7 militant-e-s de Bizi sont convoqués ce mardi 17 mars à 9h30 au commissariat de Bayonne, suite à l’action menée à l’agence bancaire HSBC.
Barth, Jon, Mattin, Nicole, Txetx, Sabrina, Yannick -tous et toutes membres de la Coordination de Bizi- seront entendus « dans le cadre d’une enquête pour vol en réunion ». Bizi appelle les citoyens voulant exprimer leur solidarité avec les activistes inquiétés à les accompagner au commissariat. Un départ groupé se fera à partir du siège de la banque HSBC, 14, Rue Thiers à Bayonne à 9h00.
Si cette affaire devait se terminer au tribunal, tout porte à croire que cela permettra d’y faire le procès de l’évasion fiscale, du blanchiment de l’argent sale et de certaines banques telles que HSBC, mais également la BNP par exemple. Cette dernière vient d’être l’objet d’une autre opération de saisie sur sièges, à Paris cette fois.
Combat d’intérêt général
Est-ce par peur que cette réquisition de sièges dans les banques accusées d’oeuvrer à l’organisation de l’évasion fiscale fasse tache d’huile que les 7 responsables de Bizi sont aujourd’hui convoqués par la police, plus d’un mois après l’action sur HSBC Bayonne ?
Déjà le 18 février dernier, à Bruxelles, des membres du collectif “Qui vole qui ?” s’étaient emparés des meubles de l’agence bancaire bruxelloise de la BNP pour protester contre l’évasion fiscale.
Le 23 février dernier, à Paris, c’était autour de membres de “Sauvons les riches” en perruques flashy ou pantalons des frères Dalton, ont déposé une vingtaine de chaises devant une agence HSBC (rebaptisée pour l’occasion en “HSBiZi”) espérant en échange récupérer des milliards d’euros suspectés d’être partis dans des paradis fiscaux. “C’est un échange de bons procédés. On leur rend les chaises, ils rendent l’argent, et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes” mentionnait leur porte-parole.
En finir avec le fléau de l’évasion fiscale et des paradis fiscaux
Bizi ! pour sa part appelle à l’extension de ces actions symboliques afin de dénoncer les banques et les multinationales qui organisent délibérément l’évasion fiscale, coûtant ainsi 60 à 80 milliards annuels aux recettes publiques. Il s’agit aussi de mettre le maximum de pression sur le législateur, afin que soient prises des dispositions efficaces pour en finir avec le fléau de l’évasion fiscale et des paradis fiscaux.
Selon le mouvement altermondialiste basque, cette bataille-là peut être gagnée, pour le plus grand bénéfice de l’ensemble de la société !
L’argent nécessaire à la transition écologique et sociale existe, il est dans les paradis fiscaux !
Nous devrions tous agir de même.