Le PKK, du stalinisme à l’écologie sociale

Le PKK en passe d’abandonner la lutte armée en Turquie. Qui l'eut dit, il y a quelques années, quand Abdullah Ocalan, leader incontesté du parti indépendantiste kurde, tombait dans les filets tendus par les services secrets Turcs, aidés du Mossad Israélien.
L’abandon de la revendication d’indépendance par le PKK ne serait donc pas une concession faite à l’ennemi mais une mesure de cohérence idéologique. L’objectif est d’impulser une démocratie directe de type athénien dans les municipalités kurdes, d’unir ces municipalités dans des confédérations plus larges et de vider de sa substance l’Etat-nation turc en visant l’auto-gouvernement.

Kanaky, l’indépendance à portée de main

L’accord de Nouméa, signé le 5 mai 1998, prévoyait des transferts de compétences de la France vers la Kanaky dans de nombreux domaines à l’exception de ceux de la défense, de la sécurité, de la justice et de la monnaie, et l’organisation d’un scrutin d’autodétermination entre 2014 et 2018.
Voici un point sur l'état des lieux actuel.

Kobané, tournant des négociations entre le PKK et la Turquie

Alors que les combats font rage entre les Kurdes syriens et les fanatiques de l’Etat islamique pour la maîtrise de Kobané à la frontière turco-syrienne, les chars d’Erdogan, sagement alignés à quelques encablures, assistent en spectateurs à la destruction de la troisième ville kurde de Syrie.
Voici les enjeux de ce jeu de massacre pour les Turcs et les Kurdes.

Gaza, analyse du cessez-le-feu

J’avais consacré ma dernière chronique à la genèse du conflit qui a ravagé Gaza cet été. Fort heureusement, les armes se sont aujourd’hui tues et le cessez-le-feu signé le 26 août reste en vigueur. Mais pourquoi at-il fallu 50 jours de combats, pourquoi plus de 2100 Gazaouis ont-ils dû périr sous les bombes avant que cet accord ne soit signé ?
Fallait- il que la situation sur le terrain s’y prête ou que les puissances régionales qui s’affrontent par procuration en Palestine parviennent à un semblant de compromis ?

Gaza, genèse du conflit

Il y a quelques mois à peine, en mars 2014, Netanyahu reconnaissait que “le nombre de roquettes tirées depuis Gaza [n’avait] jamais été aussi bas depuis 10 ans”. Le Hamas parlait de son côté d’un “accord national entre les différentes factions palestiniennes pour poursuivre la trêve” et se chargeait d’empêcher les tirs de roquettes des autres groupes armés.
Comment et pourquoi la situation s’est-elle si rapidement dégradée, au point d’en arriver au bain de sang de l’opération “Bordure Protectrice”?

L’héritage des “Troubles”

En Irlande du Nord, gérer l’héritage du passé troublé et violent est le dernier et le plus difficile défi pour une société qui émerge d’un conflit. Le potentiel dévastateur d’un passé conflictuel et la nécessité pour les différentes parties de parvenir à un accord pour que ce passé n’hypothèque pas le futur de l’Irlande du Nord est patent.
Une nouvelle approche du passé par les différentes parties impliquées laisse une lueur d'espoir.

L’Irlande du Nord face à son passé

Les luttes de libération nationale ne se déroulent jamais sans une cohorte de morts et de souffrance. Au terme des conflits, les “terroristes” d’hier sont souvent les dirigeants d’aujourd’hui, au prix de bien des compromis.
David Lannes revient sur les incidences politiques de l’arrestation de Gerry Adams, gardé à vue puis libéré, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Jean McConville en 1972.