Logement : pour une thérapie de choc
Une fois n’est pas coutume, je souhaiterais aborder la question du logement, qui a pour moi le double avantage d’être une question d’actualité à peu près constante et de m’acquitter de mon engagement auprès d’Enbata à produire ma chronique mensuelle, ce qui devient parfois pour moi aussi compliqué que de boire ma bière tout en faisant le poirier.
Il est aujourd’hui de bon ton de se désoler de la situation du logement, tout en se dédouanant en affirmant qu’on ne peut pas y faire grand-chose car les prix du foncier sont devenus trop élevés pour produire davantage de logement social. Superficiellement, on peut comprendre ce postulat. Mais en le creusant un peu, il me semble que la première des choses est de corriger les prémices biaisés de ce raisonnement.