60 années de combat abertzale
Mon premier souvenir personnel et marquant de Jakes Abeberry est un soufflon pas piqué des vers qu’il m’a passé en 1987. Entrant dans le local d’Enbata, il avait surpris le militant de Patxa que j’étais en train de taper les textes de notre fanzine abertzalo-punkoïde sur la toute nouvelle machine à boule Olivetti achetée par l’hebdomadaire abertzale, en commun avec la revue littéraire Maiatz. Il n’y avait pas d’ordinateur à l’époque et cette machine à boule, qui devait coûter une fortune, permettait de justifier les textes sans avoir à les taper deux fois de suite, un miracle technologique pour nous. C’était Lucien Etxezahareta de Maiatz qui m’avait permis de l’utiliser, apparemment sans en parler avec Jakes.
Il y aura beaucoup d’autres soufflons en cette quarantaine d’années où nous nous sommes côtoyés, plus politiques ceux-là que le premier, sur la stratégie abertzale, le traité constitutionnel européen, le projet de société... (...)