La biodiversité s’effondre, les catastrophes liées au climat sont de plus en plus nombreuses, des millions de personnes sont obligées de migrer vers d’autres territoires… L’humanité court à sa perte. Les scientifiques nous alertent depuis plus de 50 ans sur l’effondrement qui nous guette mais nous continuons à agir comme si le problème climatique ne concernait que les prochaines générations.
Les puissants de ce monde, les pouvoirs publics continuent leur course à la croissance et à ne pas agir face à la sixième extinction de masse. Les mots de Greta Thunberg sont significatifs : « Puisque nos leaders se comportent comme des enfants, nous sommes obligés d’assumer la responsabilité qu’ils auraient dû endosser il y a bien longtemps ». Cette jeune Suédoise de 16 ans mène une grève de l’école chaque vendredi depuis août, pour interpeller sur le fait que l’école est censée lui permettre de préparer son avenir, alors que son avenir est justement mis en péril par l’aggravation du dérèglement climatique qu’on ne se donne pas les moyens d’empêcher.
Les mots de Greta résonnent avec les derniers rapports scientifiques. Ces rapports sont certes alarmants, nous devons limiter le réchauffement climatique global à +1,5°C-2°C et cette augmentation aura déjà un impact majeur sur les conditions de vie de l’humanité, mais il est encore temps d’éviter le pire et de ne pas foncer vers une augmentation de 3 à 4°C vers laquelle nous nous dirigeons. Cependant nous devons collectivement impulser un changement massif et sans précédent du fonctionnement de notre société.
Depuis les premières grèves de l’école en Suède, de nombreux jeunes de nombreux pays se sont aussi mis en grève. De l’Australie, aux États-Unis, les mobilisations prennent place en Europe avec de fortes mobilisations, et particulièrement en Belgique et en Suisse où plus de 30 000 lycéen.ne.s se sont réuni.e.s.
Dans l’Hexagone, depuis cet été de par les conséquences visibles du dérèglement climatique, et de par la démission de Nicolas Hulot, la mobilisation pour le climat n’a cessé de grandir. Des mouvements citoyens sont nés, des climatologues s’engagent de plus en plus dans leurs discours et une procédure, soutenue par plus de deux millions de personnes, a été engagée pour porter plainte contre l’État pour inaction face au changement climatique.
« Pourquoi devrions-nous étudier pour un futur qui n’existera bientôt plus, alors que personne ne fait rien pour le sauver ? »
Nous, lycéen.ne.s avons notre mot à dire face à l’inaction de la majorité de nos aînés. C’est notre avenir qui est en jeu. Un appel a été lancé par tous ces mouvements de la jeunesse à une grève internationale pour le climat le vendredi 15 mars. Nous nous devons de répondre à cet appel.
Tu t’imagines étudier pour un futur qui n’existera pas ? Chacun peut participer à son échelle, mais si les adultes ruinent nos efforts par la protection de leurs acquis et leur inaction, nos efforts auront été inutiles. Même le regret sera impossible. L’inaction nous mène vers la fin de l’humanité, agissons ensemble maintenant pour vivre demain.
Nous lycéen.ne.s du Pays Basque, appelons à rejoindre cette mobilisation internationale. Défendons notre avenir et soyons nombreux.ses à rejoindre le mouvement pour envoyer un message fort à nos dirigeant.es. Relevons le défi lancé par Greta Thunberg, et organisons un événement à grande échelle sur notre territoire pour ce vendredi 15 mars.
Plus d’informations :
Mail : [email protected]
Instagram : fridaysforfuture.paysbasqueLes premier.e.s signataires de l’appel :
Pyrénée BEHOTEGUY, 15 ans, en 2nde au lycée Cantau, Anglet
Louise BOFILS, 17 ans, Term ES, lycée Cantau, Anglet
Ombeline CANOVAS, 15 ans, 2nde, lycée Etxepare, Bayonne
Tristan DUVAL, 17 ans, Term S, lycée Louis de Foix, Bayonne
Iban GARRAT, 18 ans, Term L, lycée Cassin, Bayonne
Maïder HASTOY, 16 ans, 1ère STD2A, lycée Cantau, Anglet
Arin HIRIART, 15 ans, 2nde au lycée Etxepare, Bayonne
Elaia INCHAUSPE, 15 ans, 2nde, Lycée Cantau, Anglet
Margot LAMY, 17 ans, Term S, lycée Cassin, Bayonne
Luzio LIZARRALDE PAPON, 15 ans, 2nde, lycée René Cassin, Bayonne
Aimée MASSON, 17 ans, Term STAV, Lycée Armand David, Hasparren
Malik REMADNA, 17 ans, Term S, lycée Cassin, Bayonne
Clément RIVERO, 16 ans, 2nde, lycée René Cassin, Bayonne
Johan RIVIÈRE, 17 ans, Term S, lycée Cassin, Bayonne
Maïna RIVIÈRE , 14 ans, 2nde, lycée Cassin, Bayonne
Kelly SOUQUIÈRES, 15 ans, 2nde, lycée René Cassin, Bayonne
Anouchka VANDEVILLE, 16 ans, 1ère L, lycée Cassin, Bayonne