Dans les Pyrénées-Atlantiques, si la gauche avait réussi à présider pour la première fois l’institution en 2011, le rendez-vous électoral de la fin du mois de mars s’avère plus risqué.
D’ailleurs bon nombre de conseillers généraux sortants ne se présentent pas. Du côté de la droite et du centre, l’objectif affiché est clairement la présidence du département.
Si un accord a été trouvé sur certains cantons, le jeu des désistements entre les deux tours devrait permettre de concrétiser cet accord au lendemain du premier tour.
EH Bai a présenté ses candidats le 31 janvier. Les abertzale de gauche joueront certainement le rôle d’arbitre dans plusieurs cantons.
Sur les actuels cantons du Pays Basque, parmi les 21 conseillers généraux sortants, le droite en comptait 13, le PS 7 et les abertzale un. Pour la droite, plusieurs conseillers avaient annoncé leur choix de ne pas briguer un nouveau mandat (Jean Castaings à La Bastide ou Bernard Auroy à Ustaritz par exemple) d’autres ont fait les frais du redécoupage (Jean Baptiste Lambert à Baigorri ou Barthelemy Aguerre sur Saint-Palais qui ne sera que suppléant). Les autres repartent dans des configurations plus ou moins différentes, en alliance centre/droite (c’est le cas notamment du chef de file Max Brisson sur Biarritz ou Claude Olive sur Anglet) ou avec des candidatures séparées (sur les cantons de Saint-Pierre-d’Irube ou Cambo a priori).
De l’autre côté de l’échiquier politique, à gauche, certains choisissent de se représenter (c’est le cas des trois conseillers généraux bayonnais, du vice-président Kotte Ecenarro à Hendaye ou encore de Guy Mondorge à Anglet) alors que d’autres préfèrent passer leur tour (Arnaud Villeneuve à Tardets favori à la succession de Labazée à la tête du groupe de gauche se retire tout comme Frantxoa Maitia).
Enfin, Alain Iriart, conseiller général sortant sur le canton de Saint-Pierre-d’Irube, défendra les couleurs d’EH Bai sur le nouveau canton qui s’étend jusque Bardos et Sames.
A n’en pas douter, les récentes élections municipales révéleront de nouveaux aspirants notamment chez les abertzale qui sont sortis renforcés du scrutin de mars 2014 et qui abordent ces élections réorganisés et unis sous la bannière EH Bai.
De toutes les manières, ils préfèrent faire perdre la gauche !