Le mercredi 24 janvier, 42 personnes ont occupé le siège d’Habitat Sud Atlantic à l’appel du collectif Alda Habas pour interpeller le bailleur sur les problèmes d’humidité et de moisissures de nombreux logements de leur quartier (Habas la Plaine et Habas Ginsburger). La mobilisation avait également pour objectif de dénoncer le manque de réponses -vécu comme un manque de considération et de respect- aux mails et courriers recommandés faisant état de problèmes graves, adressés par le collectif à HSA. Comme elle s’y était engagée pendant l’occupation, la direction d’HSA s’est rendue dès le lendemain matin dans le quartier pour y rencontrer le collectif Alda Habas et constater par elle-même les problèmes de moisissure en visitant l’appartement de Rudy, qui selon un rapport technique de SOLIHA “ne répond pas aux critères de décence”.
Débuts de réponses :
-Le collectif a obtenu d’HSA des travaux à grande échelle pour l’ensemble des logements de Habas, sans attendre le plan de réhabilitation prévu pour 2028, échéance bien trop lointaine pour les habitants qui subissent l’humidité au quotidien. Ces travaux intermédiaires ne viennent pas se substituer ni retarder la mise en place des plans de réhabilitation prévus dans d’autres quartiers, ce que les habitants d’Habas n’ont jamais demandé et n’accepteraient en aucun cas.
-Une partie des travaux sera engagée dès le premier semestre 2024 ! L’autre partie concernant l’amélioration de la ventilation à Habas la Plaine a été estimée par une entreprise à hauteur de 1,6 millions d’euros. Ce budget d’envergure sera soumis au prochain Conseil d’Administration d’HSA pour que les travaux soient enfin réalisés.
-Alda Habas obtient également l’intervention d’un spécialiste afin de déterminer l’origine des moisissures dans le logement de Rudy. Son relogement sera reconsidéré par HSA, et dans l’immédiat l’intervention d’un plombier est prévue. Alda restera attentif dans les jours qui viennent aux délais des réponses apportées par HSA à la situation de Rudy et de ses trois enfants, dont le logement ne répond pas aux normes de décence. Nous voulons des réponses concrètes et urgentes, et ce dans les jours qui viennent.
Ensemble, on peut changer les choses !
Si ces avancées sont confirmées dans les faits, leur portée sera particulièrement importante et Alda Habas aura à cœur de souligner l’attitude attentive et constructive d’HSA dans le dénouement de cette affaire. Ces avancées sont bien entendu le résultat d’un travail collectif d’ampleur mené par le collectif Alda Habas, avec le soutien du reste de l’association : porte-à-porte dans plus de 700 logements pour identifier les appartements avec des problèmes d’humidité, dossier listant 137 appartements affectés et 36 particulièrement préoccupants, mails, réunions et courriers pour interpeller HSA, mobilisation et action. Le Collectif Alda Habas, a travaillé dans la durée, s’est fait entendre et respecter, et voit les choses commencer à bouger dans le bon sens. Plus que jamais, nous devons continuer à nous organiser collectivement dans les quartiers.
Le mercredi 24 janvier à 14H00, à l’appel du collectif Alda du quartier Habas, 42 personnes ont occupé le siège central de l’office HLM Habitat Sud Atlantic à Bayonne, pour lui demander des solutions concrètes et rapides aux graves problèmes d’humidité et de moisissures, voire de non décence, qu’ils subissent depuis trop longtemps déjà dans leur quartier. Une exposition a été installée dans le hall d’HSA avec des photos des moisissures prises dans leurs logements, ainsi que des courriers à HSA restés sans réponse. Maniant humour noir et dérision, ils sont venus équipés de parapluies et d’imperméables pour dénoncer les conditions dans lesquelles ils vivent. L’occupation s’est terminée après qu’Alda Habas ait obtenu un rendez-vous ce jeudi 25 janvier au matin, au cours duquel le Directeur Général d’HSA s’est engagé à venir avec le détail des travaux prévus en 2024 dans l’ensemble des résidences d’Habas, accompagné d’un représentant de l’entreprise devant les réaliser.
Ras-le-bol des locataires
“Si on se mobilise aujourd’hui c’est parce qu’on en a marre des réponses évasives ou complètement inexistantes. Ça fait plus d’un an qu’on bataille et on ne veut plus de blabla, on veut des actions concrètes” explique Sandrine San José, du collectif Alda Habas. En effet, en février 2023, après un porte-à-porte intégral du quartier qui avait permis d’identifier 137 logements affectés par les problèmes d’humidité, Alda Habas a réalisé et transmis un dossier à HSA présentant les situations de 36 appartements particulièrement préoccupants.
Des problèmes reconnus
Alors qu’il n’est pas prévu de réhabilitation avant 2028 dans le quartier, Alda Habas a obtenu du bailleur qu’il fasse réaliser une expertise indépendante en juin 2023, qui a confirmé des problèmes structurels (ventilations qui ne fonctionnent pas, infiltrations…), puis qu’il s’engage à faire des travaux intermédiaires en 2024.
Depuis, Alda Habas n’a plus de réponse à ses demandes d’informations sur la nature des travaux ou d’engagements sur une date concrète pour leur réalisation, malgré un courrier recommandé le 5 novembre, un mail du 15 novembre, et un second mail de relance le 29 décembre 2023. Dans ce dernier courriel, le collectif annonçait que sans réponse avant le 15 janvier 2024, il se présenterait chez HSA “sans carton d’invitation”.
De graves conséquences au quotidien
Ces problèmes d’humidité ont de graves conséquences pour les habitants de Habas. Des moisissures se développent dans les logements engendrant des problèmes de santé : “Dans le quartier, on ne compte plus le nombre d’enfants qui ont des problèmes d’asthme” souligne Nathalie Ramaud de Alda Habas. Mais aussi des coûts énormes pour les locataires qui ne cessent de nettoyer et repeindre leur logement à leurs frais et doivent s’équiper en chauffages d’appoint sans que la cause du problème ne soit traitée.
Logement non décent
C’est le cas de Rudy Ortica, qui habite avec ses trois enfants dans un logement ne respectant pas les normes de décence d’après une expertise réalisée le 21/12/2023 par Soliha, qui prend soin de souligner que le logement “est très bien entretenu par les occupants”. Rudy ne sait plus comment faire : “Il y a un an j’ai montré au gardien les problèmes d’humidité de mon logement. Quand il a constaté la situation, il a dit que c’était un problème d’aération et qu’il fallait juste nettoyer à l’eau de javel et repeindre. J’ai nettoyé et repeint à plusieurs reprises mais rien n’y fait, la chambre était de pire en pire et mes enfants de plus en plus malades. Cet hiver les problèmes se sont encore intensifiés, de l’eau s’est infiltrée dans les prises d’une chambre et je n’avais carrément plus d’électricité chez moi. Je me suis tourné vers Alda, je suis allé voir mon assistante sociale, et SOLIHA a fait un diagnostic attestant que mon logement ne répond pas aux normes de décence. Malgré tout ça, HSA ne bouge pas. Ce que j’attends aujourd’hui d’HSA c’est un relogement définitif dans un appartement en bon état et que de vraies réparations soient faites dans mon appartement pour que les prochains locataires ne se retrouvent pas dans la même situation.”
Ensemble, on gagne
Pour Rudy et les autres locataires d’Habas, il ne restait alors plus que la mobilisation collective et l’interpellation publique pour se faire entendre, être pris en considération, et obtenir des réponses concrètes et rapides, face à l’hiver, au froid et à l’humidité qui s’intensifient. C’est désormais chose faite grâce à l’action de ce mercredi 24 janvier, HSA s’étant engagé à apporter ces réponses dès le lendemain. Son directeur général viendra même en personne constater l’état de l’appartement de Rudy et sa famille, et lui proposera des solutions de relogement et de travaux en fonction des dégâts constatés. Une brève assemblée de la quarantaine de bénévoles d’Alda présents sur place s’est tenue dans la foulée et a décidé, au vu de ces résultats, de lever l’occupation. Le collectif Alda Habas fera le point dans la semaine pour évaluer les suites données par HSA.
Le mal logement n’est pas une fatalité ! Ensemble, on gagne !
Angeluko « Residence Jardins de la Pena » bizi dugunok arazo asko ditugu 1977 urtetik hona gure egoitza kudeatzen duen sindikatuarekin, izenez askotan aldatu dena: Arbel, Carmen immobilier, Square Habitat, hauxe baita gaur egun duen izena. 2017 arte apartementu bat okupatzen zuen bikote batek mantenketa egiten zuen . Baina erretreta hartu ondoren SH ak ez du beste bikoterik leku horretan bizitzea nahi , apartamentua hutsik dago eta urtez urte haren kalitatea behera doa. Hala ere, Euskal Herrian bikote askok nahi lituzkete horrelako bizileku eta lan bat.Baina SH ak ez du nahi nardatzen duelako enplegatuak ukaiteak arrazoi administratibo hutsengatik: ez dute soldatarik eta kargurik pagatu nahi; enplegatuak oporretan diren bitartean ez dute ordezkorik pagatu nahi eta abar luze bat..Horren hordez parkea eta eraikinen mantentzeko enpresak pagatu nahi dituzte. Orain arte asko izan dira, lana nahiko ongi egiten ez zutelako. Zati komunetan jendeek trasteak ezartzen dituzte, beste batzuk legez kanpoko aparkamenduak egiten dituzte, eta biztanleen kexa askoren gorabehera ez dute deusik ez egiten, legezko biderik omen ez delakoan. Okerrena azkena izan da: balkoi batzuetan betonaren burdinak agertzen dira, hori seinalatua izan zen 2019. CORTEN BASTAN ingeniaritza bulegoak estudio bat egin du, biztanleek naski pagatu dutena, eta konponketa oso garetsiak proposatu dituzte, alta hain beharrezkoak ez zirenak. Zorionez protesta bat egin dugu eta proposaturiko soluzioa abandonaturik izan da. (Biztanle bakoitzeko 35 000 euro gutxi gora behera)