Appel international pour la libération de Josu Urrutikoetxea

JosuUrrutikoetxea

Libération immédiate de Josu Urrutikoetxea

Le 16 mai 2019, Josu Urrutikoetxea a été arrêté dans un hôpital public au milieu de soins urgents qui lui étaient prodigués. Josu Urrutikoetxea est un artisan de premier plan de la fin de la lutte armée au Pays basque et le promoteur d’une résolution juste et durable du dernier conflit armé d’Europe occidentale.

Une tribune publiée le vendredi 31 mai par le quotidien Libération alerte l’opinion publique sur ce coup inconsidéré porté à la diplomatie et à la paix.

Par cet appel, en sollicitant l’appui de la communauté internationale, nous demandons aux institutions françaises et européennes de soutenir le processus de paix au Pays basque, ainsi que l’arrêt immédiat de toutes poursuites, la mise en liberté et la garantie de protection de Josu Urrutikoetxea.

Signez la pétition et faites-la largement circuler.

Appel international des 125 – Pour la libération de Josu Urrutikoetxea

Des personnalités internationales engagées dans le processus de paix au Pays Basque, des magistrats, des parlementaires, des intellectuels, etc. unissent leur voix pour demander la suspension de l’incarcération de Josu Urrutikoetxea en raison de la pandémie du Covid-19. «Le maintenir en détention (serait) par ailleurs, un très mauvais signal émis par l’État français à l’ensemble des processus de paix en cours à travers le monde ».

La vie de Josu Urrutikoetxea est en danger. La situation sanitaire exceptionnelle, provoquée par le Covid-19, entraîne une incompatibilité manifeste de maintenir en détention des personnes âgées ou ayant des pathologies les rendant fortement vulnérables au virus. Tous ceux qui connaissent la situation des prisons s’accordent à dire que la surpopulation et les conditions de promiscuité en détention empêchent de faire efficacement face à la pandémie et d’endiguer la contamination en prison.

Josu Urrutikoetxea s’inscrit dans la double catégorie de ces personnes rendues vulnérables à l’infection en raison de son âge (près de 70 ans) et de son état de santé très précaire. Dès le 26 mars, le médecin chef de la prison de la Santé, où de nombreux cas se sont avérés positifs (chez les surveillants comme chez les détenus), lance une alerte et signale que Josu Urrutikoetxea présente « des pathologies chroniques qui sont des facteurs de mauvais pronostic en cas de contamination » au Covid-19 et recommande « que son incarcération soit suspendue ».

Ainsi, rien ne saurait justifier que Josu Urrutikoetxea subisse en prison, comme d’autres, un risque sanitaire que l’on sait aujourd’hui létal. D’autant que les objectifs de garanties de représentation en justice peuvent être aisément atteints par un placement sous contrôle judiciaire, ensemble de garanties et de probités que Josu Urrutikoetxea rassemble comme l’avait reconnu la cour d’appel de Paris le 19 juin dernier, avant que le parquet général ne le fasse réincarcérer par ce qui a tout d’un coup de force judiciaire.

Rappelons qu’en participant aux négociations pour la paix sous l’égide de l’ONU et des États suisse et norvégien, Josu Urrutikoetxea a fait preuve de responsabilité pour promouvoir et mener les débats et rendre effectifs la fin de la violence au Pays basque, le désarmement puis la dissolution de ETA. Sans sa ferme implication, reconnue par l’ensemble des institutions et des acteurs internationaux engagés dans la résolution des conflits, et sans l’engagement d’autres comme lui, il aurait été impossible d’accomplir en acte ces changements substantiels et salutaires.

Au-delà des règles élémentaires de protectorat diplomatique envers les négociateurs, la criminalisation de celles et ceux qui ont contribué activement à la transformation d’un conflit à sa sortie est à la fois problématique sur le plan éthique et stratégiquement contre-productive. Le maintenir en détention en dépit du danger particulier auquel Josu Urrutikoetxea est exposé constitue, par ailleurs, un très mauvais signal émis par l’État français à l’ensemble des processus de paix en cours à travers le monde que la communauté internationale ne saurait tolérer.

Par cet appel, nous demandons aux autorités judiciaires qu’elles suspendent l’incarcération de Josu Urrutikoetxea et agissent avec la plus grande diligence afin qu’il ne soit pas davantage exposé au risque de mourir en détention. À l’instar du cas de Josu Urrutikoetxea, tous les détenus extrêmement vulnérables au Covid-19 en raison de leur état de santé et/ou de leur âge, et ne représentant aucun danger pour la société, doivent aussi bénéficier de cette suspension d’incarcération.

Les 140 signataires :

Personnalités internationales engagées dans les processus de Paix :
Gerry Adams
, leader historique du Sinn Féin (Irlande du Nord), engagé dans la résolution du conflit au Pays basque ;
Andy Carl
, praticien et expert en résolution de conflits, cofondateur et directeur exécutif de l’ONG britannique Conciliation Resources, Londres, Royaume-Uni ;
Noam Chomsky, professeur émérite de linguistique au Massachusetts Institute of Technology, laureate professor au département de linguistique du College of Social and Behavioral Sciences, University of Arizona, US, membre de l’Académie américaine des arts et des sciences, de l’Académie nationale américaine des sciences, de la Société américaine de philosophie, et de l’Academia Europaea, Gold Medal of Philology, double lauréat du prix Orwell, Peace Prize Dorothy Eldridge et Séan MacBride Peace Prize décerné par le Bureau international de la paix ;
Brian Currin, avocat sud-africain des droits de l’homme, expert en résolution de conflits et fondateur du Groupe international de contact pour le Pays Basque (GIC) ;
Véronique Dudouet, directrice de recherche et experte en résolution de conflits à la fondation Berghof, Berlin, Allemagne ;
Suresh Grover, directeur du The Monitoring Group, United Kingdom ;
Bernard E. Harcourt, avocat, spécialisé dans la défense des condamnés à mort et des longues peines aux États-Unis, engagé dans les actions juridiques publiques pro bono sur les questions liées aux droits humains, juriste et philosophe, Isidor et Seville Sulzbacher professeur de droit et professeur de sciences politiques à Columbia University, New York, où il dirige le Center for Contemporary Critical Thought, et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales ;
Ronnie Kasrils, membre du Comité exécutif national (NEC) du Congrès national africain (ANC) de 1987 à 2007 et de 2004 à 2008 ministre des Services de renseignement de la République d’Afrique du Sud ;
Raymond Kendall, officier supérieur à la Branche spéciale de Scotland Yard, secrétaire général de 1985 à 2000 de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol) et membre du Groupe international de contact pour le Pays Basque (GIC) ;
Mandla Langa, écrivain et journaliste, délégué culturel de l’ANC, éditorialiste pour le Sunday Independent et le New Nation, il est le premier Sud-Africain à recevoir la bourse du Arts Council of Great Britain, médaille d’argent pour l’ensemble de son œuvre de l’ordre d’Ikhamanga pour l’avènement de la démocratie en Afrique du Sud ;
Alberto Spektorowski, politiste, Department of political Science, Tel Aviv university, Israel, conseiller du ministre des Affaires étrangères d’Israël lors du sommet de Camp David et membre du Groupe international de contact pour le Pays Basque (GIC).

Magistrats, avocats et juristes :
Estellia Araez
, avocate au barreau de Bordeaux, présidente du Syndicat des avocats de France ;
Jean-François Blanco
, avocat au barreau de Pau, ancien Bâtonnier et conseiller régional Nouvelle-Aquitaine ;
Sophie Bussière
, avocate au barreau de Bayonne et conseillère fédérale d’EELV ;
Céline Curt, avocate au barreau de Seine saint Denis et membre du SAF ;
Jean-Pierre Dubois, juriste et professeur de droit public à l’université de Paris XI ;
Eva Joly, magistrate, de 2009 à 2019 députée européenne ;
Pierre Joxe, magistrat honoraire, entre 1981 et 1993 ministre de l’Industrie, ministre de l’Intérieur puis ministre de la Défense, député de la Saône-et-Loire de 1986 à 1988, premier président de la Cour des comptes de 1993 à 2001 et de 2001 à 2010 membre du Conseil constitutionnel ;
Claude Katz, avocat au barreau de Paris et secrétaire général de 1992 à 2004 de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH) ;
Géraud de La Pradelle, juriste international, professeur émérite de l’université Paris-X Nanterre, président la Commission d’enquête citoyenne sur l’implication de la France au Rwanda ;
Pierre Lyon-Caen, magistrat, avocat général honoraire près la Cour de cassation, membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, membre du comité des experts pour l’application des conventions de l’OIT et membre fondateur du Syndicat de la magistrature ;
Rafaëlle Maison, spécialiste de droit international, professeur à l’université Paris-Saclay ;
Caroline Mécary, avocate aux barreaux de Paris et du Québec, ancienne membre du Conseil de l’Ordre, conseillère de Paris ;
Jean-Pierre Massias, professeur de Droit, spécialiste de justice transitionnelle ;
Serge Portelli, magistrat honoraire et avocat, expert pour le compte de l’Union européenne en matière d’aide aux victimes ;
Malik Salemkour, juriste, président de Ligue des droits de l’homme ;
Philippe Texier, magistrat, conseiller à la Cour de cassation, juge au tribunal permanent des Peuples, membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine et membre et président du Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU ;
Christiane Taubira, députée de 1993 à 2012, de 1994 à 1999 députée européenne et de 2012 à 2016, Garde des Sceaux, ministre de la Justice.

Parlementaires :
Jean-Félix Acquaviva
, député de Corse, membre de la Commission des Lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République ;
Mertxe Aizpurua, députée, membre du Congrès des députés de Madrid ;
Adolfo Araiz, avocat et parlementaire, membre du Parlement de la Communauté forale de Navarre ;
Clémentine Autain, députée de Seine-Saint-Denis, membre de la Commission des affaires étrangères ;
Pernando Barrena, député européen, membre de la Commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures ;
Esther Benbassa
, sénatrice de Paris, membre de la Commission des Lois, vice-présidente de la Délégation sénatoriale aux outre-mer, directrice d’études à l’École pratique des hautes études (Sorbonne) ;
Manuel Bompard, député européen, membre de la Commission de l’industrie, de la recherche et de l’énergie et membre de la Délégation à l’Assemblée parlementaire de l’Union européenne pour la Méditerranée ;
Éric Coquerel, député de Seine-Saint-Denis, membre de la Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire et coordinateur du Parti de gauche ;
David Cormand, député européen, membre de la Commission des budgets et membre de Commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs ;
Pierre Dharréville, député des Bouches-du-Rhône, membre de la Commission des affaires sociales ;
Gorka Elejabarrieta, sénateur, membre du Sénat de Madrid ;
Maddalen Iriarte, parlementaire, membre du Parlement de la Communauté autonome basque ;
Pierre Laurent, sénateur de Paris, vice-président de la Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées et membre de la Commission des affaires européennes ;
Paul Molac, député du Morbihan, membre de la Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République.

Philosophes :
Etienne Balibar
, philosophe, professeur émérite à l’Université de Paris-Nanterre, professeur affilié au département d’anthropologie à l’université de Californie à Irvine, visiting professor à l’Institut de littérature et société comparée de l’université Columbia, aux Etats-Unis, et Anniversary Chair in Modern European Philosophy, Kingston University London, United Kingdom ;
Judith Butler, philosophe, professeure et titulaire de la chaire Maxine Elliott dans les départements de rhétorique et de littérature comparée à l’Université Berkeley, États-Unis, et à la European Graduate School de Saas-Fee, Suisse, docteur honoris causa des universités de Bordeaux, McGill University, Université de St. Andrews, Université de Fribourg, Université de Liège et de l’Université de Belgrade, membre de l’Académie américaine des arts et des sciences et prix Theodor W. Adorno ;
Geneviève Fraisse, philosophe, directrice de recherche émérite au CNRS, participe à la création du Collège international de philosophie (CIPH) et docteur honoris causa de l’université du Chili ;
Federica Giardini, philosophe, professeure de philosophie politique à l’Università degli Studi di Roma Tre, Italia, directrice du Master Studi e politiche di genere, cofondatrice du Master Studi del territorio – Environmental Humanities, membre du comité de direction de IAPh, Association internationale des femmes philosophes ;
Axel Honneth, philosophe et sociologue, professeur de philosophie sociale et directeur de l’École de Francfort, Institut de recherche sociale à Francfort-sur-le-Main en Allemagne, et Jack C. Weinstein professeur de sciences humaines, Département de philosophie, Columbia University, États-Unis, docteur honoris causa de l’université Bordeaux Montaigne et Prix Ernst-Bloch ;
Chantal Jaquet, philosophe, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, coordonne et anime le séminaire international de recherches sur Spinoza, directrice du Centre d’histoire des philosophies modernes de la Sorbonne et fondatrice de la revue de l’école doctorale de philosophie de l’université Paris1 Panthéon-Sorbonne Philonsorbonne ;
Sandro Mezzadra, philosophe, Professor of Political Philosophy, Department of the Arts, Alma Mater Studiorum, Bologna University, Italy ;
Marie-José Mondzain, philosophe, directrice de recherche émérite au Groupe de sociologie politique et morale, EHESS et CNRS, officier de l’ordre des Arts et des Lettres ;
Jean-Luc Nancy, philosophe, professeur émérite à l’Université des Sciences humaines de Strasbourg, prix Albertus-Magnus ;
Toni Negri, philosophe, il a enseigné à l’université de Padoue, dont il dirigeait l’Institut de Sciences Politiques, à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, à l’université Paris VII et à celle de Paris VIII, au Collège international de philosophie et à l’Université européenne de philosophie ;
Jacques Rancière, philosophe, professeur émérite à l’Université de Paris VIII (Saint-Denis), commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres ;
Bernard Stiegler, philosophe, fondateur et du groupe de réflexion Ars industrialis, président de l’Institut de recherche et d’innovation, officier de l’ordre des Arts et des Lettres ;
Slavoj Žižek, philosophe, chercheur à l’Institut de sociologie de l’université de Ljubljana, Slovénie, et professeur invité à Columbia University, Princeton University, New School for Social Research, New York University et Michigan University, aux Etats-Unis, médaille d’or du Círculo de Bellas Artes et ambassadeur des Sciences de la république de Slovénie.

Médecins :
Abraham Behar
, médecin honoraire des hôpitaux de Paris spécialisé en médecine nucléaire, directeur du laboratoire de radiobiologie-micro circulation à l’Université Paris VI, président de l’AMFPGN, ancien co-président de IPPNW (prix Nobel de la paix 1985 et 2017) ;
PaulAndré Colombani, médecin et député de Corse (Pè a Corsica), membre de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire ;
Christophe Dejours, médecin psychiatre, psychanalyste et sociologue, professeur titulaire de la chaire de psychanalyse-santé-travail au Conservatoire national des arts et métiers, directeur de recherche à l’Université René Descartes Paris V, directeur scientifique de l’Institut de Psychodynamique du Travail et président du Conseil Scientifique de la Fondation Jean Laplanche, Institut de France, prix Maurice-Bouvet ;
Didier Fassin, anthropologue et médecin, professeur à l’Institut d’étude avancée de Princeton, aux Etats-Unis, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales et titulaire de la Chaire de santé publique au Collège de France ;
Pierre Pribat, cardiologue ;
Claude Corman, cardiologue et écrivain.

Chercheurs et universitaires en sciences sociales et mathématiques :
Geneviève Azam
, économiste, maître de conférences en économie et chercheuse à l’université Toulouse-Jean-Jaurès, membre du Conseil scientifique d’Attac ;
Sophie Béroud, politiste, professeure de science politique à l’Université Lyon 2 ;
Laurent Bonelli, sociologue, maître de conférences en science politique à l’université Paris X Nanterre, rattaché à l’Institut des sciences sociales du politique, corédacteur en chef de la revue Cultures & Conflits, associate editor de la revue International Political Sociology, Oxford University Press et expert auprès du Conseil de l’Europe ;
Christophe Charle, historien, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Panthéon-Sorbonne, membre senior de l’Institut universitaire de France, chaire d’histoire comparée des sociétés d’Europe occidentale, a dirigé l’Institut d’histoire moderne et contemporaine, membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence et président de l’Association de réflexion sur les enseignements supérieurs et la recherche (ARESER), médaille d’argent du CNRS et chevalier de l’ordre national du Mérite ;
Philippe Corcuff, politiste, maître de conférences à Sciences Po Lyon ;
Thomas Coutrot, économiste et statisticien, chef du département « conditions de travail et santé » à la Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques au ministère du Travail et de l’Emploi, membre de son conseil scientifique d’ATTAC ;
Xavier Crettiez, politiste, professeur à Sciences Po, membre de la Commission des juristes et universitaires pour le processus de paix au Pays Basque ;
Keith Dixon
, politologue, professeur honoraire de civilisation britannique à l’université Lumière-Lyon II, membre du collectif Raisons d’Agir et directeur de la Bibliothèque écossaise des éditions Métailié ;
Bastien François, politiste, professeur et directeur du département de science politique de l’Université Paris 1, Panthéon Sorbonne, président du conseil de surveillance de la Fondation de l’Écologie politique ;
Bernard Friot, économiste et sociologue, professeur émérite à l’université Paris-Nanterre (Paris X), fondateur de l’Institut européen du salariat (IES) ;
David Garibay, professeur de science politique et directeur de l’UFR d’ Anthropologie, de Sociologie et de Science politique de l’université Lumière Lyon-2 ;
Jérôme Gleizes
, économiste à l’Université Sorbonne Paris Nord et conseiller de Paris (EELV) ;
Jean-Marie Harribey, économiste, Université de Bordeaux ;
Frédéric Jaëck, mathématicien à l’École normale supérieure d’Ulm, animateur du séminaire international Grothendieck ;
Annie Lacroix-Riz, historienne, chercheuse et professeur émérite d’histoire contemporaine, université Paris 7 ;
Bernard Lahire, sociologue, professeur à l’ENS de Lyon, membre senior de l’Institut Universitaire de France, docteur honoris causa de l’université Veracruzana, Mexique, médaille d’argent du CNRS, chevalier de la Légion d’honneur et chevalier dans l’ordre des Arts et des Lettres ;
Frédéric Lebaron, sociologue, professeur et directeur du département de sciences sociales à l’Ecole normale supérieure Paris-Saclay (ENS Cachan), il enseigne également à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, à Sorbonne Université et à Sciences Po Aix ;
Michael Löwy, sociologue et philosophe, directeur de recherche émérite au CNRS et enseigne à l’École des hautes études en sciences sociales, médaille d’argent du CNRS ;
Gustave Massiah, économiste, membre du Conseil international du forum social mondial ;
Christophe Mileschi, italianiste, professeur des universités, écrivain et traducteur ;
Willy Pelletier, sociologue, enseignant à l’Université de Picardie, coordinateur général de la Fondation Copernic ;
Michel Pigenet, historien, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, chercheur au Centre d’histoire sociale des mondes contemporains, membre fondateur de l’Association française pour l’histoire des mondes du travail ;
Gianfranco Rebucini, anthropologue (CNRS) ;
Jean-Marc Schiappa, historien ;
Yves Sintomer, professeur de science politique et membre du bureau de l’Université de Paris 8, chercheur au Centre de Recherches sociologiques et politiques de Paris, membre de l’Institut universitaire de France et Associate Member, Nuffield college, University of Oxford, United Kingdom ;
Ann Laura Stoler, anthropologue et historienne, Willy Brandt Distinguished University professeure à la New School for Social Research, New York, Etats-Unis ;
Enzo Traverso, historien, professeur à Cornell University, Ithaca, New York, Etats-Unis ;
Aurélie Trouvé, économiste, maître de conférences à AgroParisTech et porte-parole d’Attac ;
Sophie Wahnich, historienne, directrice de recherche au CNRS, directrice de l’Institut interdisciplinaire d’anthropologie du contemporain et membre de la social science school Institute for Advanced Study of Princeton, Etats-Unis.

Personnalités des Arts et des Lettres :
Pierre Bergounioux
, écrivain, sculpteur et professeur de lettres, grand prix de littérature de la Société des gens de lettres pour l’ensemble de l’œuvre, prix Roger-Caillois pour l’ensemble de son œuvre et officier dans l’ordre des Arts et des Lettres ;
Thomas Bidegain, scénariste et réalisateur, Prix Lumières, deux Étoiles d’or du cinéma français et deux Césars ;
Sorj Chalandon, auteur, prix Albert-Londres, Médicis, Grand prix du roman de l’Académie française et prix Goncourt des lycéens ;
Marie Darrieussecq, autrice, prix Médicis ;
Jean-Pierre et Luc Dardenne, réalisateurs et producteurs, prix Bologne-Lemaire du Wallon, David di Donatello, LUX, Robert-Bresson, Sydney Film Prize, prix Lumières, deux prix Joseph-Plateau, quatre prix André-Cavens et un grand prix au Festival de Cannes et deux Palmes d’or, doctorat honoris causa, Katholieke Universiteit Leuven et commandeurs du Mérite wallon ;
Émilie Deleuze, réalisatrice, prix FIPRESCI, Crystal Bear et Young Audience Award ;
Annie Ernaux, écrivaine et professeur de lettre, prix Renaudot, Marguerite-Duras, François-Mauriac, Ernest Hemingway, Gregor von Rezzori, Formentor, Strega européen et pour l’ensemble de son œuvre prix Marguerite Yourcenar, prix de l’Académie de Berlin et prix de la langue française, docteur honoris causa de l’université de Cergy-Pontoise ;
Amina Frense, journaliste, chef de service à la South African Broadcasting Cooperation ;
Jean-Michel Frodon, critique et historien du cinéma, ancien directeur des Cahiers du Cinéma, professeur associé à Sciences-Po Paris, membre du comité pédagogique de SPEAP, Honorary Professor, University of Saint Andrews (Scotland), prix René-Clair ;
François Gèze, éditeur, ancien président et directeur général des éditions La Découverte ;
Robert Guédiguian, réalisateur et producteur, prix Georges-Sadoul, FIPRESCI, LUX et Louis-Delluc, et pour l’ensemble de son œuvre prix Sergio Amidei, Henri-Langlois et René-Clair, chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Ordre National du Mérite et des Arts et des Lettres ;
James Kelman, écrivain écossais, prix James Tait Black Memorial et Booker Prize ;
Thomas Lacoste, réalisateur, fondateur de la revue de pensée critique Le Passant Ordinaire, des édition du Passant, du festival Les Rencontres Internationales de l’Ordinaire [cinémas, littératures et sciences humaines] et fondateur et animateur de La Bande Passante réseau international de pensées critiques, de pratiques alternatives et de créations contemporaines ;
Didier Lestrade, écrivain et journaliste, co-fondateur d’Act Up-Paris et du magazine Têtu ;
Ken Loach, réalisateur, docteur honoris causa de lettres de l’université de Birmingham, Royaume-Uni, et de l’Université Libre de Bruxelles, Belgique, et Honorary Doctor of Civil Law de l’université d’Oxford, Royaume-Uni, prix Robert-Bresson et Ours d’or d’honneur, double lauréat du César du meilleur film, prix Lumière et European Award d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, sept récompenses au festival de Cannes dont trois prix du jury et deux Palmes d’or ;
Patricia Mazuy, réalisatrice et scénariste, prix de l’Aide à la Création de la Fondation Gan, du public au Festival Premiers Plans d’Angers, Léopard de bronze, Prix de la jeunesse du Festival de Cannes et Prix Jean Vigo ;
Philip McLaren, auteur et universitaire australien, professeur à l’École de droit et de justice à la Southern Cross University, Australia, prix Récits de l’ailleurs et The David Unaipon Award ;
Jean-Paul Michel, poète, essayiste, critique littéraire et éditeur, fondateur et directeur littéraire des éditions William Blake and Co ;
Yolande Moreau, comédienne et réalisatrice, Prix Louis-Delluc, Prix Lumière, Étoiles d’or du cinéma français, Magritte du cinéma, Los Angeles Film Critics Award, National Society of Film Critics, César du meilleur premier film et deux Césars de meilleure actrice, officier de l’Ordre de la Couronne du Royaume de Belgique ;
Bernard Noël, poète, essayiste et critique d’art, Prix Antonin-Artaud, Guillaume-Apollinaire, France Culture, et pour l’ensemble de son oeuvre Grand prix de poésie de la SGDL, Grand prix national de la poésie, prix Robert-Ganzo, prix international de poésie Gabriele d’Annunzio et Grand prix de poésie de l’Académie française ;
Rithy Panh, réalisateur, prix Albert-Londres, grand prix du documentaire du festival d’Amiens, FIFDH, FIPA d’or, prix France Culture Cinéma, Golden Gate Award, prix Lumières, Preservation and Scholarship Award, prix François Chalais, double lauréat du prix du cinéma européen et pour l’ensemble de son œuvre prix Scam, docteur honoris causa de l’Université Paris-VIII ;
Nathalie Quintane, poétesse, écrivaine et enseignante, prix du Zorba ;
Gillian Slovo, romancière et dramaturge sud-africaine, prix Golden PEN Award et ancienne présidente de l’English PEN ;
Michel Surya, écrivain et éditeur, fondateur et directeur de la revue Lignes et des Éditions Lignes ;
Dominique Vidal, journaliste et essayiste, ancien rédacteur en chef adjoint, puis responsable des éditions internationales et du développement au Monde Diplomatique, codirecteur de la parution annuelle L’état du monde, directeur international du Centre de formation et de perfectionnement des journalistes et président de l’Association européenne de formation au journalisme.

Membres de la société civile :
Julien Bayou
, secrétaire national d’EELV et conseiller régional d’Île-de-France ;
Olivier Besancenot
, porte-parole du NPA ;
Martine Billard, députée de Paris de 2002 à 2012 et de 2010 à 2014 coprésidente du Parti de gauche ;
Frédéric Bodin, secrétaire national Union syndicale Solidaires ;
José Bové, co-fondateur de la Confédération paysanne et de 2009 à 2019 députée européen ;
Alain Coulombel, porte-parole national d’Europe Écologie Les Verts ;
Annick Coupé, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires de 2001 à 2014 et secrétaire générale d’ ATTAC ;
Bernard Dreano, président du Centre d’études et d’initiatives de solidarité international (CEDETIM), président de l’Assemblée européenne des citoyens (HCA-France) et co-président du réseau international Helsinki Citizens’ Assembly ;
André Fadda, syndicaliste ;
Jacques Gaillot, évêque de Partenia ;
Susan George, écrivain et politologue franco-américaine, présidente d’honneur d’ATTAC ;
Jean-Albert Guidou, syndicaliste ;
Pierre Khalfa, économiste, ancien membre du Conseil économique, social et environnemental, co-président de la Fondation Copernic et membre du Conseil scientifique d’Attac ;
Abdessalam Kleiche, responsable de la Commission Transnationale EELV ;
Gilles Lemaire, écologiste altermondialiste ;
Noël Mamère, militant écologiste et de 1997 à 2017 député;
Myriam Martin, conseillère régionale Occitanie (Ensemble! & FI) ;
Gabriel Mouesca, président de l’Observatoire international des prisons de 2004 à 2009 et co-président du Comité des Droits de l’Homme du Pays Basque ;
Arnaldo Otegi, porte-parole d’Euskal Herria Bildu, coalition de la gauche abertzale au Pays basque Sud) ;
Philippe Poutou, porte-parole du NPA ;
Éva Sas, porte-parole national d’EELV, députée de 2012 à 2017 ;
Claude Szatan, coanimateur du Centre d’Etudes et d’Initiatives de Solidarité Internationale ;
Guy Tressalet, syndicaliste, bureau régional FSU Île de France.

 

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2 réflexions sur « Appel international pour la libération de Josu Urrutikoetxea »

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