Le militant corse Pierre Alessandri accusé d’avoir participé au meurtre du préfet Erignac, bénéficiera d’une semi-liberté probatoire à partir du 13 février. Ainsi en a décidé la cour d’appel de Paris le 31 janvier, après de multiples démarches infructueuses, comme ce fut le cas pour les gudari basques Jakes Esnal et Jon Parot. Agé de 64 ans, P. Alessandri était libérable depuis 2017. On attend pour le 23 février le délibéré suivant qui concerne un autre abertzale corse, Alain Ferrandi. Ces mesures contribueront à lever les blocages d’une négociation politique avec Paris —interrompue depuis des mois— portant sur la mise œuvre d’un statut d’autonomie, promis le 15 mars dernier par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, après d’énormes tensions consécutives à l’assassinat d’Yvan Colonna dans la prison d’Arles.
A la mi-janvier, France 3 Via Stella interrogeait Gilles Simeoni, président du conseil exécutif de l’assemblée de Corse, qui indique les termes du débat à venir. Extraits. Suite à cette interview, le point sur les travaux de la Commission d’enquête parlementaire qui planche sur les circonstances de l’assassinat d’Yvan Colonna.
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