibilité de trouver refuge à l’extérieur de la Foire. Dans Pau ville morte ce dimanche 25 septembre, bars et restaurants avaient rideaux tirés. Dans les bureaux de vote, pas un stylo pour éventuellement panacher les listes des candidats. Proclamation des résultats sur petits écrans vidéo quasiment illisibles.
Il serait bon que nos trois nouveaux sénateurs piochent sur leurs réserves parlementaires pour doter la préfecture des Pyrénées-Atlantiques d’un budget élections pour plus de modernité et de confort lors de leurs réélections dans six ans.