Avec la manifestation du 15 juin à Biarritz, le collectif des réfugiés et exilés issus du conflit qui oppose le Pays Basque et l’Espagne, revient sur le devant de la scène. La présence de ces femmes et de ces hommes en Iparralde n’est pas nouvelle. Bien qu’hier encore en grande partie réduits à la clandestinité, ils ont marqué et nourri l’histoire de nos trois provinces et celle de la revendication basque. Mais à chaque génération, à chaque défaite, le prix est très lourd à payer.
Le mensuel Enbata du mois de juillet offre un regard dans le rétroviseur pour évoquer l’ampleur et les effets de ce phénomène politique.
Ce numéro disponible depuis le jeudi 27 juin dans tous les kiosques d’Iparralde apporte aussi sa contribution dans la controverse entre le maire d’Hendaye et le sous-préfet sur le financement par la commune d’une ikastola. En effet, dans l’article « Quand l’Etat finançait l’ikastola » on voit comment en 2001, le financement de l’ikastola de Saint-Palais passait entre les mailles du filet de la loi Falloux de 1850 en bénéficiant non seulement le financement des collectivités locales, mais plus fort encore, celui de l’Etat.