EHBai
Alors que nous espérons sortir rapidement de cette urgence sanitaire, il nous faut faire face avec détermination à l’urgence sociale, climatique et écologique.
En effet, la pandémie mondiale a joué un rôle de catalyseur et a accentué les inégalités sociales. Elle a fait passer au second plan la nécessité d’une transition écologique que la reprise d’une vie normale pourrait encore différer. Des confrontations et batailles politiques majeures sont donc devant nous. Il faudra les mener, autant par les mobilisations populaires qu’au sein des institutions.
Les milliards d’euros mobilisés pour la gestion de la crise et pour une forme d’accompagnement du tissu économique vont mettre au coeur du débat le partage des richesses créées, la solidarité et la justice sociale. On peut s’attendre de la part du Gouvernement à une tentative de mise en place de politiques d’austérité dont les premières victimes seraient encore les populations socialement les plus fragiles. Le Département, avec sa compétence majeure en matière de politiques sociales et de solidarités, a tout son rôle à jouer dans l’accompagnement des personnes qui en ont le plus besoin. De même, face à la frilosité de l’État concernant les propositions de la Convention citoyenne pour la transition écologique, les Collectivités territoriales comme le Département devront être offensives et audacieuses. C’est pleinement conscient.es de ces grands enjeux que nous nous présentons à ces élections.
Par ailleurs, en tant qu’abertzale, nous avons longtemps milité pour la reconnaissance institutionnelle du Pays Basque Nord. La Communauté Pays Basque existe depuis 2017 et nous appelons de nos voeux son évolution vers une Collectivité à statut particulier.
Le devenir institutionnel du Département nous préoccupe peu, mais le service public départemental nous concerne pleinement !
Le Département constitue clairement pour nous un échelon institutionnel qui devra à terme, s’effacer au profit de la Communauté Pays Basque à statut particulier. Mais dans l’attente de préciser et de construire cette nouvelle étape institutionnelle, il reste fondamental pour nous de nous intéresser aux politiques développées par le Département, parce qu’elles conditionnent la vie quotidienne des habitant.es. La recherche d’une institutionnalisation croissante du Pays Basque vise bien entendu à consolider l’existence du Pays Basque mais n’a réellement de sens que parce qu’elle permet de décider au plus près du terrain, au plus près des attentes et des aspirations de ses habitant.es, à une échelle territoriale qui facilite la co-construction de l’action publique.
Nous avons notre mot à dire et des propositions à défendre sur l’ensemble des politiques aujourd’hui portées par le Département. L’accompagnement des personnes les plus en difficulté, la prise en compte de la transition écologique, la pratique de la langue basque, les services à l’attention des plus âgé.es, la sécurité des infrastructures routières, les conditions de vie des collégien.nes… Autant de questions parmi bien d’autres, sur lesquelles le service public départemental se doit d’être consolidé, au service des habitant.es.
Manière différente de faire de la politique
Nous estimons que le mandat départemental mérite des élu.es qui s’y investissent. L’appétit politique démesuré de certains élu.es n’est pas acceptable. Le cumul des mandats détériore la démocratie et alimente les dérives technocratiques. En 2017, Alain Iriart qui était alors conseiller départemental avait démissionné afin de ne pas cumuler avec le poste de Vice-Président de la nouvelle Communauté Pays Basque. Fidèles à ce principe, les 48 candidat. es que nous présentons aujourd’hui ne sont pas membres de l’exécutif de la CAPB et ne sont pas maires de communes de plus de 5.000 habitant.es. Nous avons la légitimité de nos expériences militantes sur de nombreux terrains qui nous ont appris que toute avancée sociale, tout changement politique est le fruit d’un engagement, de la mobilisation de la société et ne vient pas uniquement “d’en haut”. Tout en se présentant aux élections nous revendiquons également un engagement dans de nombreuses alternatives.
En présentant des candidatures EHBai dans les 12 cantons, nous défendrons notre projet politique. Nous porterons la voie d’une alternative de gauche, écologiste, abertzale et féministe sur l’ensemble d’Iparralde.
En glissant un bulletin EHBAI dans l’urne les 20 et 27 juin prochains, nous ferons entendre la voix des habitant.es d’Iparralde, nous nous ferons l’écho des mobilisations en faveur de plus de justice sociale, nous défendrons les alternatives locales pour contribuer à construire un monde plus soutenable et participatif.
Je ne comprend pas pourquoi EHBai ( et autrefois Abertzaleen Batasuna et Batasuna ) ne présente jamais de candidats dans le canton Oloron Saint Marie 1. Les Basques de ce canton la ne méritent t’ils pas d étre inclus dans le projet abertzale ? On les as totalement abandonner . Esquiule/Eskiula est bascophone , Géronce , Aramits , Ance Féas , Lanne en Barétous on tous des quartiers bascophones sur leurs limites ouest et sud . Le quartier Barlanes/Sarraltzune voit c’est dernier bascophones disparaitrent .
Pas un seul hectare de notre pays pas ne doit étre sacrifier . EHBai devrait peut étre ouvrir une commission pour délimiter le tracée de la frontiére en vue des futures négociations sur l’indépendance du Pays Basque Nord . Et il serait aussi intéréssant d’inclurent les villages de Gestas , Charre , Nabas , Espiute , Escos et bien d’autres dans lesquels le basque c’est toujours mélangés au béarnais et ou les maisons portait souvent deux noms .