Le dimanche 9 novembre, les catalans ont exprimé leur opinion dans les urnes malgré l’interdiction de la Cour Constitutionnelle Espagnole. Des 2 305 290 votants, 80% ont répondu oui/oui pour un Etat catalan indépendant et 10% ont confirmé qu’ils souhaitaient que la Catalogne devienne un Etat, mais non indépendant. Gure Esku Dago réunissait le samedi 8 novembre 10 000 personnes à Donostia pour une mosaïque géante en faveur du droit de décider en Pays Basque.
La participation à cette consultation sur l’indépendance de la Catalogne a mobilisé plus de voix que celle obtenue en 2012 par les partis souverainistes. Le Président Mas de la Generalitat soulignant que la Catalogne en est sortie «renforcée». Le gouvernement central considère toujours cette consultation comme «un exercice anti-démocratique».
L’eurodéputé catalan, Josep-Maria Terricabras, figure d’Esquerra republicana de Catalunya (ERC) tire un bilan extrêmement positif de cette consultation. «Plus de 2 millions de citoyens ont effectué un acte souverain, démontrant au monde qu’ils veulent décider de leur avenir, et qu’en plus, ils souhaitent le faire dans les meilleurs délais. C’est pourquoi, prenant compte du message des citoyen-ne-s et considérant que toute négociation avec le gouvernement espagnol revient à perdre du temps, car ce dernier a dit qu’il ne veut pas négocier, la prochaine étape doit être la convocation d’élections anticipées au Parlement Catalan. C’est la demande des catalan-e-s, et, il convient que l’ensemble des forces catalanes en soient persuadés».
10 000 personnes à la mosaïque géante de Gure Esku Dago
Féliciter les écossais, faire parvenir les encouragements aux Catalans à la veille de leur consultation, et, donner un nouveau pas en faveur du droit de decider en Pays Basque. Tels étaient les objectifs de la mosaïque géante, belle et pleine de couleurs qui a été composée par 10 000 personnes à l’appel de Gure Esku Dago le samedi 8 novembre au matin à la plage Zurriola de Donostia. Les photos sont disponibles en cliquant ici.
Décider, n’est plus une bizarrerie, ni même quelque chose d’impossible qui serait à la merci d’une loi qui l’interdit. Décider, c’est possible, et en plus c’est ce qui est normal. « Priorité à la volonté du peuple, la loi finira par s’adapter » était le message porté par Gure Esku Dago à Donostia ce 8 novembre.