par 
Patxi Bergara
Les faits. C’est tout ce qui compte.
Le 1er fait, c’est que je suis depuis plus de 13 ans un militant de terrain qui œuvre à l’établissement d’une autonomie concrète de son territoire. Dans cette perspective, la mise en place et la pérennité d’outils comme ENARGIA et I ENER – que j’ai contribué à fonder avec d’autres – témoignent qu’une volonté collective motivée par des intentions constructives produit des résultats aussi tangibles qu’heureux pour nos habitant.e.s. Une énergie « de chez nous », produite et fournie par des opérateurs conçus sous une forme coopérative. Ce succès est un fait et chacun.e ne peut que s’en féliciter.
Le 2eme fait, l’extraordinaire campagne de démolition méthodique dont je fais l’objet, à travers une série d’articles sinon à charge du moins extrêmement orientés. Ma vie personnelle en paye un prix exorbitant. Mais là n’est pas le principal problème, non. Le principal problème est que je suis présenté comme une sorte de petit prince habité par l’appât du gain et qui s’affranchirait de toutes règles juridiques. C’est strictement faux sur tous les plans. Mais je sais également que cela peut choquer l’honnête lecteur/-rice – je l’ai moi-même été en lisant mon portrait – et cela est inacceptable. Même si je suis là victime réelle de cette cabale, je tiens à présenter des excuses auprès des personnes qui ont été choquées par cet amoncellement de contre-vérités. Car si je n’ai rien à me reprocher légalement, j’ai une responsabilité éthique envers celles et ceux qui croient en ces projets.
Le 3ème fait, c’est l’étrange insistance mise sur Joseph BERGARA et Timothée ACHERITOGARAY, respectivement Président de SOKOA et HERKIDE, et Directeur Général de SOKOA, dans nombre de ces publications, laissant planer un soupçon de népotisme et de main noire tirant les ficelles. Je serais donc la marionnette aux mains d’une entité supérieure à la tête d’un complot venant de plus haut… C’est à la fois grotesque, mensonger et diffamatoire. N’étant pas moi-même complotiste, je me refuse à voir une opération de déstabilisation visant mon père, qui a œuvré inlassablement pour le développement économique d’Iparralde auprès de Patxi NOBLIA, dont il a été le bras droit durant de nombreuses années avant de lui succéder à la tête de SOKOA. Je me dis juste que tous les moyens sont hélas bons pour me nuire….
Le 4eme fait, c’est que je tiens à disposition l’ensemble des pièces juridiques que je peux légalement exposer et qui montre que je suis la partie lésée dans cette sordide histoire.
En conclusion, les faits. Rien que les faits…
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Je suis soulagé de lire cette tribune de Patxi Bergara. Merci à ENBATA de la publier. Oui, c’est le rôle d’ENBATA de présenter des faits, et le notre de les interprêter, et de contribuer à préparer le Pays.
Je peux témoigner que Patxi s’est révélé entreprenant, militant de l’innovation en économie sociale.
– dans des équipes de lancement de la monnaie locale complémentaire « eusko », citée comme « la première en France par son impact »;
– en participant à certaines initiatives inclusives de Bizi et Alternatiba, notamment sur « urgence climatique » et « justice sociale »,
Puis il a réuni et animé, avec Herrikoa et plusieurs autres mouvements, un groupe de promoteurs d’activités sur la production et la distribution d’énergie électrique verte.
Désormais I-ENER et ENARGIA poursuivent sans lui leur maturation, devant urgemment réunir les conditions de leur pérennité, de l’excellence opérationnelle, de la sécurité technologique, de leur attractivité partenariale.
Dans l’intérêt du Pays, Patxi Bergara, mérite de poursuive son parcours et son épanouissement professionnel au Pays, en s’intégrant à une gouvernance de haute expérience, engageante, performante, inclusive.
Très difficile pour le lecteur que je suis de se faire une vrai opinion sur les dernières péripéties d’Enargia. J’essaye de comprendre, mais je n’y arrive toujours pas. Apres avoir lu la tribune de Txetx et celle de Patxi , j’ai toujours du mal à m’y retrouver.
Enfin de compte, il faudrait écouter les 2 parties plus longuement pour peut être comprendre ce qui s’est passé à Enargia.
En tout cas c’est un véritable gâchis pour une entreprise qui fonctionnait plutôt bien, voir très bien jusque là.
Merci Enbata d’ avoir donner à Patxi le droit de s’exprimer à son tour.
Il y a dans cette affaire une énorme part d’ombres, très profondes ombres dans tout ce qui nous a été présenté pré-digéré par diverses personnes dans Enbata.
Je peux dire, moi qui connais bien Patxi depuis sa jeune enfance, que je n’ai jamais rien constaté dans son comportement, rien qui ne fasse même qu’approcher la carricature délétère et pestilentielle qu’on a présentée de lui.
Ce que je dis là pourra sembler très léger comme argument pour sa défense.
Comment essayer d’être au niveau de la conspuation qui lui a été faite !
Non, l’opinion que j’ai toujours de Patxi n’a pas changée, toujours la même que celle confirmée par les principes de valorisation locale qui ont permis l’exemplaire gestion et réussite collective de Enargia.
Exemplarité qui transparaissait aussi, surtout dirais-je presque, dans la chaleureuse ambiance qui régnait parmi les 5 ou 6 personnes qui se sont relayées au quotidien de cette réussite durant ces années.
Et si je ne parle ici nommément que de Patxi dont l’avenir local, a été je le crains, inconsidérément ruiné, je n’oublie pas les autres, parmi ces personnes, qui ont dû se préoccuper précipitamment d’assurer ailleurs leur devenir professionnel.
Toutes personnes qui n’auraient eues, de notre part, qu’à recevoir des remerciements.
Je souhaite à Patxi de pouvoir à nouveau mettre un jour son expertise au service de EuskalHerri, comme il en a toujours reçu l’exemple de son environnement.