Deux questions au gouvernement sur la censure du Conseil Constitutionnel concernant l’enseignement en immersion
Le 25 mai à l’assemblée nationale, deux députés se sont levés pour interroger le gouvernement. Sylvia Pinel, députée du Lot-et-Garonne et appartenant au même groupe parlementaire que Paul Molac, Libertés et territoires, a interrogé le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer : « Comment comptez-vous sécuriser juridiquement les écoles immersives »?
La réponse du ministre a été particulièrement vague. Il s’est contenté d’une déclaration d’amour à l’égard des langues régionales, de Diwan et de Seaska, dépourvue de tout engagement juridique précis. Un bel exemple de tartufferie de la part de quelqu’un qui pour l’instant, ne cède rien, qui a manœuvré depuis son ministère pour susciter le recours au Conseil Constitutionnel et a, par ses réseaux, certainement pesé de tout son poids sur les juges. (...)