Liberté, j’écris ton … NON !

Vaccination

S’il n’existait pas, il faudrait inventer le genre humain. Surtout le genre français. La Covid et ses corolaires —qui a supplanté dans la sémantique le coronavirus— est un sujet tellement élastique qu’il donne l’occasion à celles et ceux qui en parlent de le malaxer à l’infini. Il y a celles et ceux qui sont contre tous les vaccins, quand d’autres ne sont opposés qu’aux vaccins anti Covid. Pas assez de recul… Ou qui n’ont pas envie de se faire inoculer un “poison”. En avril ou comme tous les autres mois. Il y a aussi celles et ceux qui ne sont pas des moutons à fortiori de panurge. Faire comme la majorité est forcément inacceptable. Il faut savoir se distinguer du troupeau. Et même se comporter en “résistant” face à une dictature qui ne dit pas son nom. On savait la France pas très bien placée dans la liste des pays démocratiques(1) mais personne ne nous avait prévenu de l’émergence soudaine d’un Etat vichyste. Le Front National s’est cloné en Macron. L’étoile n’est plus mystérieuse, elle est devenue jaune. Bientôt le four crématoire pour les non vacciné.e.s !

Celles et ceux…

Et puis il y a celles et ceux qui sont dans le doute. Est-ce bien raisonnable de se faire vacciner ? Ne faut-il pas attendre ? Attendre de voir ses congénères se transformer petit à petit en Mister Hyde ou en Incroyable Hulk ? Le problème c’est que l’attente pourrait être longue. Un peu comme la fin du monde annoncée à de nombreuses reprises par des hurluberlus apôtres de l’apocalypse. Alors, ce virus est-il si dangereux que cela ? Nous aurait-on menti ? Les personnes âgées ne meurent elles pas avec la Covid plutôt que de la Covid ? Et si les chiffres dont on nous rabat les oreilles depuis un an et demi étaient fantaisistes ? Et si tout cela était orchestré de longue date ? Par des Chinois ou des communistes sur le retour ? Par les multinationales des labos pharmaceutiques ? Peut-être par Dieu lui-même ? A l’instar de cette proche de l’évêque Aillet qui, le 21 juillet dernier, à l’entrée d’un concert d’un choeur bayonnais, a tapé son petit scandale devant la mise en place du pass sanitaire en traitant celles et ceux qui s’y conforment de mécréants.

Louons Lafesse !

Au-delà du comportement de cette folle de Dieu, ces mesures échafaudées à la va vite, et légitimées par la situation sanitaire, sont un vrai sujet qui mérite d’être questionné. Quand un pouvoir s’échine à vouloir régenter notre vie sociale de manière drastique, ou quand, de fait, la division se cristallise par l’émergence de deux catégories de personnes, la réflexion doit être de mise. Même présentée pour une noble cause. Il faut dire que les derniers gouvernements ont déjà, sans pandémie, concouru à la restriction des libertés au nom de la sécurité et du premier fait divers venu. Comme la mise à mal du code du travail avec le “travailler plus pour gagner plus” sous Sarkozy ou la loi travail sous Hollande/ Valls. Macron lui-même n’a pas lésiné avec sa loi dite Sécurité Globale. Qu’importe, nous vivons une époque peu formidable. Et même les spectacles de Blanche Gardin et les DVD de feu Jean-Yves Lafesse ont du mal à nous dérider. C’est dire !

Planète pas nette

On peut craindre pour la suite, avec des situations délétères inhérentes aux conséquences dramatiques de la crise sanitaire. En France, comme dans les pays les plus riches, ce sont prioritairement des personnes des classes moyennes et basses qui refusent la vaccination, seul remède existant pour éviter décès, formes graves de la maladie et diminuer la propagation virale. Alors même que les confinements successifs portent gravement atteinte à notre vie sociale, économique pour les plus vulnérables, et à notre équilibre psychologique. Ainsi en va-t-il de l’humanité, qui a cru que le consumérisme la porterait au bonheur incommensurable, alors qu’elle scie depuis des lustres la branche fragile sur laquelle elle est assise. Le dernier rapport du GIEC(2) vient encore de tirer la sonnette d’alarme sur nos modes de vie, qui pillent les ressources de la terre tout en mettant à mal la biodiversité, en rendant la vie sur notre planète de plus en plus problématique.

Delta plane !

Sous couvert de liberté : ne pas se vacciner comme ne pas voter, l’individualisme le dispute au “je-m’en-foutisme”. Mais plus encore, le délitement de la pensée et le fatalisme peuvent conduire à l’apparition de régimes autoritaires, voire néo fascistes. L’appauvrissement de l’engagement collectif et de l’esprit de solidarité participe à ce repli sur soi en laissant place nette au premier Napoléon venu. Fut-il travesti en blonde… Le système administratif, politique et électoral français est pitoyable. Son épicentre —l’élection présidentielle— en est la caricature. Ce délitement se traduit aujourd’hui par une abstention record au niveau hexagonal comme à l’échelle du Pays Basque Nord avec un taux moyen de 67% : du jamais vu ! Alors, dans ce contexte pas très folichon, on peut ici applaudir les résultats des candidats d’EH Bai qui ont su tirer leur épingle du jeu en augmentant leur voix (de 17.779 en 2015 à 20.821 en 2021) aux départementales et en élisant deux d’entre eux au parlement de Navarre.

Une page se tourne

Esseulé.e.s entre 38 conseillers départementaux de droite et 14 du PS, Annie Poveda et Iker Elissalde pourront prendre conseil auprès d’Alain Iriart, qui connait la musique ayant été seul élu abertzale dans l’institution. Cette victoire et ce bon score global sont à relativiser si on prend en considération le vote militant inhérent au monde abertzale dans un environnement abstentionniste et un nombre de listes faible dans certains cantons. Ils ne sauraient aussi cacher des résultats toujours assez faibles sur le BAB. Paradoxalement, une alliance progressiste dès le premier tour avec des candidats EELV/Génération.s aurait sans nul doute permis de créer une alternative forte en étant présent au second tour dans deux cantons bayonnais (centre-ville et rive droite + Boucau)(3). Reste la défaite de quelques voix dans ces mêmes cantons, d’Henri Etcheto et de ses collègues, qui tout en renforçant le centre droit, devrait enfin annoncer la désagrégation d’un PS et PC hors sol et une indispensable recomposition pour les prochaines municipales bayonnaises.

(1) La France est classée au 29è rang mondial au regard de son indice démocratique. A voir sur Enbata. info la chronique “Mutons nous aussi que diable !” de mars 2021.

(2) Groupe International d’Experts du Climat.

(3) Sur Bayonne 3 les scores cumulés d’EHBai (14%) et EELV (16%) leur auraient probablement permis d’accéder au second tour. Tout comme à Bayonne 2 avec respectivement 9 % et 18 %.

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5 réflexions sur « Liberté, j’écris ton … NON ! »

  1. Quelle plume, quelle verve ! Du J-M Abadie au mieux de sa forme stylistique, on le peut le reconnaître.
    Mais pour quel(s) sujet (s) ? Le Covid, les vaccins anti-covids, les vaccins tout court, la politique macronienne de guerre au Covid, ses opposants, les opposants au vaccin, les « antisémites », les fondamentalistes chrétiens, Hulk, Sarkozy, les Chinois, la politique d’Iparralde, et… ? Ouf, stop, on ne sait plus où donner de la tête avec cet article en forme de super couteau suisse aux outils inaccessibles !
    Jean-Marc, on peut comprendre que vous soyez préoccupé par tous les malheurs du monde, mais les lier entre eux est exercice redoutable, dangereux et dont la compréhension est rarement garantie, sauf entre complices d’idéologie. Et encore !
    Le risque est de tout confondre parce qu’on a voulu trop mélanger trop vite, et en trop peu de mots. Par exemple, quel sens donnez-vous à l’individualisme et au “je-m’en-foutisme” ? En d’autres termes, quels sont les droits et devoirs de l’individu ? Et seriez-vous soudain adepte du « tout fout l’camp » ? Le fatalisme est-il vraiment la source des régimes autoritaires ? Au regard de l’histoire, on peut largement en douter. Quant à Napoléon, c’est une des figures mises exergue par le président de la république actuel (comme par Sarkozy) qui mène son impitoyable guerre à un virus, en mobilisant de force toutes les ressources publiques et privées de la population dans cet objectif. Comme Buonaparte le fit jadis pour ses conquêtes impériales.
    On vous sent du coup à la recherche d’un coupable à toute cette confusion. Et vous semblez le trouver dans les opposants à la vaccination obligatoire. On pressent donc que vous êtes un fervent soutien du projet porté à l’Assemblée par le parti socialiste, et qui ne laisse plus aucune liberté de choix face à cette vaccination pourtant très décriée quant à son mode d’application, ses objectifs et ses effets mesurables. Entre autres, les vaccinés n’ont pas de garantie de protection contre le Covid et sont pratiquement aussi coupables de contamination que les autres.
    Dans votre démonstration, les non-vaccinés sont ainsi trop vite assimilés aux « “je-m’en-foutistes”, aux fous de Dieu, aux néo-fascistes et autres soutien de Marine Le Pen. Selon vous ils viennent, évidemment, « des classes moyennes et basses ». Hum… Vous y croyez vraiment, à tout ça ? Qu’est-ce qu’une personne de classe moyenne ou basse ? Les paysans en font-ils partie ? En quoi ce type de personne mérite-t-elle d’être associée à votre dénigrement ?
    Et puis, leurs manifestations sont-elles vraiment le lieu de ce que vous appelez « L’appauvrissement de l’engagement collectif et de l’esprit de solidarité » ? C’est un peu contradictoire, non ?
    Je pense que, sous le coup probable de l’émotion, vous avez jugé un peu trop vite et u peu trop fort. Observer, analyser, approcher son sujet pour mieux le comprendre. Tout cela prend du temps. Face à tous ces malheurs que vous décrivez, le temps est tout ce qui reste stable, semble-t-il, alors autant profiter du promontoire qu’il offre à l’observateur. La patience et la compassion ne seraient pas non plus de trop énoncer une juste conclusion sur les enjeux en cours, sans stigmatiser les uns ou les autres. La paix et la confiance retrouvée entre les membres de la société est au moins à ce prix, j’en suis persuadé.

  2. Article qui part effectivement dans beaucoup de directions sans leur donner de synthèse, et dont la rigueur analytique passe malheureusement un peu trop après la forme.
    Conséquence prévisible, un large flanc est prêté aux critiques et aux inteprétations hasardeuses, comme celle qui voit dans le président de la république française un dirigeant qui « mène son impitoyable guerre à un virus, en mobilisant de force toutes les ressources publiques et privées de la population dans cet objectif ».
    Alors que depuis le printemps 2020 il est question de « vivre avec le virus », que les protocoles sanitaires dans les lieux de travail, les transports en commun, les écoles etc. font peine à voir comparés à des pays asiatiques ayant pourtant moins de moyens matériels que les nôtres, que le covid long ne reçoit pas le centième de l’attention que cet énorme problème de santé publique mérite, que les ministres français du travail, de l’éducation nationale, des transports, n’ont de cesse que de minimiser ou nier les infections se produisant au travail, à l’école ou dans les transports en commun faute de protocoles adaptés, que le gouvernement français n’écoute même plus son propre conseil scientifique depuis le début de l’année, que le président s’est félicité de ne prendre aucune mesure supplémentaire en janvier ce qui a causé la troisième vague de mars-avril à l’échelle hexagonale, que le ministère français de la santé a attendu septembre 2021 pour communiquer sur le fait que le sars-cov2 se transmet par voie aérosolisée, élément de base de toute la prévention de cette maladie, pourtant démontré depuis mai 2020 et dont la simple prise en compte aurait évité des dizaines de milliers de morts et des centaines de milliers de cas de covid longs. On pourrait allonger la liste de l’incurie scientifique de ce gouvernement.
    Si on souhaite voir un état menant « une guerre impitoyable à un virus », regardons plutôt du côté du Vietnam ou de la Nouvelle Zélande par exemple, qui anticipent au lieu de courir après, et comparons leur bilan humain au nôtre.

    À côté de ça, une réponse se réduisant surtout à sa dimension policière, cognant d’autant plus fort qu’elle cogne à côté de la plaque, faute de comprendre ce qui est à faire, et faute de voir plus loin que le court-termisme du Medef.
    Réponse policière amenant à une compréhensible exaspération générale. Exaspération qui, dans l’incure scientifique de ceux censés donner l’exemple, est facilement récupérée par une mouvance obscurantiste se parant d’un vocable humaniste pour gagner la sympathie d’un public pas spécialement attiré par l’extrême droite à la base mais qui finit par s’y associer de facto. Ou comment la déréliction des institutions nourrit la déréliction du lien social, quand ce dernier est déjà bien entamé par des décennies de discours néolibéral.

    « Entre autres, les vaccinés n’ont pas de garantie de protection contre le Covid et sont pratiquement aussi coupables de contamination que les autres. »
    Outre que le terme coupable n’a rien à faire ici, les vaccinés sont clairement plus protégés que les non vaccinés contre le covid (notamment contre ses formes graves nécessitant hospitalisation), c’était l’objectif initial de ces vaccins, dont les données initiales ne permettaient pas en revanche de conclure quant à leur effet sur la transmission. Les données postérieures ont montré qu’il existe également un effet sur la transmission, par réduction de la charge virale et de la période de contagiosité.
    Ces protections (contre les formes graves et contra la transmission) ne sont pas de 100% (surtout la seconde) et ne prétendent pas l’être. Doit-on pour autant tout rejeter en bloc, arguant de leur imperfection, et préférer le 0% absolu de la non-vaccination?
    Cette question serait « vite répondue » dans un contexte neutre. Mais dans un contexte où on ne fait plus confiance à un gouvernement ayant menti et n’ayant jamais présenté d’excuses, et où la privatisation de la santé fait que des labos privés sont plus à même de produire des formules vaccinales (brevetées) que des structures publiques sous-dotées, les conditions sont malheureusement on ne peut plus favorables à des récits frauduleux qui prennent appui sur des sentiments justes (exaspération face à la gestion autoritaire, défiance vis à vis d’instances ayant menti…) pour instiller des valeurs anti-science et anti-solidarité. Sur une telle base, le forcing de Pfizer pour faire accepter une 3ème dose généralisée dont l’efficacité ne fait pas consensus, ne fait que jeter de l’huile sur le feu.

    La paix et la confiance retrouvée entre les membres de la société restent à notre portée, même si le chemin vers cet objectif a plutôt tendance à s’allonger à chaque fois.

    1. Puis-je vous faire humblement remarquer que nous vivons avec le Covid-19 depuis nettement avant 2020 ? Les relevés de cas datent d’au moins octobre 2019 pour la Chine et ce virus est attesté en France depuis au moins décembre 2020. Ce sont des informations qui ont couru la presse générale dès le printemps 2020. Vous avez la mémoire courte. Bien sûr, ce sont des cas attestés, et qui supposent que le virus était présent bien avant cette date. Or, faut-il vous rappeler sa grande contagiosité (dont un des pics se fait en automne) et le fait que les humains, Chinois compris, sillonnent en tous sens la planète en permanence, nous exposait donc déjà pleinement au Covid 19 avant 2020 ? Dans ces conditions, comment n’y a-t-il pas eu une claire surmortalité sur la planète, si ce virus est si mortel ? Je vous invite à réviser les statistiques démographiques mondiales à ce sujet, si toutefois vous ne prêtez pas aux professionnels de la statistique des intentions conspirationnistes.

      Vous dites que le gouvernement n’écoute plus le Conseil scientifique. Pour reconfiner, peut-être ? Dès l’hiver dernier, des voix se sont fait entendre du même Conseil scientifique pour dénoncer les effets délétères du confinement. Encore la mémoire courte : rappelez-vous donc que Phénotrophil et Tanakan sont vos amis. Sans compter que depuis la fin totale du confinement, il n’y a pas eu l’apocalypse pandémique annoncée par certains oiseaux de mauvais augure. Ce qui démontre amplement, alors que le nombre de cas de Covid-19 alarmait nos « Maréchal Joffre » de la guerre au virus, l’absence de confinement ne causait pas de hausse spectaculaire de la mortalité. CQFD.

      Vous citez l’exemple de la Nouvelle Zélande et du Viêt-Nam. Eh bien, parlons-en.
      La Nouvelle-Zélande, pays isolé au bout du monde à des milliers de kilomètres de toute autre terre n’a pas eu beaucoup de mal à produire ses chiffres de contamination par le Covid-19. Le gouvernement de Mme Ardern, adepte de la stratégie « 0 cas », a très tôt opté pour la fermeture complète de ses frontières. Comme Trump le préconisait dès avril 2020 d’ailleurs. Vous aussi, vous seriez adepte de la fermeture des frontières de la France ?
      Le Viêt-Nam est un pays de 103 Millions d’habitants, à la démographie galopante et gouverné par un régime à parti unique, de nature autoritaire. Selon vous, la démographie d’un pays si surpeuplé (plus deux fois la densité de la France) est-elle assez précisément mesurable pour qu’on y dénombre les cas de Covid-19 et la mortalité qu’on lui prétend de manière fiable ? Feriez-vous par ailleurs confiance aux informations venues d’un gouvernement qui se fait tacitement reconnaître à chaque « élection », et où, comme me le disait encore ce matin un ami qui y a longtemps vécu jusqu’à 2019, il est hors de question de désobéir aux directives gouvernementales ? J’imagine que non car vous êtes, comme moi, un authentique démocrate, n’est-ce pas ?

      A ce titre, d’ailleurs, vous préférez certainement les institutions démocratique de notre bonne vieille République d’il y a 200 ans à celles de la Chine, du Viêt-Nam ou des Corées, dans lesquelles l’individu a appris depuis des millénaires, par la réponse policière que vous fustigez, à courber la tête devant le pouvoir, sous peine de se la faire couper.
      Ce sont pourtant ces pays que vous citez en exemple quant à l’encadrement autoritaire et souvent dictatorial qu’ils font de leur population, pour mener la guerre au Covid-19 ! Là, je commence à ne plus comprendre, ou alors j’ai raté un épisode.

      Enfin, vous finissez par une démonstration sur la dangerosité du Covid-19 qui me sidère, tant elle est peu renseignée. Je préfère ne pas la commenter ici car je ne suis pas un spécialiste, contrairement à vous qui semblez tout savoir de la question. Il reste que, même si vous êtes un inconditionnel de la méthode de guerre aveugle et totale « à la Pyrrhus », il faudra bien établir le bilan social, économique, géostratégique et sanitaire désastreux qu’aura coûté la guerre au Covid-19, dont vous faites avec tant d’enthousiasme la promotion sous l’égide du gouvernement Macron.

      Bara… droite toute, si j’ai bien tout lu.

      1. Tout à fait, nous vivons avec le sars-cov2 depuis avant 2020. Cette pandémie n’est pas à proprement parler une pandémie mais une « clusterémie », si on peut se permettre ce néologisme. Ce même virus est capable de circuler à bas bruit pendant de longues périodes, en étant peu symptômatique chez la plupart des porteurs, majoritairement peu contagieux. Puis, dans certaines conditions, bien connues désormais (rassemblements répétés en lieux clos non ventilés, ayant le potentiel de contaminer un grand nombre de personnes avec une charge virale très élevée), de provoquer des clusters, c’est à dire de grands groupes de personnes infectées par des charges virales importantes, personnes qui seront beaucoup plus contagieuses et symptômatiques.
        C’est cela qui fait que ce même virus pouvait circuler en Europe (et probablement dans tout le monde industrialisé) tout le long de 2019 (il y avait des cas à Saint Jean de Luz en novembre 2019, à Barcelone et en région Parisienne en mars 2019) sans avoir occasionné de pandémie, puis est devenu pandémique à partir des premiers clusters, dont les plus notables furent ceux de Wuhan.
        C’est le changement d’échelle de charge virale qui rend ce virus capable de faire les dégâts qu’on connait dans certaines conditions.
        Rien de mystérieux là-dedans, et si on arrivait à prévenir toutes les situations à risque de cluster (rassemblements répétés en lieux clos non ventilés) cela éliminerait largement 90% du problème. Rien non plus de « guerre aveugle et totale à la Pyrrhus » là-dedans, bien au contraire, du bon sens et de l’action ciblée.
        Ce que je pointais en revanche, c’est le concept de « vivre avec » un virus une fois qu’il a ce potentiel de clusters, sans rien faire de sérieux pour prévenir les clusters en question. Ça traduit une gestion à courte vue et une incompréhension fondamentale du problème.

        Avez-vous une idée de l’ampleur des flux migratoires en provenance de divers pays d’Asie vers la Nouvelle Zélande, en proportion de la population de ce pays? Comme exemple de pays isolé du reste du monde, la Biélorussie serait bien plus représentative.
        Concernant le Vietnam j’ai également une amie qui y a longtemps vécu et travaillé dans le milieu médical et éducatif, et en dresse un portrait bien différent de celui que vous rapportez ici.
        Quoi qu’il en soit, concernant le Vietnam ou la Nouvelle Zélande les arguments que vous avancez ont été maintes fois entendus tout au long de 2020: le zéro covid ça ne pourrait pas marcher chez nous car nous serions trop connectés et trop démocratiques. Admettons que ce soit le cas: si vous cherchez des illustrations plus proches de nos conditions, je vous invite donc à comparer la Norvège et la Finlande à leur voisine la Suède, ou bien à comparer les états du Sud-Est du Canada (New Brunswick, Nova Scotia, Prince Edward Island, Terre Neuve) à leurs voisins du Nord-Est des USA, tant en termes de dégâts sanitaires qu’en termes de perte de vitesse économique. Vous verrez vite ce qui coûte le moins cher entre prévenir ou courir après les exponentielles.

        Je suis pour le reste perplexe et quelque-peu amusé de votre dernier commentaire: après avoir vous-même vanté la gestion macronienne de début 2021, vous insinuez que ce serait moi qui en ferais la promotion enthousiaste. Concernant la barre à droite toute je me contenterai donc de vous tendre un miroir.

  3. Je ne voit pas très bien de quoi on parle quand on écrit : « des résultats assez faible pour les abertzale du BAB » ??
    Moi je n’est pas vue EELV , Génération , LFI , PC ou le PS présenter des candidats de leurs propres formations politiques dans chaque cantons du BAB ! Pour la simple raisons qu’ils n’ont pas de militants et parfois pas méme d’électeurs ! Donc faire des alliances avec des parti politique qui n’existe pas c’est finalement leur donner de l’oxygéne et de leur faire de la publicité !! Notre programmes c’est l’indépendance , un parlement , un gouvernement et le retour du droit foral et non pas interdire la chasse et l’élevage et tout cela en fumant du cannabis .
    EHbai a un socle solide et fidèle de 3277 votants ( élection départementale 2021 ) sur le BAB , alors méme que la plupart des candidats d’EHbai sur le BAB ne sont nie des élues , nie des professionnels de la politique ! Et se sont des résultats proches de ceux des élections municipales de 2020 .

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