Tchernobyl, Fukushima,… Garoña

Alberto FRIAS - Cesio-137 eta Cobalto-60 isotopo erradioaktiboak lehen aldikotz atxeman direlarik Ebro ibaieko uretan, Garoñako Zentral nuklearratik landa ibaian behera, Endesa eta Iberdrolak kontrolatzen duten Nucleonor, zentral nuklearraren enpresa jabeko bozeramaileak baieztatu zuen Tchernobyl-eko istriputik landa agertu zen lano erradioaktibotik etortzen zirela. Bitxi da isotopo horiek ez zirela atxeman Errobi ibaian edo Zadorran (zentralatik hurbil den Ebro ibaiaren ibaiadar batean). Joan den apirilaren 26an, ospatzen zen Tchernobyl-eko istripu nuklearraren 30. Urtemuga, eta gezurra beti errege da nuklearraren erreinuan.
Araba Garoñarik Gabe egitasmoak manifestaldi masibo batera deia luzatzen du “Garoña ez eskerrik asko” lemapean datorren larunbatean, ekainaren 11n, Gasteizen, hauteskunde kanpainaren lehen egunaren biharamunean.

S’asseoir autour de la «grande table» du Pays Basque ?

Michel ETCHEBEST - Demain l’acronyme ACBA disparaitra tout comme disparaitront les mots Errobi ou Sud Pays Basque ou.. etc. et que nous parlerons de Bayonne, de Menditte ou de Sare, et de leurs bassins de vie. Se retrouveront ainsi autour de la «grande table» les représentants des 158 communes du Pays Basque, chacune avec ses spécificités. Passer de sa table à la «grande table», ce sera porter une analyse pour tout le territoire pour le meilleur pour tous.
Contrairement aux régions et Départements, l’EPCI pourra se saisir de tout sujet ayant trait à l’intérêt public local sans devoir en justifier outre mesure. Et le champ d’action potentiel est tellement large que je crains même que nous ne sachions complètement noircir les pages blanches qui se présentent à nous, d’autant plus que compétence doit rimer avec financement...

Capdevielle eta Alaux-ri gutun irekia

Bizi!k gutun ireki baten bidez Colette Capdevielle eta Sylviane Alaux euskal kostako legebiltzarkideei galdegiten die Lan Legearen kontrako ezkerreko zentsura mozio ekologista izenpetzea.
Ostiralean, ekainaren 10ean, PS-eko Batzorde Nazionaleko kidea eta Lan Ikuskari ohia den Gérard Filoche-ekin Bizi!k Baionako Lan Burtsan antolatzen duen hitzaldi publikoan Capdvielle eta Alaux legebiltzarkideei hitza hartzea proposatzen die gutun irekiak, bertan Bizi!ren galdeari diputatuek beren erantzuna entzunaraz dezaten.

« Sous cette mitre flottent d’autres papillons »

Au mois d’octobre 2015 la revue Herria 2000 Eliza a demandé à Michel Oronos, prêtre à la retraite du diocèse de Bayonne, de participer à son numéro bilan «Vatican II 50 ans», en répondant en deux pages " à trois questions. Quelle a été la réception du Concile dans l’Eglise de Bayonne ? Suite aux perspectives ouvertes quelle est la situation actuelle dans votre diocèse ? Comment voyez-vous l’avenir de l’Eglise ?
Voici les réponses de Michel Oronos. Celle concernant la situation actuelle du diocèse complète les articles déjà publiés dans Enbata.info , "Mgr Marc Aillet, cheval de Troie de l’intégrisme" (de Jean-Sébastien Mora) et "Les corbeaux" (de Jean-Marc Abadie).

Mon engagement est renforcé

Le débat est vif. Il traverse toutes les familles politiques. D’où l’intérêt du point de vue de Max Brisson, figure du parti Les Républicains, premier vice-président du Conseil départemental, sur l’EPCI unique.
Le texte ci-après a été lu lors de la réunion publique de Batera, le 9 mars à Biarritz.

EPCI : une question d’identité(s) ?

Peio ETCHEVERRY - Depuis quelques semaines les mots sont lâchés et les arguments commencent à s’affuter. De toute évidence, cet EPCI a des «fondements identitaires» ; comme le souligne un des opposants à la proposition du préfet, il s’agit même de «véhicule identitaire un peu foireux».
Quand le Biarritz Olympique s’étiquette Pays Basque, quand l’office de tourisme d’Anglet propose les « incontournables du Pays Basque » sur son site, quand certains des 45 maires signataires contre le projet d’EPCI unique revendiquent l’authenticité, les racines ou les particularités de «ce coin de France» qu’est le Pays basque, pourquoi l’identité ne pose pas dans ces cas-là de problèmes ? Quels sont les territoires qui ne reposent pas sur des identités ? Jusqu’à quand doit-on être mal à l’aise ou doit-on tomber dans un malaise quand il s’agit de parler d’un simple état de fait ?

Bizi interpelle M. Olive, nouveau président de l’ACBA

BIZI! - Citoyens très soucieux d’une nouvelle mobilité en Pays Basque, nous assistons avec effarement aux manœuvres bassement politiciennes auxquelles vient de se livrer le nouveau président de l'ACBA qui a « viré » l'actuel président du syndicat des transports de l'agglo (STACBA) M. Jean-René Etchegaray pour prendre sa place.
Ce coup de théâtre n'est hélas nullement motivé par des raisons de fond, liées à l'indispensable mise en place d'une politique alternative de mobilité dans une agglomération où la majorité des émissions de gaz à effet de serre contribuant au dérèglement climatique sont causées par la question des transports. Il s'agit d'un minable règlement de comptes contre le maire de Bayonne, coupable d'être un partisan d'un EPCI unique pour le Pays Basque.

L’Océan colonisé

Olivier Dubuquoy, géographe - Au lendemain de la seconde guerre mondiale, le principe de liberté des mers est remis en cause sous l’effet notamment du développement de la pêche industrielle et de l’exploitation des hydrocarbures offshores. Pour s’approprier des espaces maritimes, les Etats peuvent revendiquer des Zones Economiques Exclusives. Après découpages voraces, le gâteau océanique des ZEE représente environ 1/3 de la surface totale des océans. Le Royaume uni et la France ont pour point commun le fait qu’une grande partie de leur ZEE repose sur des territoires listés par l’ONU comme étant à décoloniser.
L’océan et ses ressources sont au coeur des enjeux écologiques, économiques, énergétiques et géopolitiques du XXIème siècle. L'accaparement des espaces maritimes et la course aux ressources, font disparaître le rôle vital de l’Océan (la majorité de l’oxygène que nous respirons provient de l’Océan qui est aussi le principal régulateur du climat). L’Océan est la source originelle de la vie sur Terre, il est notre patrie et notre mère à tous. Faire de l’Océan une nation, c’est poursuivre encore plus loin cette logique du Commun fondée sur le principe de la participation de tous à la délibération et à la prise de décision, où prévaut l'usage contre la propriété.