●●● que dans les hommages unanimes adressés à Robert Badinter, on oublie qu’alors président du Conseil constitutionnel, il annula l’article du statut corse promu par Jospin, affirmant que le « peuple corse » est une « composante du peuple français » parce que « la France est une république une et indivisible ». La guillotine constitutionnelle marche encore.
●●● qu’en 2004, Olivier Laban, président des ostréiculteurs d’Arcachon, obtienne la censure d’un reportage par Thalassa sur la pollution du bassin : «C’est de la désinformation pure. Ras le bol de ces polémiques montées en épingle ». Résultat en 2024, les huîtres sont interdites à la vente.
●●● qu’Attal nie les effets des pesticides sur notre santé. En bon franglais, Macron disait : « Make our planet great again ». C’est devenu : « Make our planet dead after all », faire mourir notre planète finalement !
●●● que Mathieu Bergé démissionne de son poste d’élu à la CAPB car son mandat régional « demande du travail et du temps ». Élu à Bordeaux depuis 2015, il était temps qu’il s’en rende compte !
●●● et attristé d’apprendre que Patxi Bergara, directeur d’une coopérative de quatre salariés revendique plus de 7200 euros de rémunération mensuelle. A combien de zéros aurait dû monter celle d’un autre Patxi, président d’une société qui employait 230 salariés, s’il n’avait été, lui, animé par d’autres idéaux ?