Elu d’opposition à la mairie de Mauléon, Beñat Elkegaray vient de se lancer dans la bataille des municipales avec la Aitzina Maule. Cet abertzale propose une liste plurielle, composée de forces de gauche, souhaitant jouer l’alternance face au duel pressenti entre le maire sortant Michel Etchebest et la liste d’Union citoyenne déjà déclarée de Louis Labadot.
Le groupe Aitzina Maule a décidé de constituer une liste pour les prochaines élections municipales de Mauléon-Licharre.
Notre volonté est bien-sûr et avant tout, de rassembler une large part des mauléonais, qu’ils se sentent vraiment représentés par notre liste. Et nous voulons aussi emmener un renouveau à Mauléon, renouveau dans les priorités que nous allons fixer et dans la méthode employée pour y parvenir.
Notre état d’esprit est tourné vers l’avenir : les questions d’habitat et d’équipements sont essentielles pour l’attractivité de notre cité. Une ville ouverte et respectueuse de son identité. Une ville innovante qui s’adapte aux défis environnementaux. La défense de nos écoles et la création de formations fixent la jeunesse et créent de l’emploi. L’aide aux associations, le soutien aux actions sociales tissent le lien qui nous unit, renforcent le collectif. Enfin, travailler activement, en confiance, au sein de la Communauté d’Agglomération Pays Basque facilitera le soutien à nos projets et les inscrira dans une démarche territoriale ambitieuse.
Cette volonté, ces projets, se mesureront à plusieurs défis :
- Un endettement de 4 millions d’euros, très élevé par rapport aux communes de notre taille (en 2018 : 1259€/habitant à Mauléon, 722€/habitant pour les communes de la même strate).
- Les pertes du Château de Libarrenx (425.000€) à ce jour.
- Une situation financière de la SEM Agerria préoccupante, avec une municipalité qui est caution de plusieurs emprunts pour un montant de 1 million d’euros.
- Dans le même temps, les dépenses d’équipement (section investissement) ont chuté depuis 5 ans ; 544.000€/an en moyenne, alors qu’elles étaient de 1 295 000€ /an en moyenne lors des 2 mandatures précédentes ; soient 3.750000 € de dépenses d’équipements en moins sur cette mandature ! Or l’emprunt moyen est lui sensiblement le même (environ 400.000€/an) ! Où va l’argent emprunté ?
- L’entretien de notre ville est aussi le reflet de sa gestion. Le désherbage, l’état de la voirie, des trottoirs et des voies aménagées participent aussi au plaisir et au confort quotidien des mauléonais. Nous y veillerons de façon continue sur la durée du mandat.
- Dans un contexte démographique difficile (- 200 personnes lors de cette mandature, – 400 personnes depuis 2008), nous devons agir ensemble.
Mais pour parvenir à convertir des projets en des activités utiles, durables, créatrices d’emplois, investir financièrement ne suffit pas. Il faut aussi considérer l’existant, regrouper les intérêts communs, tenir compte des avis contraires, convaincre, prendre le temps et parfois savoir reculer. En somme il faut débattre. Avec le même niveau d’informations. En toute transparence. C’est l’exercice nécessaire pour gagner la confiance.
Redonnons un peu d’air à Mauléon !
Construisons en priorité des projets qui servent aux Mauléonais, pour aujourd’hui et pour demain !