Par Claude LABAT,
Mercredi soir sur l’esplanade Roland Barthes, au moment où Bayonne s’interdisait de jeter les clés depuis le balcon de la mairie, une partie de la population ouvrait la porte de la maison EPCI.
Faut-il que l’actualité soit taquine pour oser jouer ainsi avec les symboles… et nous rappeler que EPCI ne pourra fonctionner que si les villes de la côte acceptent de donner leurs clés.
Autre symbole, la dite etxe était adossée au chapiteau abritant le lieu de restauration à base des produits locaux, illustrant parfaitement la démonstration de la complémentarité « urbain-rural« . Et la place d’une agriculture vivante dans une société de plus en plus urbaine
Et pour faire bonne mesure, voici un troisième symbole. Il reste à espérer que la dite maison ne sera pas à l’image de l’etxe bien conventionnelle et consensuelle qui a été exhibée ce soir là.
La maison EPCI doit rompre avec les images faciles et se montrer audacieuse et imaginative pour que toute la population se sente chez elle dans ce territoire.
Bref, l’ouverture des fêtes de Bayonne cette année, c’était aussi celle d’un territoire qui a, plus que jamais, les clés de son destin.