Témoignage complémentaire de l’article : « Co-construire le Pays Basque de demain, entre la société civile et les instances institutionnelles » où Paxkal Indo, président, et Martine Bouchet, vice-présidente du Conseil de Développement, font le point sur le chemin parcouru et les enjeux liés à la dynamique Pays Basque 2040.
Entrepreneure, formatrice-consultante en Alimentation durable, Cécile Poignavent est membre du Conseil de Développement du Pays Basque depuis 3 ans en tant que citoyenne. Elle y apprécie la volonté d’associer la société civile aux enjeux qui la concernent et la possibilité d’avoir du débat sur les sujets pour prendre du recul et nuancer. Elle répond aux questions d’Enbata sur la dynamique d’Iparralde 2040.
Qu’attendez-vous de la dynamique Iparralde 2040 ?
Ma principale attente est de donner la possibilité aux citoyens de partager leur futur souhaitable pour le pays basque en 2040. Permettre un espace de parole, d’échanges et de coconstruction. Et je suis également enthousiaste à l’idée d’en découvrir davantage sur mon territoire et ses habitants.
Quels sont les rendez-vous clé pour avancer dans cette dynamique ?
En mai et juin dernier il y a eu des ateliers spécifiques avec les membres du CDPB pour collecter leurs retours sur cette prospective. Et la phase qui s’amorce est celle de la consultation du grand public. La commission Iparralde s’attache à intégrer les actions auprès du grand public aux évènements déjà existants. Cela a donc débuté le week-end de Lurrama en proposant aux participants de se projeter sur Lurrama 2040. Il y a eu un temps de débat suite à la projection de films durant le festival Zinegin. Et il y aura d’autres rendez-vous tout au long de 2025.
Comment abordez-vous la dynamique Iparralde 2040 autour de vous ?
Je partage cette dynamique naturellement en fonction des personnes que je rencontre et des sujets dont nous discutons. Chaque personne a un sujet qui lui parle et Iparralde 2040 peut se rattacher à tout type de discussion finalement car cela parle de notre futur quotidien sur notre territoire, de notre vie de tous les jours.
Chacun peut se sentir concerné très facilement même si cela n’est pas toujours par le même prisme : logement, jeunesse, santé… Et il il y a des questionnements ou des retours qui me parviennent après coup car mon entourage sait que je suis investie dans cette dynamique.