Je t’aime, moi non plus !
Cette période estivale a vu resurgir un vieux débat digne des années 90 sur le refus du tourisme dit de masse, et la saturation qu’il engendre sur les populations qui vivent sur des territoires attractifs. De Barcelone, à Donosti en passant par les plages d’Hendaye des manifestations ont eu lieu reformulant chacune à leur façon un “tourist go home !”
Nos ressources ne sont pas infinies, la pression importante qui s’exerce aux plus hauts pics de l’année n’est pas sans conséquences, que ce soit sur nos émissions en Gaz à effet de serre (GES), sur nos infrastructures, sur nos écosystèmes, sur le prix du foncier, sur notre capacité même à recevoir dans de bonnes conditions. Jusqu’à La Rhune qui pourrait se transformer en une sorte de Dysneyland des cîmes. (...)