La gauche abertzale face au mur
Nouveau procès contre 35 abertzale qui ont voulu reconstituer Batasuna interdit depuis 2003, arrestation d’une douzaine d'avocats, refus du cumul dans le calcul de la durée des peines entre la France et l'Espagne, rejet de tout rapprochement des prisonniers, refus de toute négociation politique ou de la moindre “justice transitionnelle” inhérente à un véritable “processus de paix”, trois ans après l'arrêt définitif de la lutte armée par ETA, le gouvernement espagnol durcit encore la pression pour que l'organisation armée basque annonce sa dissolution.
La gauche abertzale, s’arc-boute, s'obstine face à un mur, alors qu'un sondage prédit son affaiblissement aux prochaines élections.