Témoignage complémentaire de l’article : « Co-construire le Pays Basque de demain, entre la société civile et les instances institutionnelles » où Paxkal Indo, président, et Martine Bouchet, vice-présidente du Conseil de Développement, font le point sur le chemin parcouru et les enjeux liés à la dynamique Pays Basque 2040.
Enseignant à l’IUT de Bayonne depuis 2001, directeur adjoint depuis 2021, c’est à ce titre qu’Eric Guilloteau est membre du Conseil de Développement du Pays Basque dont l’IUT est un membre de droit.
Par le passé, il a été élu, communal, intercommunal et régional. Les questions d’aménagement, de développement, de préservation de notre territoire ont toujours été une préoccupation importante pour lui. Il répond aux questions d’Enbata sur son engagement auprès du Conseil de Développement.
Qu’est-ce que ça signifie pour vous d’être membre du Conseil de Développement du Pays Basque ?
Je crois fermement à l’intelligence collective… On a tous, dans son village, dans son association, dans son entreprise, en tant que citoyen, élu, en fonction de son âge… des visions partielles du Pays Basque, des aspirations différentes pour son avenir. Le CDPB est une formidable « marmite » pour mélanger ces divers points de vue. Être membre de cette institution, c’est participer à ce foisonnement d’idées, c’est tenter de faire émerger des convergences et les faire connaître aux élus communautaires…. qui les entendront.
Qu’est-ce que cela vous apporte ?
Faire entendre la « petite voix » des membres de la « communauté IUT », étudiants, personnels, entreprises est déjà une source de satisfaction. Mais, plus égoïstement, participer aux travaux du CDPB est extrêmement enrichissant. Rencontrer des personnes aux idées, aux parcours différents, mais qui partagent la même envie d’être acteur du territoire où l’on vit est passionnant.
A quoi cela vous engage ?
L’histoire du CDPB a prouvé que la rigueur de ses travaux et le sérieux de ses propositions ont toujours été pris en compte par les élus locaux. Se dire que l’on participe à construire un projet de territoire qui pourra servir de référence pour de futures actions publiques incite à la mesure… Soyons raisonnablement idéaliste !
De façon plus générale, comment les citoyen.nes ou les organisations de la société civile peuvent penser le territoire de demain, contribuer à l’action publique et transformer les pratiques sociales par le CDPB ?
Je crois que c’est l’enjeu majeur de la construction actuelle du Projet « Pays Basque 2040 ». Comment retranscrire dans un document « synthétique », la multitude des paroles que nous collectons ? Comment résumer sans dénaturer ? La collecte se veut être la plus large possible et la synthèse la plus juste possible. Nous sommes, au sein du Comité de direction, convaincu que nous réussirons ce défi… en grande partie grâce à la compétence de l’équipe de salariés qui nous accompagne.