Conséquence politique d’un système qui compromet notre avenir, la crise du Covid-19 ne peut être résorbée par des mesures d’urgences et des visions court-termistes.
Tout juste un an après avoir découvert le premier cas de Covid-19, les premiers vaccins aux technologies inédites étaient déjà sur le marché. En temps normal, cela nécessiterait presque 10 ans. Une prouesse scientifique qui démontre, encore une fois, que tout est question de priorité. Mais encore faut-il s’accorder à les hiérarchiser au risque d’aggraver la situation. Ne refermons pas le débat trop vite, tout du moins posons-nous sereinement les bonnes questions afin que l’on ressorte plus fort de cette crise et que l’on assure, pour l’avenir, l’intérêt commun le plus durable.
Je crois qu’il existe des raisons et des manières très différentes de s’opposer aux vaccins contre le Covid-19. Pourtant le débat se polarise de manière systématique et manichéenne autour du clan des vaccinés ou des non-vaccinés, souvent amalgamés avec les anti-pass-sanitaires, les anti-vaccins ou les complotistes. Chacun caricature la position de l’autre, ce qui annule toute possibilité de débat serein.
Le corps a ses raisons que la raison…
De façon générale, le manque de recul sur ces vaccins est l’un des premiers arguments avancés pour justifier le fait de ne pas encore être vacciné. Selon l’enquête CoviPreves, les femmes seraient plus hésitantes que les hommes à sauter le pas. Un rapport au corps plus investi pourrait expliquer ce doute majoritairement féminin. Les femmes ont en effet appris à écouter et observer leur corps en raison notamment des cycles menstruels, de la maternité et certainement aidées par un conditionnement social. Ce sont d’ailleurs en majorité les femmes qui ont à charge la santé et le soin des enfants dans un couple. La raison qui explique peut-être, le fait qu’elles soient plus regardantes sur les effets secondaires qui se développeraient dans le temps.
En tant que jeune femme sans enfants, je comprends et partage cette réticence physique et instinctive quant à l’injection de plusieurs doses d’un vaccin-test. Il ne s’agit pas seulement de notre propre corps, mais aussi de la santé d’une potentielle postérité dont on se sent intimement les seules responsables. L’accélération de la mise en place des vaccins s’explique aujourd’hui, en partie, par le manque de résilience du système de santé publique, résultat de politiques de rentabilité. Il s’agit alors pour les décideurs politiques de libérer notre système hospitalier pour faire reprendre l’activité économique au plus vite. Et ce, sans s’attarder sur la véritable cause de l’émergence de cette nouvelle maladie infectieuse.
Conséquence d’un système
Le livre La fabrique des pandémies de Marie- Monique Robin tente d’apporter une réponse à cette question. Le Covid-19 serait la conséquence tout à fait prévisible d’un système, notamment à travers le développement de l’agriculture intensive et la pression exercée par les activités humaines sur la biodiversité. Selon l’OMS, l’émergence de ces maladies infectieuses est en constante progression, passant d’une émergence tous les 10 à 15 ans en 1970, à environ trois par an aujourd’hui. L’épisode de zoonose d’influenza aviaire que nous avons connu en début d’année tend à se banaliser et se généraliser. Le mois dernier, sur décision de l’Etat français, ce sont donc 1600 canards sains et en bonne santé, des races locales, qui ont été abattues à Bidache. Comme le dénonçait le syndicat agricole ELB, c’est cette agriculture intensive basée sur cette même logique productiviste qui est à l’origine de la propagation de ces maladies. Nous réagissons donc dans l’urgence pour solutionner, depuis la même vision court-termiste, une conséquence d’un problème systémique.
Quelles sont nos priorités ?
Le sixième Rapport d’évaluation du GIEC rappelle qu’à moins de réductions immédiates, rapides et massives des émissions de gaz à effet de serre, la limitation du réchauffement aux alentours de 1,5°C, ou même à 2°C, sera hors de portée. Les conséquences du dépassement des 2°C seraient irréversibles et sans commune mesure avec celles du Covid.
Depuis le début de la pandémie, des sacrifices sont exigés de la part des plus jeunes pour l’intérêt général et pour sauver des vies. Nous sommes en droit de nous poser les questions suivantes
• Pourquoi accepter de se faire vacciner contre une maladie qui comporte peu de risques pour nous, si c’est pour retourner au monde d’avant qui nous condamne à un futur invivable ?
• Aujourd’hui (2018) de 81 ans, quelle sera l’espérance de vie dans 30 ans ?
• Quand va-t-on enfin faire preuve de solidarité générationnelle envers les plus jeunes et les générations prochaines ?
• Ne sommes-nous pas en train de manquer ce carrefour historique pour tenter de retrouver le monde d’avant quoiqu’il en coûte ?
155 000 000 000 d’euros, c’est le montant dépensé pour aider les entreprises sur l’année 2020 sans garanties de contreparties écologiques. Aussi longtemps que les solutions de sortie de crise seront motivées par des politiques court-termistes de relance de la croissance, qui ne placent pas l’urgence climatique comme priorité, je ne vois aucun intérêt collectif durable à se faire vacciner.
Je suis un jeune retraité doublement vacciné .
Ma décision d’accepter ce vaccin s ‘est vu compliquée par le tissu de mensonges proférés par ceux qui nous gouvernent . Quand a choisir parmi les experts certains qui sont grassement payés par les laboratoires n’a pas été rassurant .
C’est donc avec un brin de lâcheté , lorsque j’ai constaté qu’au bout d’un an très peu de vaccinés mourraient , que j’ai osé prendre le risque .
Plus jeune , comme Gaby , peut-être aurais je attendu plus longtemps .
Pour autant je ne pense pas qu’on puisse refuser la vaccination parce que les valeurs écologiques ne sont toujours pas respectées .
Macron a été élu démocratiquement et le sera très probablement en mai 2022 . Cette éventualité ne m’enchante pas mais il faut faire avec .Il veut bien qu’on s’entasse dans le métro pour aller au boulot .
l’ecologie est le science du vivant plus precisement la science des systéme vivant. Cette affaire de vaccination pose un vrai sujet de sante publique. quand un systéme immunitaire sensé vous protéger, n’est plus efficace on le booste avec un injection d’un produit expérimental. On est au coeur de la logique capitaliste. On sait pas definir un virus, vivant parce qu’il mute ou inerte car n’ayant pas de metabolisme propre…On est à la base de la compréhension de ce que c’est que le vivant. les chinois on propager l’idée de la dangerosité de ce variant des corona virus. Le système chinois fait de mensonge et de coercition n’a pas ete affecté il en est sortit renforcé… Big pharma c’est emparé de cette grande peur en recyclant un produit qu’elle avait en reserve, mais qui se vendait pas..Il ya pas de sujet vaccin, si vous croyez qu’il protége, vous avez raison. mais c’est pas le produit qui protége c’est amplement demontré, c’est vous qui y croyez….Si on cherche bien dans le publication scientifique on demontre aisément que c’est une escroquerie, dont se servent les gouvernement pour aller dans le sens de l’opinion pulbique. il ya pas complot mais marketing de big pharma et ca marche . mais ca va se retourner. Ou parce que les virus s’adaptent et on aura les m^me taux de mortalité vaccin ou pas vaccin. Ou parce que le virus n’est pas la cause, de la morbidité comme le prouve les statistiques. En attendant les sachant se montrent être de beau fasciste anti science plein de conflit d’interêt. Enfin les sachant adoubés par le pouvoir. Toute pensée alternative est complotiste, ou anti vax. C’est les merdia qui veulent vendre de l’info, au profit de leur richissime propriétaires soutenus pas l’etat. On est dans la m^me bataille l’autonomie des systéme d’information, la democratie locale. pourquoi a ton ete moins touchés.? les facteurs ecologiques etant une partie de la compréhnsion du virus. pollution et maladie respiratoire faite le comparaison de la mortalité… Voila donc un vrai debat ecologique pollué par les arrivistes comme Jadot qui pense pouvoir et honneur et qui se taisent ou approuve le gouvernement car il va dans le sens l’opinion publique…
Vous demandez: « Pourquoi accepter de se faire vacciner contre une maladie qui comporte peu de risques pour nous, si c’est pour retourner au monde d’avant qui nous condamne à un futur invivable ? »
Une partie de la réponse ne serait-elle pas: « parce qu’il est utile si l’on veut changer le monde d’être capable de penser à l’Autre (en l’occurrence aux personnes âgées, aux diabétiques, aux obèses, etc.).
« Quand va-t-on enfin faire preuve de solidarité générationnelle envers les plus jeunes et les générations prochaines ? »
La solidarité générationnelle ne commence-t-elle pas, loin des grands discours idéologiques, en acceptant deux injections de rien du tout quand on est jeune, pour faire que les personnes âgées aient non seulement moins de risques d’être contaminées mais aussi le droit de revenir à une vie normale pour le temps qui leur reste à vivre (avec des sorties sans contrôles sanitaires, des fêtes de Bayonne, etc.)? Pensez aussi aux plus jeunes que vous, je ne supporte plus de voir des bambins obligés de jouer avec des masques, etc. Se faire vacciner pourrait donc être un acte de solidarité.
Voila un discours qui frôle le complotisme .
Comment peut on parler de vaccin-test alors que les premier vaccins a technologie ARN aurai due sortir dans les année 2022 – 2023 et que des scientifiques travaillent sur sa depuis 20 a 30 ans . Que depuis 2016 des travaux pour crées des vaccins contre les rhumes classiques a coronavirus avais été entrepris et que cela a montrer de bon résultats sur les singes . Que en 2003 , au moment de l’épidémie de SRAS-covid un vaccins été en cour de fabrication mais il n’a jamais été mis sur le marché pour la simple raison que l’épidémie avait été controler par les quarantaines . Et puis il faut rappeler que chaque année le vaccin anti-grippe est réactualiser et que sa production ne prend que 6 mois !
Alors oui ont a le droit d’avoir peur d’une piqûre , mais faire passer cela pour un acte politique et militant contre le patronat qui veut remettre le peuple au travail . En un acte anti-capitaliste et écologiste avec une pointe de féminisme . C’est un peu gros !!
Mon soucie c’est que il est écrit en haut de l’article » permanent EHBai » . Et par malheur on vie a une époque ou les gens doutes de tout ! Ou les gens sont complétement perdu ! Et EHBai est un phare dans dans une nuit sombre , un espoir . Un parti qui est écouté et qui dit la vérité dans un océan de mensonges .
Le covid 19 est une saloperie qui va se cacher au plus profond des poumons et qui provoquent des nécroses ( ou pourrissement ) des alvéoles pulmonaires et le seul remède c’est la vaccination !
@ antton
non Monsieur, le seul remède n’est pas la vaccination car elle ne sert à rien, et le vaccin ne protège pas ! Les médicaments proposés par le Pr Raoult étaient les bons, mais si peu chers, qu’on dit qu’ils ne sont pas efficaces (après 50 ans sur le marché…)
Demandez vous qui a lancé le virus, et pourquoi ? et les grosses entreprises pharmaceutiques qui se font la guerre du vaccin, l’obligation pour un virus qui tue moins qu’une grippe…
Je vous laisse réfléchir.
Le Pr Raoult n’est rien de plus que un charlatan . Et un pays de sciences comme la était la France c’est totalement ridiculiser aux yeux du monde avec se genre de personnage . Le fameux hidroxicloroquine qu’il a voulu vendre a autant d’efficacité que de la pisse de chameaux .
Vous prenez les autorités Chinoises pour des imbéciles ou quoi ?
Au début de l’épidémie les chinois on testés de centaines de molécules ( anti grippe , anti VIH , anti virale dérnieres générations contre Ebola , anti paludisme dont l’Hidroxicloroquine ) et rien n’a marché . Et en Chine ont ne demande pas l’autorisation a la famille du malade pour savoir si il veut étre cobayes ou pas !
Donc les Chinois ont utiliser la maniére forte , confinées 50 millions d’habitant de Wuhan et de sa région , clouer les portes des gens qui été contaminer et parfois les laisser mourir chez eux ! Pendants 2 mois la Chine été a l’arrét .
Et aujourd’hui encore quand un seul cas apparait il sont capables de confiner un quartier de 100 000 habitants .
Le Président Xi Jinping n’a pas peur de la grippe , par contre le covid 19 lui donne des sueurs froides . Pourquoi donc ?
Je vous laisse réfléchir.
Raoult un charlatan ?
C’est le n°1 français dans son domaine médical, excusez du peu ! Et à ce titre, que sont les n°2, n°3, etc ? Si Raoult était un charlatan, comme vous dites, cela fait belle lurette qu’avec le paquet d’ennemis politiques qu’il s’est fait par sa position vis-à-vis du Covid, il aurait été mis à la porte. Mais vous êtes peut-être plus fort que les autorités médicales pour juger de la valeur professionnelle de Raoult.
Quant aux Chinois, comme vous dites, ils on confiné 50 M de personnes… sur 1440 M ! Et ceci pendant 2 mois à peine. Jamais le pays n’a été mis à l’arrêt, comme ça a été le cas plusieurs mois durant dans plusieurs pays européens. Ce ne sont pas des imbéciles, les Chinois !
Voilà des propos pleins de bon sens, exprimés sur un ton qui nous change. Bravo à Gaby d’avoir osé, en ces temps noirs pour la libre expression, expliquer sa position. Mais, elle aurait aussi pu aller beaucoup plus loin. Elle aurait pu rappeler que ces vaccins sont expérimentaux. Que ceux qu’on baptise avec mépris d’antivax, ne sont pas, et loin de là contre tous les vaccins. Ils sont contre CES vaccins. Et ils ont leurs raisons. Mais ont-ils le droit de les expliciter ?
Nous avons connu un référendum sur l’Europe, piétiné par Sarkozy. Et l’on a taxé les français d’anti-Europe. C’était faux. Les français étaient contre l’Europe qu’on leur proposait. Et, avec le recul, avaient-ils vraiment tort? Aujourd’hui ceux qui doutent du vaccin ne sont pas majoritairement des antivax, seulement des personnes inquiètes sur les conséquences possibles de CES injections. Il est quand même extraordinaire que seule la santé soit exclue du principe de précaution !
Au surplus, les dernières études montrent de façon éclatante que la vaccination ne sert à rien pour protéger du virus. Les vaccinés sont porteurs comme les autres. Tout aussi dangereux que les autres pour leur entourage, y compris et surtout les seniors. Peut-être même plus dangereux dans la mesure où, vaccinés, ils sont persuadés ne pas être dangereux.
La vaccination ne permet en aucun cas le retour à ce qu’on appelle la vie normale (si tant est que la vie normale se limite au superficiel : aller au restaurant !). Les exemples étrangers comme Israël sont là pour le prouver. La vaccination est, au mieux, une tentative très incertaine d’enrayer une épidémie beaucoup moins dramatique qu’on veut nous le faire croire quand on analyse de près les chiffres, même officiels, de la mortalité.
Quant aux masques ! on pourrait gloser des heures sur leur réelle efficacité.
Je suis un senior. Je ne suis pas vacciné et je ne le serai pas (on verra bien jusqu’où la tyrannie sanitaire de notre gouvernement osera aller). Je suis solidaire, moi senior, des jeunes générations. Je ne souhaite pas que leur vie soit un jour aggravée, voire détruite, en raison d’une expérimentation de masse. Je me battrai pour que mes sept petits-enfants ne soient pas obligés de le faire. J’ai vécu ma vie, de quel droit priverai-je mes enfants et mes petits-enfants de la leur, au nom d’un très hypothétique amélioration de la situation avec deux injections qui sont tout sauf deux injections de rien du tout. Bien mieux, il est désormais dépassé de parler de deux injections, on veut nous en imposer trois, et bientôt quatre, à terme, sans doute, plusieurs fois par an….
Depuis le début de cette crise, des voix de spécialistes du monde entier (qui ne sont pas marqués du sceau du conflit d’intérêt) alertent sur ces points. Ils ne sont pas sur les plateaux de télévision, ils ne sont pas dans la presse. Dès lors qu’ils expriment le moindre scepticisme (pas même une position opposée à…), ils sont éjectés de tous les réseaux de communication. Et s’ils avaient eu raison depuis le début ? Que diraient alors ceux qui poussent par la force ou autrement à la vaccination ? Dans tous les cas, qu’ils ne disent jamais « nous ne savions pas ».
parfaitement d’accord avec vous Bernard
Que ceux qu’on baptise avec mépris d’antivax, ne sont pas, et loin de là contre tous les vaccins. Ils sont contre CES vaccins. Et ils ont leurs raisons. Mais ont-ils le droit de les expliciter ?
– Oui, il le font d’ailleurs assez largement,
Nous avons connu un référendum sur l’Europe, piétiné par Sarkozy. Et l’on a taxé les français d’anti-Europe. C’était faux. Les français étaient contre l’Europe qu’on leur proposait. Et, avec le recul, avaient-ils vraiment tort?
– Je ne suis pas en désaccord, mais c’est sans rapport avec la problématique du vaccin
Aujourd’hui ceux qui doutent du vaccin ne sont pas majoritairement des antivax, seulement des personnes inquiètes sur les conséquences possibles de CES injections. Il est quand même extraordinaire que seule la santé soit exclue du principe de précaution !
– Pour rappel le principe de précaution « expose que malgré l’absence de certitudes, à un moment donné, dues à un manque de connaissances techniques, scientifiques ou économiques, il convient de prendre des mesures anticipatives de gestion de risques eu égard aux dommages potentiels immédiats et futurs sur l’environnement et la santé » (Wikipedia). Le consensus scientifique est tellement en faveur de la vaccination (voir par la recension du résultats d’études sur le site de la CDC https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/science/science-briefs/fully-vaccinated-people.html) que le principe de précaution impose justement la vaccination en termes de gestion des risques potentiels sur la santé. Le principe de précaution doit s’appliquer en premier lieu au virus lui-même, dont les dégâts ne sont malheureusement plus à démontrer.
Au surplus, les dernières études montrent de façon éclatante que la vaccination ne sert à rien pour protéger du virus.
– Lesquelles ? Ce récent article de synthèse sur la question de Nature n’en fait pas état : https://www.nature.com/articles/d41586-021-02187-1
Les vaccinés sont porteurs comme les autres. Tout aussi dangereux que les autres pour leur entourage, y compris et surtout les seniors. Peut-être même plus dangereux dans la mesure où, vaccinés, ils sont persuadés ne pas être dangereux.
– Encore une fois, qu’est-ce qui vous permet de dire cela ? Il ressort de la référence précédente plusieurs études ont indiqué que la charge virale chez les vaccinés infectés pouvait atteindre un niveau équivalent à celui des non vaccinés, mais sur une durée plus courte, ce qui baisse donc leur contagiosité globale. Une récente étude massive sur 100000 personnes choisies au hasard permet de prendre en compte des asymptomatiques et conclut à une charge virale inférieure chez les vaccinés. Dans le modèle actuellement utilisé par l’Institut Pasteur (https://modelisation-covid19.pasteur.fr/evaluate-control-measures/impact-partially-vaccinated-population/), le risque de transmission si une personne vaccinée est infectée est deux fois plus faible que pour une personne non vaccinée. Par contre, oui, le fait d’être vacciné n’exonère pas de prendre des précautions vis-à-vis de la transmission !
La vaccination ne permet en aucun cas le retour à ce qu’on appelle la vie normale (si tant est que la vie normale se limite au superficiel : aller au restaurant !).
– On peut probablement s’accorder que le Covid sera devenu une nuisance « acceptable » une fois qu’il aura disparu, ou que ses manifestations seront suffisamment bénignes pour ne pas saturer le système de santé. Si l’on veut que le virus disparaisse, il faut que son taux de reproduction effectif (noté R, en gros le nombre de personnes que chaque personne infectée contamine sur la période où elle est contagieuse) soit plus petit que 1. Si l’on ne prend aucune mesure, ce taux (noté R0, alors appelé taux de reproduction basique) est estimé pour le variant delta à R0=6,6. Pour passer d’un tel R0 a un R inférieur à 1. On peut relier les deux par la formule R=sR0, où s est donc la proportion de la population susceptible d’attraper la maladie. Le but est donc de faire baisser cette proportion, et pour cela deux moyens : l’immunité (par infection naturelle ou vaccination) et les mesures de distanciations sociales. Première option : on choisit de rechercher l’immunité collective. Doit-on alors la rechercher via l’infection naturelle ou par vaccination ? Réponse : la vaccination, sans le moindre doute possible (voir par exemple cette infographie de la British Society for Immunology https://www.immunology.org/coronavirus/connect-coronavirus-public-engagement-resources/covid-immunity-natural-infection-vaccine), à moins d’être prêt à assumer des dizaines de morts inutiles. Deuxième option : on privilégie les mesures de distanciation sociale de type confinement. Ce n’est pas une option qui m’attire particulièrement ! Le fait est qu’aucune de ces deux options ne peut fonctionner à elle seule : le R0 élévé du variant delta, combiné à l’efficacité partielle (même si elle reste très bonne) des vaccins font que l’immunité collective ne pourra pas être atteinte par la seule vaccination, et qu’il faudra donc pour faire atteindre un R inférieur à 1 prendre des mesures de distanciation sociale. Ces mesures de distanciations sociales seront d’autant plus strictes que la proportion de non vaccinés sera élevée. On trouvera peut-être -espérons-le- des traitements efficaces contre le Covid et qui permettront de vivre avec, ce qui ouvrira d’autres options, mais à ma connaissance ce n’est aujourd’hui pas le cas. En attendant, la vaccination reste le meilleur moyen de se rapprocher d’une « vie normale ».
Les exemples étrangers comme Israël sont là pour le prouver. La vaccination est, au mieux, une tentative très incertaine d’enrayer une épidémie beaucoup moins dramatique qu’on veut nous le faire croire quand on analyse de près les chiffres, même officiels, de la mortalité.
– Je ne vois pas ce que l’exemple d’Israël « prouve » si ce n’est que le fait que 60% de personnes hospitalisées sont complètement vaccinées est parfaitement complètement compatible avec une efficacité du vaccin de 85%-95% contre les formes graves.
Quant aux masques ! on pourrait gloser des heures sur leur réelle efficacité.
– Oui mais ça ne servirait pas à grand-chose. Pour ma part, je n’ai pas d’élément pour remettre en cause ce qui me semble être un consensus scientifique sur l’efficacité des masques (voir par exemple https://www.pnas.org/content/118/4/e2014564118 ou plus récemment https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34490465/) – étant entendu bien sûr, que comme les vaccins, ils ne sont pas efficaces à 100%. C’est l’une des mesures de distanciation sociale qui font baisser le coefficient s dont j’ai parlé plus haut.
Je suis un senior. Je ne suis pas vacciné et je ne le serai pas (on verra bien jusqu’où la tyrannie sanitaire de notre gouvernement osera aller). Je suis solidaire, moi senior, des jeunes générations. Je ne souhaite pas que leur vie soit un jour aggravée, voire détruite, en raison d’une expérimentation de masse.
– Comme je l’ai expliqué plus haut, faire le choix de la non-vaccination impose de devoir prendre des mesures de distanciation sociale plus strictes, et qui me semblent être bien délétère pour l’avenir des jeunes génération qu’une piqure dans le bras. Par ailleurs, le terme d’expérimentation de masse me semble inadapté. Aux Etats-Unis par exemple, au vu de la recrudescence des cas de Covid chez les enfants (dont des cas mortels), l’Académie de Pédiatrie Américaine demande à la FDA d’autoriser la vaccination des 5-11 ans (https://downloads.aap.org/DOFA/AAP%20Letter%20to%20FDA%20on%20Timeline%20for%20Authorization%20of%20COVID-19%20Vaccine%20for%20Children_08_05_21.pdf). La FDA refuse de donner cette autorisation tant qu’elle n’aura pas mené à termes les essais cliniques nécessaires, et recommande : « tant que nous n’avons pas autorisé ou approuvé un vaccin pour la population la plus jeune, il est specialement important que les parents et ceux qui interagissent de près avec des enfants de moins de 12 ans se vaccinent, portent des masques et suivent les autres précautions recommandées » (https://www.fda.gov/news-events/press-announcements/fda-will-follow-science-covid-19-vaccines-young-children).
Je me battrai pour que mes sept petits-enfants ne soient pas obligés de le faire. J’ai vécu ma vie, de quel droit priverai-je mes enfants et mes petits-enfants de la leur, au nom d’un très hypothétique amélioration de la situation avec deux injections qui sont tout sauf deux injections de rien du tout.
– Encore une fois, sur quoi vous basez-vous ? L’ANSM n’a à ce jour reporté aucun décès en France imputable aux vaccins, alors que le Covid en a causé 116000. Quant aux effets secondaires du vaccin, ils sont complètement négligeables si on les compare à ceux du Covid.
Bien mieux, il est désormais dépassé de parler de deux injections, on veut nous en imposer trois, et bientôt quatre, à terme, sans doute, plusieurs fois par an….
– Que je sache, il n’est pas question « d’imposer » une troisième dose dans l’Etat français. Cette troisième dose est actuellement recommandée à certaines catégories de la population, mais n’est pas nécessaire pour disposer du passe sanitaire. La pertinence d’une troisième dose pour l’ensemble de la population fait clairement débat, mais elle n’est pas à l’ordre du jour.
Depuis le début de cette crise, des voix de spécialistes du monde entier (qui ne sont pas marqués du sceau du conflit d’intérêt) alertent sur ces points. Ils ne sont pas sur les plateaux de télévision, ils ne sont pas dans la presse. Dès lors qu’ils expriment le moindre scepticisme (pas même une position opposée à…), ils sont éjectés de tous les réseaux de communication. Et s’ils avaient eu raison depuis le début ? Que diraient alors ceux qui poussent par la force ou autrement à la vaccination ? Dans tous les cas, qu’ils ne disent jamais « nous ne savions pas ».
– Euh… Ils me semblent quant à moi sur-représentés dans les medias par rapport à ce qu’ils représentent dans la communauté scientifique. Sur un autre domaine, combien de fois a-t-on vu par exemple Claude Allègre énumérer erreurs et mal-compréhensions du fonctionnement atmosphérique sur les plateaux télé ou dans ses interviews ? Aujourd’hui on ne l’entend plus et plus grand monde ne doute de l’origine industrielle du réchauffement climatique, mais il avait eu le temps de faire du dégât et de freiner la prise de conscience du problème. C’est le même phénomène que je vois à l’œuvre chez les semeurs de doute.
Confusionnisme volontaire ou non, absence totale de culture scientifique, -évidemment pour l’acquérir il faut se donner un peu de mal- ignorance délibérée -ou non, soyons bienveillante- de tout ce qui ne va pas dans le sens souhaité, ( par exemple le nombre de morts du COVID, le fait que dès les années soixante la technique de l’ARN messager était connue de l’Institut Pasteur, qu’il y a plus de trois milliards de vaccinés dans le monde, -ce qui donne tout de même un certain recul- que les effets secondaires sont bien connus et minimes, sans rapport avec les séquelles importantes et durables de cette maladie, la décrue du taux d’incidence corrélée à la vaccination, etc…) l’argumentation indigente de l’auteur de l’article fait feu de tout bois (comme si refuser de se faire vacciner faisait avancer en quoi que ce soit la cause écologique et anti capitaliste par exemple) avec le complotisme en arrière-plan. Inutile d’opposer des arguments raisonnables (faire face à l’urgence, préserver sa santé, sauver des vies, être solidaire) à un choix dont les motivations sont profondément irrationnelles, comme l’organisation de plusieurs débats sur le sujet m’en ont convaincue.
Tout au long de l’histoire les épidémies ont été propices à l’obscurantisme. Heureusement il s’agit de plus en plus de propos d’arrière-garde.
Egun on Gabi,
je partage ton écœurement face à l’inaction générale devant la menace climatique et comme toi je pense que ce manque de « solidarité générationnelle envers les plus jeunes et les générations prochaines » est proprement criminel. Je ne partage par contre pas du tout le raisonnement qui te fait partir de ce constat pour arriver à un refus du vaccin, mais c’est la première fois que je l’entends et j’avoue qu’il m’a un peu interpelé.
En gros :
1) On demande aux jeunes de prendre le risque de se faire vacciner par solidarité avec les plus vieux (alors que les jeunes courent peu de risques et qu’au vu de la dégradation prévisible de la vie sur terre il est peu probable qu’ils atteignent un jour l’âge des seniors d’aujourd’hui).
2) Cette solidarité est univoque puisque les générations actuellement aux postes de responsabilités abandonnent les plus jeunes à un avenir désespérant en se montrant sourds aux alertes répétées des scientifiques et de la nature sur les impacts du réchauffement climatique et de la chute de la biodiversité.
3) Le vaccin permettra peut-être de sortir de la crise sanitaire actuelle assez rapidement, mais pour mieux repartir tête baissée dans une logique de croissance qui nous mène vers une catastrophe de bien plus grande envergure encore.
4) Ne pas se vacciner, c’est refuser de participer à cette logique et se donner un moyen de pression pour exiger en contrepartie de placer l’urgence climatique comme priorité des politiques de relance.
J’ai expliqué dans un autre post pourquoi je suis en total désaccord avec toi sur le fait de se vacciner. Je voudrais juste revenir sur ton argumentation basée, si je l’ai bien comprise, sur un calcul bénéfices/risques un peu original : en refusant le vaccin aujourd’hui, il y aura certes des morts évitables, mais si cela peut conduire à une prise de conscience sur les enjeux écologiques, alors le jeu en vaut la chandelle car cela évitera bien plus de souffrances encore. Il faut quand même être sacrément sûre de son coup pour faire une telle proposition ! Je ne vois pour ma part aucune raison de l’être, bien au contraire :
– J’ai entendu plusieurs interventions d’opposants au vaccin nier le réchauffement climatique, et aucune allant dans ton sens. Il n’y a à mon avis aucune chance qu’un faible taux de vaccination chez les jeunes soit interprété comme une revendication à prendre des mesures écologiques radicales !
– Tu t’en prends à la « vieille génération » de manière un peu indiscriminée ; les plus riches sont bien plus responsables du réchauffement climatique que les plus pauvres, or ce sont aussi les mieux vaccinés et donc les plus indifférents à la « menace » que les plus jeunes pourraient faire peser sur eux en laissant courir la pandémie.
– C’est une très mauvaise idée de commencer à négocier sa solidarité. On a tout à y perdre ! En adaptant à peine ton argument, on pourrait dire que vu que les jeunes ne bénéficieront probablement pas du système de retraite, il faut soutenir le gouvernement Macron dans son offensive contre le système par répartition, tant que les « vieux » ne prendront pas de mesures fortes pour l’environnement. Je pense que tu es d’accord pour dire que ça ne serait pas très malin.
Je ne vais pas m’étendre mais voudrais juste terminer par un argument de plus pour la vaccination : cela nous permettrait de passer à autre chose et de se mobiliser de nouveau ensemble contre le menace climatique. Le rapport sorti par le GIEC le 9 août dernier a eu beaucoup moins de couverture médiatique que les manifestations anti passe/vax, est-ce une bonne chose ? Et nous n’avons rien pu faire ou presque pendant plus d’un an, et maintenant que nous le pouvons, nous perdons notre énergie avec ces polémiques autour du vaccin. Depuis des années, la science est notre meilleure alliée dans la cause climatique, et nous a permis d’avancer dans la prise de conscience de l’urgence, malgré les efforts des lobby pétroliers et autres climato-sceptiques. Je ne comprends pas pourquoi nous sombrons dans l’irrationalité dès lors que l’on parle de vaccin…
Lehenik eta behin, milesker David artikulu horren funtsa zinez ulertzea saiatzeagatik.
Quelques éléments de réponse :
A vrai dire, j’ai peu d’espoir que ce positionnement amènera de véritable prise de consciences écologiques, mais tant mieux si cela arrive. Et c’est notamment parce que cet espoir d’un changement drastique qui arriverai à temps pour minimiser les effets du changement climatique me semble trop faible que ma réticence à repartir de façon précipité dans le monde d’avant est grande. Si l’on est pas capable d’opérer de réels changements structurels maintenant, je ne vois pas ce qui nous pousserai à le faire en temps d’accalmie sanitaire. Nous réagissons à cette crise avec les mêmes logiques et donc auront le même type de conséquences.
C’est peut être un acte individuel isolé, mais ne pas se faire vacciner est ce que je ressens être le plus juste et cohérent dès lors que la dimension de la durabilité est prise en compte.
J’ai conscience des souffrances immédiates que cela implique, mais derrière le retour au monde d’avant j’en vois tellement -tellement plus et qui étrangement nous indiffèrent davantage. Combien de morts de migrants environnementaux, de victimes de catastrophes naturelles, de famines, de nouvelles pandémies (potentiellement plus graves encore) nous faut-il pour changer le système qui en est pourtant la cause ?
Chaque mois passé de non croissance économique au sens traditionnel est pour moi davantage une source d’espoir que peut représenter un retour à la normale (on parlait d’anormal au premier confinement).
Mais quand tu veux pour en débattre autour d’un verre, je ferais un test pour l’occasion.
Je ne partage pas se discours .
Comment une jeunesse européenne qui ne souffre plus de rien ( nourritures riches et abondantes depuis la naissance , absences de maladies et de travail infantiles , scolarisations des touts petits et l’université généraliser ) peut elle avoir une vision aussi sombre du monde ??
Des jeunes qui vivent dans les bidonvilles de Rio ou de Jakarta ont plus d’optimismes et ont plus foi en l’avenir que cela !
Combien de morts de migrants environnementaux, de victimes de catastrophes naturelles, de famines, de nouvelles pandémies (potentiellement plus graves encore) ???
La plupart des migrants sont des migrants économiques, ou pour fuir les guerres . Les catastrophes naturelles qui causent le plus de mort sont les tremblements de terres ( et la faille de San Francisco ou beaucoup de basque habitent est étrangement muette depuis quelque temps ) , les tsunamis , les éruptions volcaniques qui ne sont pas dues au réchauffement du climat . Les famines ont disparue ( sauf Yémen ou la situation s’améliore , mais l’Afganistan risque d’avoir des problémes ) . Les nouvelles pandémies qui serait plus graves encore , non , c’est jouer a se faire peur ( chikungunya et zika n’ont pas de mortalité ou peu , Ebola qui avait 80% de mortalité au Congo dans les année 1980 as été vaincue il y a quatre ans par un vaccin .) .
Ensuite je lis ceci : « Chaque mois passé de non croissance économique au sens traditionnel est pour moi davantage une source d’espoir que peut représenter un retour à la normale » .
Ok , pourquoi pas ! Dans une logique trés occidentaliste !
Mais comment font les gens pour vivre dans les pays ou la croissance économique est stoppé net par une pandémie , quand il n’y a ni RSA , ni allocations logements ou chomages , ni restos du coeur , et ou les assurances santé sont privés ???
Et bien ils replonges dans la misère .
Vous demandez : « comment font les gens pour vivre dans les pays ou la croissance économique est stoppé net par une pandémie ? »
Apparemment ils vivent quand même. Et même ils prospèrent démographiquement, au point de produire une incessante émigration le plsu souvent économique. Le Covid-19, si on en croit les statistiques internationales, tue assez peu dans ces pays là et c’est normal : la population y est beaucoup plus jeune qu’en Europe et le Covid-19 tue essentiellement les gens très âgés et/ou très fragiles.
La croissance économique est une fable idéaliste du capitalisme libéral, qui transforme tout ce qui nous touche en dollars. Lesquels peuvent croître selon le bon vouloir de ceux qui estiment leur valeur.
Mais l’économie, ce ne sont pas des dollars. L’économie est ce qui nous permet de manger, de nous protéger du froid, des intempéries ou d’autres pressions naturelles. Et ça, ça ne « croît » pas, puisque ça dépend de la planète qui, elle, ne s’agrandit pas.
Les gens naissent, vivent plus ou moins bien, et meurent. Le covid-19 n’a rien changé à ça puisque la population humaine continue de croître au même rythme et l’écrasante majorité de la population mondiale n’a eu accès ni aux soins ni aux vaccins pour s’en protéger. La misère, elle, est bien réelle pour eux. Ils n’y « replongent » pas car ils n’ont jamais cessé d’y baigner leur existence.
Bravo Gaby pour cette intervention. Je désespérais depuis un an et demi que la question du Covid-19 dont on nous rebat les oreilles toute la journée dans les médias n’apparaisse sur Enbata. J’aurais volontiers accueilli tout article sur le sujet, quelque soit son engagement, pourvu qu’il soit autorisé un débat équitable autour.
Votre intervention apporte apporte un peu de baume sur plaie intellectuelle demeurée béante.
Gaby, je ne te connais pas mais j’ai lu ton texte et j’ai eu envie de te répondre. Je suis une femme dans ma quarantaine (triste terme), et je ne suis pas vaccinée. Car je fais partie de ce qu’on appelle les covid longs, réalité complètement ignorée par les autorités françaises (les pires d’Europe de l’Ouest en la matière, comparé à ce qui se fait à Barcelone ou à Londres), réalité qui touche un plus grand nombre de femmes, ce qui est d’après moi la cause majeure de l’ignorance générale sur cette question (j’imagine que plus d’une fois tu as dû te voir répondre “mais non c’est dans votre tête madame” par un verrat en blouse blanche sûr de lui). Au Royaume Uni, c’est plus de 2 millions de covid longs qui sont recensés aujourd’hui. Tu peux compter du même ordre pour la France. Sur la population d’EH la même proportion donne de l’ordre de 100 000 personnes. Principalement des femmes, entre 25 et 45 ans.
Je ne suis pas vaccinée car je ne sais pas si le vaccin améliorera ou empirera mes symptômes. On n’en sait pas assez, récemment encore est sortie une étude pointant vers des auto-anticorps au récepteur ACE2 qui pourraient être déclencheurs du covid long. Des récepteurs ACE2 dans l’utérus on en a un sacré paquet. Mais qui en parle? Et que se passe-t-il dans le corps d’une femme covid long si elle est vaccinée?
J’ai chopé le covid en mars 2020, premiers symptômes le dimanche 15 juste avant le confinement qui, s’il était intervenu une semaine plus tôt, m’aurait peut-être évité ce calvaire que je vis depuis. Car je l’ai chopé par mon deuxième, scolarisé au collège sous Blanquer qui ne sait que mentir et nier.
Outre que je suis asthmatique et que le covid a failli me tuer dans la phase aigüe (je vis seule avec mes deux enfants), je ne suis toujours pas entièrement remise. Il m’a fallu des mois pour être capable de marcher 500m (au début même pas 50), pour que mon coeur redescende en dessous de 110 (même la nuit), des mois pour parler normalement sans chercher mes mots, pour écrire sans inverser les lettres, pour pouvoir m’habiller, m’asseoir, rentrer et sortir de ma bagnole sans en ressentir de brûlure. Au moindre contact des plaques rouges, et du feu juste en dessous. Du feu. Tous les jours, chaque contact, des mois. Mes deux enfants ont été covid long aussi, mais en moins de 6 mois ils se sont remis. 6 mois bordel, on en vient à croire que c’est pas si grave en comparaison. Et que va-t-il leur arriver cette année, les jeunes sont toujours sous-dépistés et très peu vaccinés… Ça me tord le ventre, tous ces gosses exposés. Dans 10 ans on se rendre compte du scandale que c’est, mais ça sera trop tard pour réparer. Cette génération prendra assez cher dans sa vie et n’avait pas besoin d’un SARS.
Aujourd’hui je ne suis toujours pas revenue à mon état d’avant, et à chaque cycle, rebelote, réapparition de symptômes à la con. Mais les cycles des bonnes femmes, hein, qui s’en soucie.
Le covid est une saleté, ce n’est pas un virus de type grippal à propagation manuportée comme ça a tant été répété au début, notamment par le charlatan marseillais qui commence à avoir chaud au cul. C’est un virus à propagation aérosolisée et à tropisme vasculaire, c’est pour ça que ça bousille les poumons, mais aussi tout le corps: reins, foie, peau… et bien sûr cerveau. Les vieux n’ont plus assez de mitx pour tenir pas la charge, et chez les moins vieux ça ne te tue pas mais te bousille sur la durée.
Aujourd’hui je ne me promène plus qu’avec un FFP2, j’évite les affluences encore plus qu’avant, et ce que je crains plus que tout c’est la réinfection: mes anticorps sont en roue libre depuis le covid, mais je l’ai chopé il y a trop longtemps pour espérer que l’immunité soit encore active.
Et comme je ne connais pas les risques de la vaccination pour mon cas, je ne suis pas vaccinée et donc exclue du pass sanitaire, ce qui me range dans la même catégorie que les meutes de fous qui me traitent de mouton et de collabo parce-que je ne sors jamais sans FFP2.
Si j’étais dans ton cas Gaby je n’hésiterais pas. Les vaccins à ARN c’est ce qu’il y a de mieux dans ce cas, et ne leur faisons pas dire ce qu’ils ne disent pas et ce que d’autres prétendent à leur place.
Non ce n’est pas la panacée, oui il faut continuer à faire gaffe par ailleurs, mais ça divisera par 10 ton risque de choper cette merde et d’en souffrir. Oui c’est des vaccins produits sous brevet par des labos qui se font des couilles en or pendant que l’Amérique du Sud et l’Afrique sont à poil et subissent vague après vague de morts. Ça devrait être des vaccins open source produits mondialement. Mais mis à part le contexte politique scandaleux, juste médicalement parlant les vaccins à ARN c’est le mieux qu’on ait. Tant que tu n’es pas covid long comme moi.
Ne crois pas que le vaccin soit un prétexte pour nous renvoyer au turbin, malheureusement ils n’ont pas besoin de ça. Souviens toi 2020, on n’avait pas de vaccin, ça ne les a pas dérangés pour forcer les gens à repartir au taf ou à l’école dans des conditions sanitaires innomables, pour supprimer le statut de personne vulnérable, ou pour refuser de reconnaître le covid comme maladie professionnelle des soignants (quant au covid long n’y pense même pas). Ils n’ont pas attendu le vaccin pour nous traiter comme de la chair à produire, de la chair à consommer, ou du déchet quand comme moi on est chômeuse.
Si tu disais “je refuse le vaccin car il devrait aller en prorité aux pays qui n’ont même pas de FFP2 pour leur population”, dans ce cas là je ne te dirais rien. Mais perso si j’étais dans ton cas, je le prendrais, pour réduire mon risque.
Zaindu neska. Ce pays a besoin de militantEs en forme.
Mileslker Gaby! Je partage ton positionnement, je te contacterai! Bravo pour ta prise de position. Je comprend certains contre arguments emis cependant concernant les « encore plus jeunes » personne nen parle et la le debat ethique a quand meme ete un peu present avec le conseil scientifique anglais, le comité d ethique français et meme le directeur de lOms : ne vaccinez pas les plus jeunes dit il, peu dutilité alors que la priorité nest pas là. https://www.google.com/amp/s/amp.ouest-france.fr/sante/vaccin/covid-19-l-oms-appelle-a-ne-pas-vacciner-les-enfants-pour-pouvoir-donner-les-doses-aux-pays-pauvres-5afa07f8-b4b8-11eb-b617-49ac21059b35
A tres tres bientot!
Je rajoute les 2 infos concernant le comité anglais qui a donné un avis defavorable a la vaccination des 12-15 ans en bonne santé :https://www.google.com/amp/s/amp.ouest-france.fr/sante/vaccin/royaume-uni-pas-de-vaccin-anti-covid-pour-les-12-15-ans-en-bonne-sante-2e9bed2e-0ccf-11ec-8f66-1caeab7b63b1
Et le comité dethique français un avis a la reserve et la prudence:
https://www.ccne-ethique.fr/fr/actualites/enjeux-ethiques-relatifs-la-vaccination-contre-la-covid-19-des-enfants-et-des-adolescents
Dautre part, on ne peut pas comparer le consensus scientifique du Giec qui a un recul enorme et des milliers detudes au recul sur lepidemie actuelle.
Au contraire, le Giec nous a appris a tout regarder avec neutralité, restons mesurés, en permanente etude du benefice risque en relation avec lurgence ou pas de la situation pour impacter ou non la santé des gens et notamment des enfants.
155 Mds d’euros de coût des mesures d’aide aux entreprises, c’est bien possible. Quelqu’un m’a parlé récemment d’un coût général de la guerre au Covid-19 de 600 Mds d’Euros. Tous ces chiffres tournent la tête.
Quand on pense au (légitime) scandale qui dénonçait les 650 Millions d’euros de déficit au terme du quinquennat entier de Sarkozy il y a quelques années. Et aujourd’hui, au bout de 18 mois seulement, nous en serions déjà à 1000 fois plus de pertes : quelle réussite, cette guerre, avec ses destructions sociales massives (éducation, santé, culture, etc.) actuelles et à venir ! Le prix de la peur ?
Et sans doute toutes ces estimations ne comptent pas les milliers de milliards d’euros qu’induisent les destructions de liens commerciaux internationaux produits par la guerre au Covid-19, et qui se réorganiseront au profit d’autres puissances économiques. Mais aussi du fait de la redistribution des cartes géostratégiques et de la perte de prestige global de la puissance française : l’épisode des sous-marins n’en est qu’un pathétique et spectaculaire épisode. La France vit beaucoup sur l’image qu’elle conservait dans le monde depuis des dizaines d’années, et cette image est profondément affaiblie. C’est peut-être pour ça que la politique française aujourd’hui met l’accent sur le redémarrage de l’économie militaire.
Tout ceci, curieusement, n’est pas chiffré par les analystes de la doxa libérale. Pourtant, cela aura des conséquences sur notre niveau de vie, à nous qui construisons notre confort matériel sur le travail des pays plus pauvres. Mais pour ne pas tomber dans la misère, combien accepteront de vivre dans la pauvreté ?