En Bretagne aussi, batailles pour le logement

Absence de régulation du marché, protection du foncier, demande de classement en zone tendue, taxation des résidences secondaires, les Bretons se mobilisent face à la crise du logement qu’ils subissent de plein fouet, ils « mettent un pied dans la porte ». Une douzaine de formations rassemblées au sein du collectif Un ti da bep hini – Un logement pour tou·t·es, ont manifesté le 10 septembre dans plusieurs villes du pays.
Nil Caouissin, auteur d’un livre sur le statut de résident et conseiller régional UDB d’opposition, répond ici aux questions du journal Le Peuple breton, organe de L’union démocratique bretonne. (...)

L’intergroupe des minorités du Parlement européen tire la sonnette d’alarme

Article de Fabiana Giovannini dans Arritti - L’intergroupe au Parlement européen pour les droits des minorités organisait une conférence sur le déclin des droits linguistiques en Europe ce mercredi 7 septembre.
Plusieurs intervenants étaient présents, dont Fernand de Varennes, rapporteur des droits des minorités pour les Nations Unies. Trois tables rondes conviaient ces témoins à faire part de leurs expériences entrecoupées de prestations de Doria Ousset, qui a remporté le Liet, concours international de l’Eurovision des langues régionales 2022. Le Pays Basque était présent à cette conférence, entre autres par le président de Seaska, Peio Jorajuria. (...)

Les Corses négocient leur autonomie avec Paris

La prochaine réunion du Comité stratégique sur l’avenir de la Corse, instance de négociation entre la Corse et Paris aura lieu le 16 septembre prochain.
Une première rencontre exploratoire a eu lieu le 21 juillet, conformément à la promesse du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lors de sa visite sur l’île après les tensions suscitées par l’assassinat d’Yvan Colonna dans la prison d’Arles. Le ministre avait alors ouvert la porte à un futur statut d’autonomie. (...)

L’hiver démographique basque

A partir des données des six premiers mois de 2022, l’institut national de statistique annonce des chiffres très inquiétants quant à l’avenir démographique de la Communauté autonome basque. Celle-ci compte 164 personnes de plus de 64 ans, pour 100 de moins de 16 ans.
La Communauté autonome basque arrive au 5e rang des régions les plus âgées de l’État espagnol. Le taux de natalité est actuellement de 1,24 par femme, alors qu’il devrait être de 2,2 pour maintenir la population actuelle. (...)

Egunez egun…

4 août : à l’appel de sept collectifs féministes, une cinquantaine de personnes manifestent devant la mairie de Bayonne pour dénoncer les violences faites aux femmes durant la 90e édition des fêtes.
5 août : une ancienne cache d’ETA contenant des retardateurs, des détonateurs et du nitrate d’ammonium, est découverte dans un endroit reculé, près d’Accous en Béarn. 5 août : la France livre à l’Espagne la prisonnière de guerre Itziar Moreno Martinez, elle passe de la prison de Rennes à celle d’Alcalá près de Madrid, pour y être à nouveau “jugée”. (...)
28 août : la propriété de Berroeta à Arbonne est remise en vente pour trois millions d’euros, elle avait fait l’objet d’une intense mobilisation de Lurzaindia et ELB en 2021. 31 août : l’administration pénitentiaire espagnole annonce le transfert dans une prison du Pays Basque d’Unai Parot et de douze autres prisonniers de guerre.(...)

Presos: Sare dénonce la non application du droit

Le mouvement de soutien aux prisonniers politiques basques dénonce les blocages de l’audiencia nacional quant à l’assouplissement de leur statut. 90%, soit 160 presos, devraient bénéficier de permissions de sortie, mais seulement une trentaine y ont accès. 80 devraient être en semi-liberté, concrètement une vingtaine en bénéficient. Quatre ans après que Pedro Sanchez ait annoncé un changement de la politique pénitentiaire, onze ans après l’arrêt des activités d’ETA, le rapprochement des presos n’est pas achevé : 47 d’entre eux (28%) sont loin du Pays Basque, certains à plus de 350 km de Gasteiz, soit 700 km aller-retour, pour 40 minutes d’entretien au parloir. 17 sont incarcérés dans des prisons françaises.
Joseba Azkarraga, porte-parole de Sare et ancien ministre du gouvernement basque, a déploré cette situation le 12 août. Il attribue les blocages aux magistrats de l’Audiencia nacional qui, à l’instar du Parquet national antiterroriste français, refusent d’appliquer le droit commun. Habités par un souci de vengeance politique et des convictions marqués à droite voire à l’extrême droite, ils se jouent du maquis juridique, des procédures et des lois d’exception dans le but de bloquer les situations. Ils renvoient les dossiers d’un service à l’autre, du procureur de l’Audiencia nacional à la chambre pénale, en passant par le juge d’application des peines et l’administration pénitentiaire. A ce jeu pervers de passe-passe, ils excellent.(...)