Alternatiba, le plein d’idées et d’énergie

"Lutter contre le dérèglement climatique n’est pas de l’écologie punitive" nous dit Pierre Larrouturou, ingénieur agronome et économiste, co-fondateur du Collectif Roosevelt, qui participera à la Conférence "Comment sauver le climat ?" dans le cadre d'Alternatiba Socoa ce samedi 4 et dimanche 5 octobre. "Sauver le climat va nous aider à sauver la cohésion sociale. Des millions d’hommes et de femmes sont déjà «punis» par les inondations, les sècheresses, l’augmentation du prix de l’énergie ou l’augmentation du prix des céréales".
"Le système ancien menace ruine. Il est urgent de faire naître une société nouvelle, une société d’équilibre et de convivialité, avant que le monde ancien ne s’écroule. Ce qui me rend optimiste, c’est la convergence humaine et intellectuelle de tous nos réseaux". Cet optimisme a été partagé et renforcé ce dernier week-end de septembre par la participation de 10 000 personnes en une journée sur Alternatiba Nantes et de 10 000 personnes sur deux journées au FUC Alternatiba Ile-de-France.

Alternatiba, pour construire par le bas des alternatives

"Je vois la dynamique Alternatiba comme l’apparition publique de nouveaux acteurs sociaux et de nouvelles pratiques politiques en lien avec la nécessité de s’engager dès maintenant dans la mutation écologique."
"Cette dynamique a un sens qui dépasse les mouvements et expériences qui la constituent : elle exprime la volonté de s’emparer concrètement du bouleversement climatique, de construire par le bas des alternatives qui s’opposent aux racines du dérèglement du climat et refusent de s’en remettre aux solutions techno-économiques préconisées par les multinationales, par la finance verte et par les États qui leur ont abandonné leur autonomie politique." A quelques jours de sa participation à la conférence "Comment sauver le climat ?" (à la veille d'Alternatiba Socoa de ce dimanche 5 octobre), Geneviève Azam, porte-parole d'ATTAC et auteur du livre "Le temps du monde fini" répond aux questions d'Enbata.info.

Ecosse, un vote sans lendemain ?

Par Keith Dixon - Si l'on tente d'aller au delà des réactions épidermiques des uns et des autres, du ton triomphal des unionistes et de l'immense déception des activistes du Oui, les leçons historiques à retirer de ce scrutin contrastent fortement avec le retour au "business as usual" affiché par la classe politique britannique.
Les choses ont fondamentalement changé en Ecosse, pendant les deux ans de cette "conversation démocratique" autour de la question de l'indépendance.

Geruzak eta mamia

Garapen Kontseiluan 2011an abiatu desmartxaren interesik handiena geruzari begiratuz hastea baino mamiari begiratuz hastea izan zen. Zer da lurralde/herri honek behar duena? Nola dago gaur egun egoera? Behar horiek ikusirik, zein da geruzarik aproposena erantzun saitisfosgarri bat emateko.
Tamalez, Prefetaren geruzak hankamotz dira, gobernantza eta ordezkaritza demokratikoaren ikuspundutik. Beraz, azken honen "edo hartu edo utzi" dikotomiari eutsi behar al zaio? Ez ote da hobe eskaeraren mamiari heltzea? Geruza errefusatu ordez, ez ote litaike geruza mamiari egokitzen entseatu behar?

Eskozia, Katalunia… Euskal Herria

Katalunian, Eskozian eta Euskal Herrian gure herrion subiraniaren aldeko garenok onartzen dugu gure aukera erreferendum batean galtzaile izatea. Haatik, horixe ez dute ametitzen espainiar Estatuak eta itun konstituzionalaren bermatzaileek (PP eta PSOE). Bozkatzeko aukera ukatzen dute ez dutelako onartzen galtzaile izaterik.
Politika soziala bidezkoa balitz, jende asko erakarriko luke prozesu subiranistara (hori gertatu da Eskozian). ELAk berriro dio: subiranismoaren etorkizuna eredu sozialarekin lotuta dago, ez helmuga gisa –hau ere baden arren–, prozesuarekin batera hasieratik doan oinarrizko osagai moduan baizik.

De l’histoire à la modernité

Pierre Delignière - L’Ecosse vit des moments historiques : le référendum du 18 septembre 2014 donne en effet la parole au peuple écossais, pour décider si oui ou non la nation écossaise doit retrouver son indépendance, et donc quitter le Royaume-Uni. Ce royaume s’était en effet formé en 1707 : le parlement écossais disparaissait, tandis que l’Ecosse envoyait désormais ses représentants à Westminster.
Mais le référendum n’est pas la première résurgence de cette histoire.

Bâtir une autre société écossaise

Gerry Mooney - Le débat sur l'indépendance de l'Ecosse est en train de basculer. Le nombre de votes en faveur du oui au référendum se rapproche du non, alors que seules quelques semaines nous séparent du 18 septembre.
Le débat sur l'indépendance – plus exactement le débat sur le devenir constitutionnel de l'Ecosse – à ouvert sur des débats plus larges et plus importants sur le type de société que nous voulons pour l'Ecosse.

Etre collectif et pédagogique

Sur l'avenir institutionnel du Pays Basque, il est indispensable de maintenir le consensus qui s'est créé ces dernières années. Nous devons commencer par écarter les possibilités dont nous ne voulons pas ainsi que celles ne nous permettant pas d'obtenir un jour la Collectivité Territoriale à Statut Particulier.
Les travailleurs-ses ont le droit de connaître les enjeux institutionnels en cours, pour pouvoir se positionner sur une possibilité ou sur une autre. Nous devons faire le pari de la transparence la plus totale, pour que le peuple Basque puisse décider de son devenir institutionnel.

Le Pays Basque a rendez-vous avec son histoire

La communauté territoriale ce serait plus et mieux que la collectivité territoriale. Le constat s’impose à nous; il serait irresponsable de ne pas tenir compte d’une synchronicité évidente entre toutes les forces en présence.
Seul un travail ouvert, collectif autour du Conseil des élu-e-s et du Conseil de développement, responsable, au dessus des enjeux personnels, politiciens et dogmatiques peut sortir le Pays Basque de cette enclave douloureuse dans laquelle il est coincé entre histoire et avenir, pour entrer de plain pied dans la maîtrise de son présent.