A l’occasion du 1er mai, les pages Gogoeta d’Enbata mettent le projecteur sur les évolutions intéressantes du syndicalisme basque, l’un des plus dynamiques, rénovateurs et combatifs de l’Union Européenne.
Unai Oñederra, directeur de la Fondation Manu Robles- Arangiz, revient sur un des nombreux combats remportés par le syndicat ELA, après 37 jours de grève des travailleurs immigrés de Ferrovial, un sous-traitant de la multinationale Michelin dans la plaine d’Alava. Il en tire une première conclusion sur le syndicalisme décolonial: il se construit de la même manière que le syndicalisme féministe, à partir de la pratique du terrain, et non pas sur de grands débats théoriques. Les bonnes pratiques et bons résultats étant contagieux, il juge important de communiquer sur chaque combat, sur chaque victoire. (...)