Pre.s.o.s, 19 septembre : faire monter la pression
"Le ministère de la justice pourrait et devrait adresser au parquet une circulaire actant que le contexte politique a fondamentalement changé avec le désarmement puis la dissolution de l’organisation ETA, et que les réquisitions du ministère public doivent tenir compte de ce changement de contexte. Or, il ne le fait pas."
Tant que le gouvernement ne fait pas en sorte que “l’Etat accompagne le mouvement de résolution du conflit et de sortie des armes en Pays Basque”, nous n’avons d’autre choix que de renforcer et de multiplier la mobilisation pour la libération des prisonniers politiques basques. Les initiatives doivent se succéder sans répit et doivent monter en puissance et en détermination. Nous ne pouvons pas attendre qu’il y ait un mort en prison pour créer la tension et le rapport de forces suffisants pour débloquer la situation. Le samedi 19 septembre notamment, nous devons nous mobiliser massivement pour lancer un nouveau cycle de pression, dont le niveau et la détermination devra monter crescendo lors de l’année à venir. (...)