De Catharine Demate à Isabel Thevenon
Avec ses vallées aux ondulations infinies et ses montagnes enchâssés de nuages mouvants, avec son vent du Sud qui rend les journées d’automne crépusculaires, avec ses maisons blanches et rouges aux linteaux royaux, avec ses ikastolas où les enfants rient en basque, avec ses vieux qui regardent se courber les années, avec ses bertsularis qui chantent la vie et la mort, le Pays Basque est attachant d’une manière poignante. Dans la marée qui submerge et uniformise tout, il conserve une apparence de défi, défi de son histoire, défi de sa langue, défi de sa personnalité qu’il n’a jamais voulu abandonner.
Dédicace d’un travail universitaire écrit à la fin des années 70. (...)