Le programme économique de Bil Gaiten mis au débat

Un document important a été rédigé par le mouvement EH Bai sous la forme d’un projet de 40 pages à usage des élections municipales 2014.
L’intérêt de ce document réside dans sa parution assez précoce et dans la possibilité de l’amender ou le compléter au cours des assises EH Bai/Bil Gaiten d’avril dernier. Pantxoa Bimboire jette un œil d’expert sur le volet économique du document.

L’autogestion, alternative à la crise

Face à la multiplication des dépôts de bilan et des difficultés de trouver des repreneurs qui acceptent de maintenir dans de bonnes conditions l’activité des entreprises, un certain nombre de cas de procédures de reprises par les salariés sous forme de Scop se font jour de-ci et de-là.
Des initiatives comme celle de Bioluz ou éventuellement de Plastitube sont porteuses d’espoir, car elles laissent entrevoir la possibilité que cette crise suscite des réponses qui portent en elles le germe d’un dépassement structurel du système économique actuel.

Le muguet peine à affronter la Rose

1er Mai en Pays Basque : A l'image de l'hexagone, le cortège bayonnais a été mesurée et en ordre dispersé, alors qu'au Pays Basque sud, sur fond d'appels à la grève générale, la mobilisation a été forte.
Division syndicale et contexte politique délétère marquent le 1er mai en France, avec des manifestations bien moins fournies qu'en 2012, année de mobilisation générale anti-Sarkozy.

2 ans, 9 mois et 17 jours de dignité

Tel est le titre de la brochure éditée par la Fondation Manu Robles-Arangiz, en français et en euskara, et qui raconte ce qui semble avoir été la plus longue grève d'Europe de ces dernières décennies.
Elle s'est déroulée au Pays Basque et s'est terminée par une victoire. De février 2008 à décembre 2010, 91 travailleuses (du centre gériatrique Ariznavarra) de Gasteiz -du syndicat ELA- ont fait grève pendant presque 3 ans.

La démesure, ça suffit !

Coordination de Bizi! : "La lutte contre la démesure, et pour la restauration démocratique de limites fait le lien entre l'écologie et les questions sociales (l'austérité, la dette, le chômage, les délocalisations étant aussi liés à cette caractéristique d'accumulation illimitée)".
Elle pose la question d'un accès égalitaire aux ressources, à la fois au niveau social et au niveau écologique. La notion de revenu maximum acceptable est une des limites possibles à faire avancer dans le débat public, autour de laquelle construire un rapport de forces, des alliances, une évolution des consciences.

Pour un revenu maximum autorisé, vidéo de l’action Bizi à Ferrari !

Le samedi 20 avril à 11H00 à Bayonne, 35 militant(e)s du mouvement altermondialiste basque Bizi ! ont investi les locaux du concessionnaire Ferrari de Bayonne pour y fêter les meilleurs résultats de l’histoire de cette marque automobile, obtenus en 2012.
Ils entendaient dénoncer ainsi l’enrichissement grandissant d’une minorité profitant de la crise et des politiques d’austérité, et également exiger l’instauration d’un revenu maximum autorisé.

La crise ? Quelle crise ?

A Bayonne, une Fiesta chez Ferrari pour fêter une année historique.
Golfeurs, clubbers, jet-setteurs et ultra-riches allongés sur des transats sablaient le champagne sur la pelouse longeant les vitrines du concessionnaire. Bizi! fêtait les meilleurs résultats, en 66 ans d'existence, de la marque Ferrari.