Le PKK, du stalinisme à l’écologie sociale
Le PKK en passe d’abandonner la lutte armée en Turquie. Qui l'eut dit, il y a quelques années, quand Abdullah Ocalan, leader incontesté du parti indépendantiste kurde, tombait dans les filets tendus par les services secrets Turcs, aidés du Mossad Israélien.
L’abandon de la revendication d’indépendance par le PKK ne serait donc pas une concession faite à l’ennemi mais une mesure de cohérence idéologique. L’objectif est d’impulser une démocratie directe de type athénien dans les municipalités kurdes, d’unir ces municipalités dans des confédérations plus larges et de vider de sa substance l’Etat-nation turc en visant l’auto-gouvernement.