Enfin c’est l’été !
C’est la phrase la plus mécaniquement répétée ces derniers jours et nous l’avons tous et toutes plus ou moins entendue au boulot, en famille, dans la rue. Elle tourne la mauvaise page des intempéries récentes, elle est prometteuse de plaisirs simples attendus chaque année avec impatience, elle est synonyme de vacances, elle redonne le moral : enfin c’est l’été ! Comme les médailles, chaque phrase a aussi son revers, celui qu’inconsciemment on tente d’ignorer, celui qui se cache derrière cette pulsion libératoire dont nous avons tant besoin.C’est l’été et nous en arrivons à oublier que cette année il a frappé plus tôt que d’habitude, que malgré des aléas climatiques compliqués, l’élévation sournoise de la température est bien réelle et qu’elle n’apporte pas avec elle que de bonnes nouvelles.
Ce que charrie le bulletin d’informations quotidien aurait été impensable il y a seulement quelques années et même si nous revenons à d’autres dramatiques évènements comme par exemple celui des “boat people” dans les années 80, le contexte est effroyablement différent.(...)