Une image virtuelle du Pays Basque…

La mise en scène était bien réelle. Des militaires en armes, cagoulés, toutes les protections déployées, postés aux quatre coins de la maison, bien visibles… La garde civile, la gendarmerie, des hommes du RAID… Une super production franco-espagnole. La majorité des médias ont joué le jeu. Celui souhaité, celui organisé, celui mis en scène.
Les photos les plus publiées dans les médias nationaux de part et d’autre des Pyrénées, montrent essentiellement une maison, une maison encadrée par les gendarmes, encagoulés, sur leurs gardes, prêts à tirer, à se défendre contre un ennemi plus fort en nombre sans doute. Il faut induire l’idée que les occupants de la maison sont dangereux, voire très dangereux, que le déploiement de force est à la mesure des personnes occupants la maison. Et puis il y a eu la version des réseaux sociaux…

Ici, les Pyrénées sont basques…

Une photo de montagne pour symboliser le Béarn et celle d’une belle vague sensée rappeler le Pays basque… il n’y a pas si longtemps c’est ainsi que l’on promouvait notre territoire. Je veux bien sur parler des Pyrénées Atlantiques…
Pourquoi a-t-il fallu autant de temps, dépenser autant d’argent dans la promotion d’une destination qui n’existe pas, les Pyrénées Atlantiques, pour se rendre compte que la force des deux territoires qui forment le département, ce sont les territoires eux-mêmes ?

Parler pour ne rien dire…

Je sais bien que les divers événements tragiques de ce début d’année poussent à soutenir le droit d’expression dans toutes ses formes. Et je soutiens, bien évidemment, l’idée que les caricatures et les satires ont toutes leurs places dans cette expression et qu’elles sont souvent nécessaires à un processus de réflexion, soit par la provocation qu’elles produisent, ou la critique qu’elles véhiculent…
Mais il est aussi parfois difficile de rester fidèle à ses convictions. La «Lettre ouverte au président du Conseil des élus du Pays Basque» de Colette Capdevielle a provoqué chez moi cette difficulté que j’évoquais juste avant…

Mes nouveaux yeux…

«Le véritable voyage ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages mais d’avoir de nouveaux yeux». C’est en cherchant un titre pour ces quelques lignes que je suis tombé sur cette citation de Marcel Proust.
Elle résume en quelques mots et on ne peut mieux le sens des sentiments que je souhaite exprimer ici.

Avant l’heure, ce n’est pas l’heure…

En 2013, par la voix du Premier Ministre d’alors, le Gouvernement déclinera, sans plus d’arguments ou de propositions, le souhait clairement exprimé par notre territoire en faveur d'une collectivité territoriale. Telle était la situation jusqu’au 27 juin dernier, date à laquelle le Préfet des Pyrénées Atlantique s’est fait le porte parole de propositions tenant à l’organisation du Pays Basque.
Faut-il que nous doutions à ce point de notre projet pour être tenté de nous engouffrer dans celles que nous propose, sans plus de concertation, le Préfet ? Faut-il que nous doutions à ce point de nos forces pour imaginer une seule seconde que ces propositions auraient été faites si notre projet n’avait pas éveillé quelques craintes au niveau gouvernemental ?

Amorcer le dialogue

"Devant une telle insistance de la société civile et des élus basques, l'Etat peut-il continuer à ignorer ces requêtes ?"
Au lendemain de la manifestation ayant réuni plusieurs milliers de participants en faveur de la résolution du conflit et de la paix, la question est évidente au point d'être repris en sous-titre d'un article du principal quotidien d'Iparralde.

La lecture inférentielle

J’ai écrit ces quelques lignes en rentrant d’Herri Urrats. Je voulais comprendre comment un même texte, en l’occurrence la circulaire préfectorale, pouvait être interprété aussi différemment par les uns et par les autres.
Lors des prises de paroles officielles de la 31e édition d’Herri Urrats, là où la majorité des interventions y ont vu des freins, des blocages, des rappels à la loi, Frantxoa Maitia y a vu des avancées mais aussi, la nécessité de trouver un cadre juridique.

C’est quelque chose que j’ai vécu…

Les dernières élections ont amené leurs lots de consécrations, de surprises, de satisfactions, de déceptions. Les conseils municipaux se sont organisés et sont aujourd’hui en ordre de marche. Les conseils communautaires leurs emboitent le pas.
Pour de nombreux nouveaux élus, et particulièrement pour ceux qui le sont pour la première fois, une fois l’euphorie de l’élection passé, c’est humain, chacun, en fonction de son caractère va être confronté à des sensations et des ressentis différents. Pour d’autres candidats à ces élections municipales il y a eu la déception. La déception de ne pas être élu. La déception de n’avoir pas su convaincre.

Un train pour Logroño

Aujourd’hui voyager, organiser un voyage, est quasiment devenu un jeu d’enfant. Le développement d’internet permet d’avoir accès à quasi toutes les compagnies de transport, ainsi qu’à une multitude d’agences de voyage… On peut choisir un voyage suivant divers critères,...
Mais là, j’avais juste le projet d’aller à l’autre bout du Pays Basque, à Logroño en train. Et là les choses se compliquent. Impossible de réserver par internet. Pour le site de la SNCF Logroño n’existe pas. Et pour la RENFE ce n’est pas possible.