Le mercredi 14 mars à 18h30 Place du Réduit, un rassemblement symbolique et festif est organisé pour la libération du Pont Saint-Esprit. Un collectif d’associations (parmi lesquelles on trouve Bizi!, le CADE, Txirrind’ola,…) porte deux mesures simples pour améliorer la vie des gens et lutter contre le changement climatique. Il faut agir vite pour que ces propositions soient intégrées au projet de Tram’bus.
Les deux mesures revendiquées sont :
- La création et l’aménagement d’une zone de rencontre entre la gare de Saint-Esprit et la mairie de Bayonne.La zone de rencontre sera une zone ouverte à tous les modes de transport (voitures, transports collectifs, piétons, vélo,…). La vitesse y sera limitée à 20km/h pour sécuriser tous les déplacements et protéger les personnes les plus fragiles (piétons, vélos, personnes à mobilité réduite). C’est une zone qui favorisera la cohabitation et l’accessibilité aux commerces. Il faudra y adjoindre une logique d’aménagement pour permettre une cohabitation harmonieuse et sécurisée (matériaux et espaces adaptés,…). Cette logique est encore possible pour autant qu’il existe une volonté politique de l’y intégrer dans le projet du Tram’bus.
- L’expérimentation de la fermeture du Pont Saint-Esprit aux voitures le week-end.
En effet, le week-end, il y a moins de saturation du fait des trafics et des déplacements domicile/travail faibles, et la libération du pont est cohérente à l’intérieur du projet Tram’bus. Cela permettrait de donner une attractivité nouvelle au centre ville de Bayonne, aux nouveaux espaces publics et au futur Tram’bus dans une logique de complémentarité des modes de déplacement. Cette décision appartient à la mairie et ne présente pas de difficulté technique. Elle pourrait être facilement mise en place lors de l’arrivée du premier Tram’bus, offrant ainsi une solution efficace et complémentaire à la voiture.
Dans le contexte du projet de Tram’bus, de la rénovation du pont Saint Esprit et des espaces publics, selon les organisateurs, le rassemblement du 14 mars a pour objectif d’alerter les pouvoirs publics sur la nécessité d’une plus grande prise en compte de l’amélioration du cadre de vie des habitants, de l’attractivité économique, commerciale et touristique des quartiers, du bien vivre des habitants et des travailleurs. Dans une agglomération où 4% des déplacements se font en transports collectifs et 1% en vélo, où 85% des habitants résident et travaillent sur le même territoire, il y a urgence, nous disent les porteurs de la revendication, à proposer des aménagements véritablement en faveur des déplacements en transports collectifs, à pied ou à vélo. 130 millions d’euros vont être investis dans le projet urbain lié au Tram’bus, pour une large partie payés par les contribuables de l’agglomération et de Bayonne. Il est encore temps de tout mettre en œuvre pour que ce projet soit une complète réussite selon le collectif.
Dans le contexte de la réunion à Paris du Groupe International d’Expert pour le Climat (GIEC), le rassemblement s’inscrit parmi les nombreuses actions engagées pour lutter contre la dégradation du climat, de la planète et assurer la survie de l’humanité. L’institut de veille sanitaire et l’ordre des médecins affirment que “la lutte contre la pollution atmosphérique urbaine doit être considérée comme un problème prioritaire de santé publique”. Les effets à court terme sont parfaitement connus, des symptômes respiratoires à la mortalité. A plus long terme, les effets seront aussi importants que le tabac ou l’alcoolisme avec 42 000 morts par an prévisibles. Pour notre santé, il faut agir dès aujourd’hui et garantir une belle promesse d’avenir à nos enfants
« C’est donc le moment de faire entendre notre voix » disent les organisateurs de la mobilisation symbolique et festive. La population est appelée à venir au rassemblement de ce mercredi 14 mars à pied, en bus, en vélo, en skate, en trottinette, avec ses enfants, en famille ou entre amis, et, si possible, avec des vêtements colorés ! Un pot de l’amitié sera servi à la fin du rassemblement à la Place de la République.
Associations signataires : L’Arbre à signes, AVAP, Bizi !, CADE, Les Mères Poules, Saint-Esprit sur le Pont, Txirrind’ola etc.