Catalogne, l’immersion en péril

La Cour suprême espagnole remet en cause l’enseignement en immersion du catalan, un système généralisé dans le pays. Elle impose que 25 % des heures de cours soient délivrées en espagnol. Le président de la Generalitat refuse d’appliquer la décision.
Sur fond de manifestations et de polémiques, ERC pense pouvoir négocier une solution avec le PSOE. (...)

Entre Bildu et PNV, le temps du dégel (2/2)

Les négociations et accord entre les deux partis aboutissent à un soutien relatif d’EH Bildu au budget 2022 de la Communauté autonome basque dirigée par le PNV. A Madrid et en Navarre, les souverainistes basques s’accordent avec le PSOE. Cette politique des pactes avec différents partenaires de droite comme de gauche donne du poids politique à EH Bildu.
Choisir d’accueillir en privé et plus discrètement les presos libérés facilite le dialogue entre des partenaires. S’ouvrent ainsi des temps nouveaux où les indépendantistes sortis du ghetto pèseront tous azimuts. (...)

Entre Bildu et PNV, le temps du dégel (1/2)

Les négociations et accord entre les deux partis aboutissent à un soutien relatif d’EH Bildu au budget 2022 de la Communauté autonome basque dirigée par le PNV. A Madrid et en Navarre, les souverainistes basques s’accordent avec le PSOE. Cette politique des pactes avec différents partenaires de droite comme de gauche donne du poids politique à EH Bildu.
Choisir d’accueillir en privé et plus discrètement les presos libérés facilite le dialogue entre des partenaires. S’ouvrent ainsi des temps nouveaux où les indépendantistes sortis du ghetto pèseront tous azimuts. (...)

L’érosion silencieuse du statut d’autonomie

Le gouvernement basque dénonce une érosion généralisée des compétences du statut d’autonomie de la part de l’État espagnol qui limite ainsi l’action de Gasteiz dans treize domaines.
Un rapport de 700 pages présente la situation en détail et ouvre la porte à la nécessité d’un nouveau statut garantissant des relations “d’égal à égal”. (...)

Ramuntxo le pionnier

L'Édito du mensuel Enbata - Il s’est éteint le 12 novembre à l’âge de 82 ans. Ramuntxo Camblong fait partie de ceux qui ont jeté les bases de l’abertzalisme en Iparralde.
A peine âgé de 21 ans, il se manifeste pour la première fois par une lettre parue dans le numéro 6 d’Enbata de septembre 1961. On en lira plus loin le contenu, il signe là les deux piliers de son engagement, sa vie durant : en faveur de l’économie et de l’euskara. (...)

Ramuntxo Camblong, le radical pragmatique qui ose

Vous lirez ci-contre le premier texte qu’écrivit dans Enbata le jeune Ramuntxo Camblong à peine âgé de 21 ans. Il parut dans le n° 6 du journal, daté de septembre 1961. Il posait là comme la première pierre de son parcours de militant abertzale, en précisant deux axes majeurs : économie et culture basques.
Il serait trop long de faire ici le catalogue des engagements de Ramuntxo, il est impressionnant. Au contact d’Enbata et comme tout abertzale authentique, il a très vite changé de patrie. (...)

La guerre de 14-18 en Basse-Navarre (2/2)

Nous croyions connaître cet épisode de l’histoire de notre pays, nous n’en avons guère pris la mesure. Un livre récent nous y aide en centrant la recherche sur une fraction de notre territoire. Dix sept historiens amateurs, mais soucieux de méthodologie, se sont attelés à une tâche qui fait aujourd’hui l’objet d’un gros ouvrage publié par Terres de Navarre (connue hier sous le nom des Amis de la vieille Navarre).
Dans quarante quatre villages des cantons d’Iholdy, Baigorry et Cize, ils ont dépouillé les principales archives disponibles afin de dresser le tableau des dégâts causés par la Grande guerre sur les habitants. En ayant soin de replacer ce phénomène dans son contexte démographique très marqué par l’émigration. Nous avons ainsi le panorama de deux saignées sur plus d’un demi-siècle. Mais ce travail va bien au-delà d’une étude statistique désincarnée. Suite et fin de la partie (1/2) (...)

La guerre de 14-18 en Basse-Navarre (1/2)

Nous croyions connaître cet épisode de l’histoire de notre pays, nous n’en avons guère pris la mesure. Un livre récent nous y aide en centrant la recherche sur une fraction de notre territoire. Dix sept historiens amateurs, mais soucieux de méthodologie, se sont attelés à une tâche qui fait aujourd’hui l’objet d’un gros ouvrage publié par Terres de Navarre (connue hier sous le nom des Amis de la vieille Navarre).
Dans quarante quatre villages des cantons d’Iholdy, Baigorry et Cize, ils ont dépouillé les principales archives disponibles afin de dresser le tableau des dégâts causés par la Grande guerre sur les habitants. En ayant soin de replacer ce phénomène dans son contexte démographique très marqué par l’émigration. Nous avons ainsi le panorama de deux saignées sur plus d’un demi-siècle. Mais ce travail va bien au-delà d’une étude statistique désincarnée. (...)

Le peintre le plus célèbre du XXe siècle est un migrant mal vu en France

Il a vécu presque toute sa vie en France. Durant les premières années, il est surveillé par la police parce que suspect. Soupçonné d’être anarchiste, le mot islamiste n’existe pas encore.
Il habite à Paris, à Montmartre, un quartier misérable, de mauvaise réputation politique depuis la Commune, où vivent beaucoup d’autres migrants qu’espionnent les mouchards. Un rapport de police du 18 juin 1901, signale que notre homme est suspect parce qu’«il partage les idées de son compatriote [le Catalan] Pedro Mañach qui lui donne asile, en conséquence, il y a lieu de le considérer comme anarchiste», écrit le commissaire Rouquier. (...)