Question de cohérence
Cherchez l’erreur : une femme au comptoir, Enbata dépassant de son sac, sortant un billet de 5 euros pour payer son café. Ou encore : un jeune homme remplissant un chèque bancaire pour payer ses courses dans une épicerie bio. Ni l’un ni l’autre n’utilise l’eusko dans ses achats du quotidien. Ils sont pourtant sans aucun doute d’accord avec le projet de l’Eusko, qui est de construire un Pays Basque plus écolo, euskaldun et solidaire.
Payer en euros quand on pourrait payer en eusko devrait bientôt devenir, parmi les militants, et au-delà, aussi choquant que jeter un papier par terre ou organiser une fête avec des verres jetables, et non des basoberri. (...)