Etcheto était contre le collège de Seaska

L’ultra Jacobin et son groupe PS-PC refusent de voter en faveur de la réhabilitation des locaux vétustes acquis par la ville de Bayonne et qui seront loués au nouveau collège de Seaska.
Selon lui, c’est à la communauté d’agglomération Pays Basque qui détient la compétence linguistique de payer ces travaux et le réseau des ikastolas doit d’abord s’intégrer dans le service public de l’Education nationale. (...)

Enbata et écologie politique (3/3)

ENBATAk 60 urte - Notre mouvement soulève des questions écologiques dès la fin des années 60, avant même que l’écologie ne s’organise en groupes politiques. Ces combats seront revisités en 1975 par les premiers «écolos» d’Iparralde qui ne s’appellent pas encore «Verts». Beaucoup de militants abertzale, proches d’Enbata, mais aussi d’autres mouvements, feront le lien entre défense de l’environnement, modèle de développement et de société que cela suppose et construction nationale basque.
Voici un survol non exhaustif de cet engagement durant les quatre premières décennies de notre journal. Suite de la partie (2/3). (...)

Enbata et écologie politique (2/3)

ENBATAk 60 urte - Notre mouvement soulève des questions d’ordre écologique dès la fin des années 60, avant même que l’écologie s’organise en mouvement politique. Ces combats seront revisités en 1975 par les premiers “écolos” d’Iparralde qui ne s’appellent pas encore “Verts”.
Beaucoup de militants abertzale, proches d’Enbata mais aussi d’autres mouvements, feront le lien entre la défense de l’environnement, le modèle de développement et de société que cela suppose et la construction nationale basque. Voici un survol non-exhaustif de cet engagement durant les 40 premières années de notre journal. (...)

Enbata et écologie politique (1/3)

ENBATAk 60 urte - Notre mouvement soulève des questions écologiques dès la fin des années 60, avant même que l’écologie ne s’organise en groupes politiques. Ces combats seront revisités en 1975 par les premiers «écolos» d’Iparralde qui ne s’appellent pas encore «Verts».
Beaucoup de militants abertzale, proches d’Enbata, mais aussi d’autres mouvements, feront le lien entre défense de l’environnement, modèle de développement et de société que cela suppose et construction nationale basque. Voici un survol non exhaustif de cet engagement durant les quatre premières décennies de notre journal. (...)

Cahin-caha, la roue tourne

L’élection d’un nouveau gouvernement espagnol dépendant des souverainistes catalans et basques, l’arrivée au Parlement européen de deux députés indépendantistes en exil, changent la donne dans la gestion de la crise espagnole.
Mais l’imbroglio juridico-politique et une opinion publique divisée par un natio/impérialisme d’un autre âge qui instrumentalise les passions, n’ouvrent pas encore toutes grandes les portes pour négocier rapidement. Les indépendantistes peinent à maintenir un front commun. En Pays Basque, le temps est aussi au dégel dans les rapports entre gauche espagnole et indépendantistes. Au-delà des contradictions et des atermoiements, ces changements étaient impensables il y a un an. (...)

L’Histoire par les dominés

L’histoire est toujours écrite par les vainqueurs. LA vérité est celle de celui qui a gagné. Les Basques, comme les autres peuples colonisés, dominés, n’échappent pas à cette fatalité.
La question du récit historique revient aujourd’hui avec acuité avec la narration du conflit dont l’expression armée s’achève. (...)

Catalogne : une gifle européenne

La cour de justice de l’Union Européenne reconnaît l’immunité parlementaire du député européen catalan Oriol Junqueras, incarcéré dans son pays pour avoir organisé un référendum d’autodétermination en 2017.
Cet énorme désaveu infligé à l’Espagne et aux institutions européennes, modifie les termes de la discussion entre indépendantistes catalans et socialistes pour l’élection du gouvernement espagnol. (...)

Contraints de négocier avec les indépendantistes

Aux élections législatives anticipées du 10 novembre, le score des deux partis de gauche espagnols, Podemos et PSOE arrivé en tête, a baissé. Il devance à peine celui de la droite et n’atteint pas la majorité absolue.
Constituer une majorité gouvernementale suppose donc un passage obligé: négocier avec les souverainistes catalans. Une première rencontre officielle a déjà eu lieu. Avant même d’être constitué, le gouvernement espagnol paraît déjà affaibli et difficilement viable à moyen terme. (...)