A l’heure où l’on constate avec dépit le problème du chômage qui s’amplifie, où les travailleurs (moi, mes enfants,…) sont sous-payés, dévalorisés, et déprimés, de plus en plus souvent à la merci d’une hiérarchie impersonnelle allant de pair avec la raréfaction des petites structures. A l’heure où l’on voit que le climat a de la fièvre et que les catastrophes dues aux dérèglements climatiques s’enchaînent et ne peuvent tendre qu’à se multiplier… Eh bien moi je veux des emplois climatiques. Je veux d’une façon ou d’une autre que notre société digère cet état des lieux et s’emploie dans la bonne direction.
On a tous rêvé d’une société d’emplois «verts», respectueux, et en général après, on a toujours quelqu’un pour venir nous traiter d’utopiste.
Mais là ça y est, heureuse d’avoir assisté à la conférence sur les 10 000 emplois climatiques qui pourraient être crées en Iparralde, je brandis fièrement à tous les sceptiques l’étude de Becerra et Bizi !
Ils l’ont dit, et sont déjà critiqués pour leurs chiffres trop conservateurs. C’est une fourchette basse ? Moi c’est une fourchette qui me redonne de l’appétit, l’appétit de défendre notre société, nos ambitions collectives contre une vision défaitiste de notre devenir.
Les emplois climatiques peuvent exister, nous vivrions mieux, avec plus d’emplois et en accord avec l’urgence à se préoccuper du climat. Et si on y pensait sérieusement ?
Moi je viendrais avec ma pancarte faite maison, apporter mon soutien à la mobilisation du 1er mai, pour une vision ambitieuse et écologique de la politique de l’emploi.
Rendons nous coté Bayonne nord, vers le pont Saint Esprit, le 1er mai vers 10h30, si vous voyez un visage rempli de détermination et d’espoir, il se pourrait que ce soit moi. (autre indice, j’aurais un verre de cidre local dans la main). Bonne journée à vous.