L’insistance avec laquelle un groupe formé par des industriels et des élus lance des projets d’infrastructure, sous maîtrise d’ouvrage public, avec des hypothèses de base volontairement irréalistes, inquiète de nombreux observateurs car leurs exploitations déboucheront nécessairement sur une perte colossale. Cela est d’autant plus grave que cette perte va immanquablement augmenter la dette de l’État français car elle se trouve, dans tous les cas, en dernier recours pour pallier les erreurs commises.
Et, malgré les nombreux avis motivés de représentants du corps social aussi bien que de commissions d’experts mandatés pour analyser les dossiers d’enquête publique requis avant réalisation, ces projets sont néanmoins développés. A suivre, tout sur la dernière publication du CADE sur le financement de la LGV. (...)